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Evaluation à mi-parcours du Programme de formation de formateurs: La nécessité de poursuivre la formation des assistants
Publié le mercredi 6 avril 2016  |  Le Républicain




La Faculté des Sciences Techniques (FST) de l’Université des Sciences, des Techniques et de Technologies de Bamako (USTTB) a abrité, le vendredi 1er Avril 2016, la conférence de presse de présentation du rapport d’évaluation à mi-parcours du Programme de formation de formateurs (PFF). La conférence était animé par : Mahamadou Chérif Diarra, consultant en éducation et Sinaly Dembélé, le coordinateur du PFF (Programme de Formation de Formateurs).
D’entrée de jeu, le Recteur de l’Université des Sciences Sociales et de Gestion de Bamako (USSGB), le Pr Samba Diallo, a situé le contexte de la conférence de presse. «Le Pff est un programme qui vise à corriger le dysfonctionnement causé par le faible taux d’enseignant dans nos universités de Bamako.

Face à cette situation, les universitaires ont estimé qu’il fallait accompagner les chercheurs en herbe pour qu’ils fassent le doctorat. Le programme arrive à son terme. Ainsi, on a décidé de l’évaluer, voir ce qui a marché, ce qu’i n’a pas marché, qu’est ce qu’il faut faire dans l’avenir. Bref, prendre l’opinion à témoin des efforts consentis par l’Etat dans la formation des enseignants, et de dire aussi tous les efforts qui restent à faire pour avoir plusieurs enseignants afin d’avoir un enseignement supérieur digne de ce nom», déclare t-il.
L’évaluation à mi-parcours envisagée, indique le consultant, vise à faire le bilan de l’exécution du

Programme de formation de formateurs de la période 2008-2014 en dégageant les atouts et les contraintes, à travers une analyse de la pertinence, de l’efficacité, de l’efficience, et des effets induits/ impact du programme sur les structures universitaires.

Le Programme de formation de formateurs lancé en 2007 et débuté en 2008 jusqu’en 2017, ajoute Mahamadou C. Diarra, a pour objectif général d’améliorer la qualité de la formation pour permettre au système d’enseignement supérieur d’être apte à devenir acteur stratégique du développement durable. Le programme, dit-il, compte de 2008 à 2017 former 660 enseignants pour un coût global de 18.017.280.000 FCFA.

Selon lui, de 2008 à 2015, 357 assistants ont bénéficié de soutien financier sur le Programme de formation de formateurs; 155 assistants ont déjà soutenu leur thèse, ou master ou CES ou DIU (128 thèse, 3 CES/DES, 1 master en pédagogie médicale, 1 DIU en pédagogie médicale, 22 master dont 19 continus avec la thèse). « 82 assistants (81 en thèse et 1 en CE) ayant déjà reçu leur dernier financement devaient avoir déjà soutenu ou vont soutenir leur thèse ou CES courant 2016. 40 enseignants ont bénéficié de 2009 à 2012 un séjour linguistique de deux mois au Ghana, en matériels, équipements et consommable de laboratoire, etc. 31 thèses ont été soutenues grâce à l’appui des consultants Tokten.

En 2015 tout comme en 2014 et 2013 le fonds CES (cartes d’étudiants) n’a apporté de soutien à aucun candidat, n’existant plus. Mais de 2008 à 2012, sur 24 candidats financés, 11 ont passé au concours de la fonction publique en 2010, 2011 et 2014 », ajoute le conférencier. En conclusion, le conférencier ajoute qu’il a nécessité de poursuivre le Programme de formation de formateurs, car le besoin d’enseignants est là. «Mais il serait bien de corriger certaines insuffisances comme le faible disponibilité des encadreurs, les conditions de réalisation de thèse, l’absence de bibliothèque et de sources de documentation»

Hadama B. Fofana
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