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Salon international de l’Agriculture du Mali: La pisciculture, un secteur pourvoyeur d’emploi pour les jeunes
Publié le lundi 4 avril 2016  |  Le Républicain
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie d`ouverture de la 5è édition du Salon International de l`Agriculture (SIAGRI)
Bamako, le 18 avril 2013 au palais de la culture Hampâté Ba. Le président IBK a procédé à la coupure du ruban symbolique ouvrant la 5è édition du Salon International de l`Agriculture (SIAGRI)




Avec une production de 80.000 tonnes par an, la pêche occupe une place importante au Mali. Et pour mieux expliquer les avantages de la pisciculture aux jeunes désireux de se lancer dans l’élevage des poissons, l’école du SIAGRI a fait appel aux experts et acteurs du secteur. Selon ces experts, la pisciculture est un secteur pourvoyeur d’emplois, car elle peut garantir l’employabilité de près de 45% des jeunes diplômés maliens. Associer à plusieurs domaines de l’agriculture, elle peut assurer l’alimentation de près de 6 millions de ménages dans notre pays.

Avec ses multiples formes, la pisciculture est l’élevage et la multiplication des poissons en eau douce ou saumâtre. Actuellement, les statiques montrent qu’il y a trop de pêcheur pour peu de poisson d’où la valorisation de la pisciculture, seule alternative au Mali pour qu’on puisse continuer à consommer du poisson. Selon Moussa Soumaré, le représentant de la direction nationale de la pêche, les espèces qui font cas de pisciculture au Mali sont le tilapia nilotica, clarias anguillarisus etc. Pour sa part, Abdoulaye Kontao, le représentant du collectif des organisations professionnelles de la filière poisson, a souligné que la pisciculture est incontournable aujourd’hui au Mali et qu’il y a une nécessité d’encourager sa pratique. A l’en croire, on doit changer la pratique de la pêche en allant vers une pêche plus moderne.

Il a expliqué que si le Mali s’était intéressé au poisson, on n’aurait pas besoin d’autres financements de l’extérieur. Pour expliciter ces propos, il a déclaré que de 1960 à 1972 l’économie du Mali était basée uniquement sur le poisson du fait que certains pays de la sous régions venaient s’approvisionner au Mali en poisson. Pour conclure, il a demandé aux jeunes diplômés de reprendre cette expérience. Dans son intervention, Boubacar Diallo, le propriétaire de la plus grande ferme piscicole au Mali a remercié les autorités pour leurs efforts à faire de ce secteur, un vivier pour l’emploi des jeunes. Il dira que c’est le savoir qui nous manque mais qu’il pense le pays est sur la bonne voie.

Comme conseil aux jeunes, il dira qu’il y a beaucoup d’eau au Mali pour faire la production de poisson. Pour lui, la pisciculture en cage flottante aujourd’hui est vraiment sûre. Le conseiller en pisciculture de l’APCAM, Hamidou Diakité a mis l’accent sur la pisciculture comme moyen d’assurer la sécurité alimentaire au Mali. Selon lui, c’est l’un des moyens les plus sûrs pour donner à manger du poisson à tous les maliens. « Les potentialités existent. Le Mali possède plus de 3 millions d’hectares disponibles pour l’activité piscicole. La pisciculture peut donner du boulot à peu près à 45% des jeunes diplômés maliens, elle peut assurer à manger à 6 millions de ménages. Seule la pisciculture peut développer ce pays pour la simple raison qu’elle peut être associée à plusieurs domaines de l’agriculture. », a-t-il déclaré.

Ousmane Baba Dramé
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