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Lutte contre les mutilations génitales femmes:Le réseau des parlementaires outillé sur les conséquences
Publié le jeudi 31 mars 2016  |  Le Prétoire
Première
© aBamako.com par mouhamar
Première session de la nouvelle législature
Bamako, le 22 janvier 2014 à l`hémicycle. Les nouveaux députés issus des dernières législatives étaient en session extraordinaire pour l`élection du président de l`assemblée nationale et la composition des groupes parlementaires.Photo: Honorable Haidara Aichata CISSE.




En partenariat avec Plan-Mali, le Réseau des parlementaires pour la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles a organisé, le vendredi dernier, un atelier d’information et d’échange sur les méfaits et les conséquences des MGF/E à l’intention des députés.
Le vendredi 25 mars 2016, la cinquième vice-présidente de l’Assemblée nationale a présidé la cérémonie d’ouverture d’un atelier d’information et d’échange avec les élus sur les méfaits et les conséquences des mutilations génitales féminines.
Organisée à l’intention des députés et des auxiliaires parlementaires, cette session a bénéficié de l’appui technique et financier de Plan-Mali.
Cet atelier, si l’on en croit la présidente du réseau, l’honorable Fomba Fatimata Niambali, avait pour objectif global de contribuer au renforcement des capacités des élus en la matière.
Pour la présidente du réseau, cet atelier est la suite logique d’une série d’autres, menés dans plusieurs zones, en partenariat avec Plan-Mali, en vue d’informer les élus sur les conséquences de cette pratique néfaste.
A ses dires, cette violation des droits humains demeure inquiétante. D’après l’enquête démographique sanitaire 2012-2013, 91 % des femmes âgées de 15 à 45 ans dans les régions du Nord ont subi cette pratique. Cela, malgré l’engagement du gouvernement du Mali en 2008, à travers une politique nationale de lutte contre l’excision.
Si notre pays s’est doté d’un cadre juridique adéquat pour lutter efficacement contre les violences faites aux femmes d’une manière générale, la présidente du réseau s’est toutefois montrée consciente que l’un des défis majeurs reste l’application effective des textes et surtout la formation et la sensibilisation des élus et autres acteurs de la société civile. D’où l’importance de la tenue de cet atelier.
Aux yeux de la directrice de Plan-Mali, il est plus que nécessaire de renforcer les capacités des élus dans la lutte. «Il est important que vous ayez les outils nécessaires et les connaissances que vous devez démontrer pour que le cadre législatif réponde mieux aux exigences du moment », a-t-elle interpellé.
Dans son discours d’ouverture, la cinquième vice-présidente de l’Assemblée nationale, Aicha Belgo Maïga, a salué les efforts du gouvernement malien en matière de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles. En faisant la genèse du combat dans notre pays, elle a lancé un appel à une synergie d’action entre les différents acteurs pour obtenir un changement de comportement.
Nouhoum DICKO

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