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PR TIEMOKO SANGARE, président du PASJ: «On peut réécrire l’histoire, mais on ne peut jamais la refaire»
Publié le jeudi 31 mars 2016  |  Le Prétoire
Cérémonie
© aBamako.com par A.S
Cérémonie de clôture du 5è congrès du parti ADEMA-PASJ
Bamako, le 26 mai 2015 au CICB. Le parti Alliance pour la Démocratie au Mali-Parti Africain pour la Solidarité et la Justice ADEMA-Pasj a clôturé les travaux de son 5è congrès ordinaire.




Le dimanche 27 mars dernier, le Parti africain pour la solidarité et la justice (Pasj) a tenu sa 14ème conférence nationale à la Maison des aînés. Celle-ci a été l’occasion pour le militants non seulement d’échanger sur la vie du parti, mais aussi de se pencher sur le rapport d’activités du Comité exécutif, ceux des commissions spécialisées et des coordinations régionales des sections et des mouvements affiliés. C’était sous la présidence du Pr. Tiémoko Sangaré.
Cette 14ème conférence nationale de l’Adema-Pasj a drainé du beau monde à la Maison des aînés. On notait une forte présence des délégués venus de toutes les sections et des partis «amis», à savoir : RPM, URD, Fare Anka Wuli, PS Yelen Kura, UM-RDA, Codem, Cnid, Cnas Faso - Here, Asma-Cfp, Yèlèma, MPR, UDD, APR, Miria. Elle s’est déroulée sous le regard attentif du président d’honneur, Pr. Dioncounda Traoré.
Dans son allocution, Tiémoko Sangaré, président de l’Adema-Pasj, a rappelé que le 5ème Congrès ordinaire qui l’a porté à la tête du parti s’est tenu dans un contexte difficile de la vie du parti.
Selon lui, ce congrès a montré la maturité des responsables et militants du parti qui, dans un élan de grande sagesse et de dépassement de soi, ont adopté les résolutions et recommandations, et doter le parti d’une direction de soixante sept membres. «Cet exercice a réussi à un moment où le doute et le scepticisme s’installaient chez bon nombre de nos concitoyens quant à la capacité des responsables d’éviter l’éclatement du parti», a-t-il souligné.
Partant, il a rendu un vibrant hommage au Pr. Dioncounda Traoré pour le rôle crucial qu’il a eu à jouer lors de ce congrès. S’agissant des prochaines élections communales et régionales, il a invité les uns et les autres à redoubler d’efforts dans le processus de redynamisation du parti. Ces élections, soulignera-t-il, doivent servir de tremplin à l’Adema pour confirmer son leadership sur l’échiquier politique national. Par ailleurs, il n’a pas porté de gant pour dénoncer la tentative de falsification de l’histoire politique à travers des ouvrages.
A l’en croire, la démocratie, arrachée au prix du sang, a permis la liberté d’expression permettent même à certains de falsifier l’histoire la plus récente de notre pays. « Certes, on peut réécrire l’histoire, mais on ne peut jamais la refaire», a-t-il soutenu. Avant de lancer un appel pressant à toutes les forces attachées aux valeurs de justice, de paix et de démocratie pour plus de vigilance et de cohésion.
Dans un autre registre, il a dressé le tableau sombre du vécu quotidien des peuples du monde. A ses dires, le contexte actuel est marqué par la généralisation de l’insécurité et la recrudescence des attentats terroristes dans notre pays, en Afrique et dans le monde. «Il ne fait plus aucun doute que l’humanité est aujourd’hui engagée dans une véritable guerre contre le terrorisme», a-t-il déclaré. Partant, il a estimé que la mise en œuvre intelligente de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale permettra à notre pays de juguler la crise que nous traversons.
Par ailleurs, il a réaffirmé le soutien du parti au président de la République Ibrahima Boubacar Keïta en vue de faire face aux multiples défis politiques, socio-économiques et sécuritaires. «Notre soutien qui vise à mettre le Mali au-dessus de tout n’est pas aveugle et ne répond à aucune logique de partage de gâteaux», a-t-il affirmé.
Prenant la parole, l’ex-président, Pr. Dioncounda Traoré, non moins le président d’honneur du parti, a indiqué que la mission historique que le Pasj s’est assignée ne fait que commencer, au regard des menaces qui continuent de planer sur la démocratie malienne chèrement acquise. « Les temps ont changé, les hommes aussi, ainsi que la nature des problèmes. Il faut des solutions et des stratégies nouvelles pour maintenir l’espoir au sein de la population», a-t-il soutenu. A l’issue des travaux, les délégués venus de toutes les sections de l’intérieur ont adopté les différents rapports d’activités.
Boubacar SIDIBE

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