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L’OMVS planche sur un marché commun d’énergie
Publié le samedi 2 avril 2016  |  financialafrik.com




Le haut-commissaire de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), Kabiné Komara, a fait savoir son intention de concrétiser le marché commun de l’énergie décidé en mars 2015 et de porter la production hydroélectrique à 1205 MW d’ici 2030.

Cette déclaration a été faite vendredi 1 avril au cours d’une interview accordée à Radio France internationale (RFI). M. Komara a précisé que l’OMVS entend étendre son réseau électrique à 4000 km à l’horizon 2025 contre 1700 km actuellement. Ce réseau sera un véritable carrefour d’interconnexion régionale avec le raccordement prochain de celui du West africain Power Pool (WAPP), rajoute -t-il.

Avec cette nouvelle donne, l’autosuffisance en matière d’énergie sera garantie et la sous-région sera un hub en matière d’énergie propre, poursuit l’ancien banquier et ex-premier ministre de la Guinée. Et de faire remarquer par ailleurs que 54 % des ménages du bassin sont raccordés au réseau avec la répartition qui suit, 13% dans la zone rurale et 41% dans les villes.

Au cours de cette interview, M.Komara n’a pas manqué de passer en revue les projets de cette année en matière d’énergie, avec la construction prochaine du barrage de Gouina au Mali (situé sur l’affluent de Bafing) qui générera 140 MW mais également du barrage de Gourbassi (situé à la frontière Sénégalo-malienne) avec une puissance installée de 18 MW.

Le haut- commissaire de l’OMVS a souligné qu’une capacité de 826 MW supplémentaires d’hydroélectricité est en gestation à moyen terme dans les 5 nouveaux barrages en guinée et au Mali. Dans cette dynamique, le haut cadre guinéen a évoqué le bilan de l’OMVS en 2003 avec la réalisation d’une centrale d’une capacité productive de 200 MW, sans oublier celle inaugurée au Mali en 2013 pour 60MW.

Il a indiqué qu’une enveloppe financière de 4 milliards de dollars est nécessaire pour la mise en œuvre de l’ensemble de ces projets prioritaires d’ici 2025.

Rappelons que depuis 1972, le neuvième plus long cours d’eau en Afrique (fleuve Sénégal) est géré d’une manière collective par l’OMVS qui regroupe la Mauritanie, le Sénégal, le Mali et la Guinée depuis 2006.
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