Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Kidal: la haute trahison du pouvoir d’IBK
Publié le mercredi 30 mars 2016  |  Kassin
Lancement
© aBamako.com
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA




Kidal: la haute trahison du pouvoir d'IBK

"Je ne discute pas avec les hommes armés",

Ou encore

"Aucun rebelle ne peut se hisser à mon hauteur"!

Voilà deux formules chocs de l'auto proclamé "Kankeletigui" (celui qui n'a qu'une seule parole) qui illustre bien son état d'esprit en 2013 quand qu'il claironnait ses slogans "Le Mali d'abord" ou pour "l'honneur du Mali" jusqu'à duper 77% d'électeurs maliens.

Quand on a une seule parole alors on tient sa parole sinon on devient soit un acteur de théâtre soit un traite.

Dans le cas d'espace IBK est un traite et voilà pourquoi.

En prêtant serment le 4 septembre 2013, IBK ne pouvait ne pas savoir que l'armée malienne n'en était plus une et qu'il fallait une refonte totale de cette armée pour répondre aux défis sécuritaires du pays.

Il ne pouvait ne pas savoir que le pays a connu l'une des pires humiliations qu'un pays africain pouvait connaître avec la déroute de l'armée (en moins de 10 jours) en avril 2012 à Kidal, Tombouctou et Gao et à Konna en janvier 2013 (en une matinée).

Il ne pouvait ne pas savoir que le pays, amputé d'armée, était devenu le nouveau terrain d'expérimentation de l'ONU dans sa recherche de pourrissement des situations conflictuelles qu'elle traîne un peu partout dans le monde comme un boulet.

Il ne pouvait ne pas savoir que le nord du Mali était devenu le jouet de la politique africaine des gouvernements de François Hollande pour se convaincre encore d'un quelconque rayonnement mondial de la France.

Il ne pouvait ne pas savoir les douteux et ambiguës liens qu'il entretenait avec le sulfureux hommes d'affaires corse, objet d'une enquête judiciaire en France pour corruption d'agents publics étrangers et trafics d'influence.

Il ne pouvait ne pas savoir le jeu trouble de l'Algérie dans le septentrion malien depuis des décennies.

Il ne pouvait ne pas savoir, la compliquée géopolitique du Sahara après la chute de Kadhafi qui en fait le plus grand marché d'armes incontrôlé du monde.

Il ne pouvait ne pas savoir qu'une horde d'apatrides de mauvaise foi écument le nord de notre pays et copinent avec toutes les forces externes hostiles à l'unité et au progrès du Mali.

Parce qu'il a prêté serment pour défendre ce Mali et sa constitution, il devrait tout faire pour remettre d'aplomb l'armée malienne et se lancer à la reconquête des territoires perdus de la république.

Mais il a transformé sa présidence en colonie de vacances pour mieux voyager et mieux gaspiller le peu d'argent du Mali pour se mentir à lui même et mentir au peuple malien qu'il est à la recherche de sa grandeur d'antan alors qu'il cherche son propre confort et celui de sa propre famille.

Il a laissé faire tranquillement la corruption qui a atteint des échelles jamais égalées dans notre pays avec des centaines de millards détournés en moins de 2 ans de pouvoir IBK.

C'est autant d'argent perdu pour investir dans l'armée, les routes, les usines, l'éducation et la santé, l'électricité et l'eau potable.

L'accointance avec le sulfureux Michel Tomy lie mains et pieds d'IBK devant la politique française au Sahara malien.

Il était donc contraint d'embrasser Djeri Maïga au CICB de Bamako en juin 2015 tout en étant "ivre de bonheur" sur la base d'un "accord de paix" qui scelle la partition du pays avec la régionalisation de son armée pire que le fédéralisme réclamé par les apatrides de la CMA.

Alors quand le président de la république d'un pays fait la promotion de la régionalisation de son propre armée ne soyez pas surpris que cette armée, mal en point et non dotée comme il le faut à cause de la corruption et l'indifférence de nos dirigeants, soit incapable de reprendre pied à Kidal.

Sans armée malienne à Kidal pas de sécurité pour personne sauf pour les apatrides de la CMA qui y trouvent leur compte et qui cherchaient cette situation de "Azawad Mali No" depuis qu'ils ont déclaré la guerre au Mali le 17 janvier 2012.

La Minusma et la mission Berkhane ne sont que des plaisantins qui veulent reproduire des numéros du théâtre de Châtelet en plein désert malien sinon ils ne combattent pas le terrorisme qui y prospère et en n'ont cure d'une hypothétique stabilisation de la situation sécuritaire du Mali.

D'ailleurs l'ONU commence à avouer son impuissance et en 2017 avec l'élection du nouveau président français ne soyez pas étonnés si Berkhane rentre à la maison car c'est une mission qui coûte cher au contribuable français sans grand résultat et ne protège nullement les citoyens français des affres de l'état islamique et des ses califats tropicalisés sous nos pieds.

Serval, Minusma et Berkhane n'ont jamais pensé à désarmer les apatrides de la CMA qui pullulent au nord du Mali alors qu'ils sont tous incapables de faire la différence entre CMA et les mouvements terroristes qui écument le nord du Mali.

Donc leur lutte anti-terroriste est un leurre au nord du Mali.

IBK et son régime de vol massif des milliards du Mali n'ont jamais pensé à construire une armée digne pour espérer sauvegarder l'intégrité du territoire national, ils cherchent plutôt à voler des centaines de millards au nom de l'armée et à masquer cela sous le couvert de "secret défense" et rien d'autre.

Donc les gesticulations inutiles d'IBK quand il parle de "l'honneur du Mali" sont tout aussi un leurre.

Alors pourquoi dans ce concert de dupes, voulez-vous que les apatrides de la CMA ne fassent pas qu'à leurs têtes pour narguer tout le monde dans du cinéma azawadien taillé sur mesure pour eux et appelé "forum de Kidal"?

La plateforme et le Gatia qui leur donnaient du fil à retordre ont été tellement méprisés par le régime IBK (craignant la France à cause de l'affaire Michel Tomy) qu'ils se sont sentis plus proches des apatrides de CMA que de la défense de l'unité du Mali dont ils s'étaient pourtant toujours réclamés.

L'erreur de stratégie du régime IBK à Menaka et surtout à Anéfis, a donc poussé la plateforme et le Gatia dans les bras de la CMA au moment où la cupidité du régime IBK laisse l'armée malienne orpheline et handicapée dans un environnement de plus en plus dangereux au nord du Mali.

Alors le gouvernement Modibo Keita excelle dans le financement de la rébellion armée après avoir donné 400 millions pour le cinéma de l'Azawad appelé "forum de Kidal", il s'apprête à endetter le Mali à hauteur de 600 milliards pour dit-on investir au nord du pays.

Un nord dont il ne contrôle rien et dont il n'a ni représentant légal ni armée digne pour sécuriser quoi que ce soit à fortiori 600 milliards d'investissements.

Si cela n'est pas la trahison d'un peuple qui s'est levé les 28 juillet et 10 août 2013 pour élire IBK à 77%, je ne connais pas autre qualificatif à cela alors que le pays n'a ni routes dignes, ni hôpitaux dignes, ni électricité digne, ni eau potable digne, ni universités dignes et que les jeunes croupissent par paliers de millions dans le chômage massif pendant que le pouvoir d'achat de leurs parents fond comme glace au soleil.

Salute.
Note: cet article est une contribution volontaire d'un lecteur indépendant.
Commentaires