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14ème conférence nationale de l’ADEMA-PASJ : Les abeilles prennent date avec l’histoire
Publié le mardi 29 mars 2016  |  Le Tjikan
Voeux
© aBamako.com par AS
Voeux de l`ADEMA à la presse
Bamako, le 23 janvier 2016 l`ADEMA a présenté son voeux de 2016 à la presse




L’ADEMA-PASJ a tenu, le dimanche 27 mars dernier à la Maison des Ainés, sa 14ème conférence nationale sous la présidence de Prof. Dioncounda Traoré, qui avait à ses cotés, Prof. Tiémoko Sangaré, président du parti. La cérémonie d’ouverture a eu lieu en présence des représentants de plusieurs partis amis.
Cette 14ème conférence nationale de l’ADEMA-PASJ se tient dans un contexte marqué par la généralisation de l’insécurité et la recrudescence des attentats terroristes dans notre pays, en Afrique et dans le monde.
Dans son discours, le président du parti, Tiémoko Sangaré a rappelé que la mobilisation des militants est le témoignage éloquent de ce qui est devenu une évidence depuis les assises du 5ème congrès ordinaire du parti à savoir que les militants et militantes de l’ADEMA ont repris confiance en eux-mêmes pour avoir compris qu’ils n’ont aucune raison de raser les murs au Mali. Après le 5ème congrès tenu en mai 2015, dit-il, cette 14ème conférence nationale constitue la première occasion pour les délégués venus des différentes structures du parti d’échanger sur la vie du parti et l’environnement politique national et international.
« Ces assises seront pour vous l’occasion de vous pencher sur le rapport d’activités du comité exécutif, les rapports des commissions spécialisées, les rapports des coordinations régionales des sections et des mouvements affiliés », a-t-il souligné. Avant de poursuivre que ces assises permettront de faire des propositions pertinentes pour le renforcement du parti et la consolidation de la démocratie dans notre pays. A l’en croire, le 5ème congrès ordinaire des 24, 25, et 26 mai 2015 s’est tenus dans un contexte particulièrement difficile de la vie du parti. « Ce congrès a toutefois montré la maturité des responsables, des militants et des militantes qui ont su, dans un élan de grande sagesse et de dépassement de soi, adopter les résolutions et recommandations pertinentes et doter le parti d’une direction de 67 membres que je préside pour un mandat de 5 ans. Cet exercice réussi à un moment où le doute et le scepticisme s’installaient chez bon nombre de nos concitoyens quant à notre capacité d’éviter l’éclatement du parti, permet de dire avec beaucoup de fierté que l’ADEMA-PASJ reste un parti de militants engagés qui, chaque fois que le bateau tangue, disposent de ressort pour faire en sorte qu’il ne chavire pas », a-t-il laissé entendre. Il a appelé les militants à redoubler d’efforts dans le processus de redynamisation du parti afin de faire face, dans l’entente et la cohésion, aux élections communales, locales et régionales futures. Selon lui, le 25 mai 2016, l’ADEMA-PASJ aura 25 ans et cela sera fêté. «Dans un contexte particulièrement difficile pour notre pays, l’ADEMA tient à réitérer son soutien au président Ibrahim Boubacar Keïta, en vue de faire face aux multiples défis politiques, socio-économiques et sécuritaires auxquels le Mali est confronté. Notre soutien vise à mettre le Mali au dessus de tous », a-t-il précisé.
Pour le président du parti FARE AN KA WULI, Modibo Sidibé, le vœu de son parti est de créer avec l’ADEMA une dynamique de confiance autour d’un grand dessein républicain et démocratique. « La crise que nous traversons n’est pas liée à la nature de notre démocratie qui ne saurait être en cause. Car jamais, les Maliens ne supporteraient de revenir à la dictature », a indiqué Modibo Sidibé. Qui s’est dit convaincu qu’ils peuvent ensemble transformer le pays. Toute chose qui passe par la lutte contre la corruption, le laisser aller, l’égoïsme, les petits arrangements, la religion et l’argent, les tentations de séparatisme qui ont peu à peu étouffé la confiance des Maliens. Enfin, Modibo Sidibé a demandé la construction d’un nouveau pôle politique dont le Mali a tant besoin. Il s’agit pour lui de travailler avec l’ADEMA et d’autres partis politiques pour construire une alternative politique crédible.
Pour sa part, Prof. Dioncounda Traoré dira que l’ADEMA reste investie d’une mission particulière dans ce pays. Selon lui, elle a encore beaucoup de choses à faire, plein de rôles à jouer. « La mission historique de l’ADEMA n’est pas terminée, elle ne fait que commencer. Tant que nous continuons à aimer le Mali, je suis sûr que nous aurons des solutions à tous nos maux », a-t-il indiqué.
Aoua Traoré
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