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Modibo Sidibé, président des Fare Anka Wuli au SIAGRI : «L’agriculture malienne peut entièrement prendre en charge l’Afrique»
Publié le mercredi 6 avril 2016  |  Le Reporter
Première
© aBamako.com par FS
Première Convention Nationale du parti FARE AN KA WULI
Le parti FARE AN KA WULI a tenu sa Première Convention Nationale le 19 Décembre 2015 au CICB sous la présidence de Modibo Sidibé




«Le Mali est un véritable potentiel pour le monde en général et pour l’Afrique en particulier». Ces propos sont du président du parti Fare Anka Wuli, Modibo Sidibé, lors de sa visite des stands au Salon international de l’agriculture (Siagri). Pour la circonstance, il était accompagné d’une forte délégation des membres de son parti et de certains de ses proches collaborateurs. C’était le samedi 2 avril 2016. Après avoir visité tous les stands du Salon, l’ancien Premier ministre s’est dit ravi et comblé de joie en raison du savoir-faire des Maliens dans le domaine de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche. C’est ce qu’il nous livre dans les lignent qui suivent.

«Mes impressions sont assez bonnes. Je suis convaincu que le Mali peut faire mieux dans le domaine de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, car, en regardant les potentiels de terres aménageables dont notre pays dispose, il peut nourrir l’Afrique entière. En ce qui concerne mes sentiments sur le savoir-faire des Maliens évoluant dans lesdits domaines, c’est un sentiment de joie, leurs savoir-faire sont impressionnants. En se rendant dans ce Salon, j’avais en tête de procéder à une visite ordinaire à nos exposants, mais j’ai découvert un véritable arsenal de matériaux d’agriculture, d’élevage et de pêche, qui m’ont beaucoup marqué. Avec les expériences que moi-même j’ai vécues, je pense que le Mali peut se hisser à tous les plans, car nous avons une créativité, un savoir-faire pour booster les secteurs clés, comme l’agriculture, l’élevage et la pêche.

D’abord, en agriculture, si nous parvenons à mettre en valeur les terres aménageables et à y investir suffisamment, nous irons plus loin et nous n’allons jamais nous réjouir des dons alimentaires importés, mais plutôt d’ailleurs, nous pourrons exporter. Il faut que les Maliens aient un esprit offensif pour exploiter nos capacités d’agir. L’agriculture étant un secteur clé pour l’économie d’un pays, il est évident qu’on doit le met en première ligne pour lui permettre d’amorcer sa vitesse de croisière. Je suis ravi pour tout ce que j’ai vu sur place dans les Stands. C’est réconfortant, mais nous avons les moyens pour faire mieux.

Pour l’élevage, il semble être oublié au Mali. Cela est une méconnaissance de ce secteur par les décideurs. On doit mettre en amont et en aval ce secteur précieux au-dessus de tout, car il peut nous apporter plusieurs milliards de Fcfa et employer tant de personnes. Un exemple tangible : un éleveur vient de nous entretenir sur ses vaches. Il nous a dit qu’aucune de ses vaches ne peut manger 2000 Fcfa de nourriture par jour, mais chacune d’elle peut donner au moins 36 litres de lait, matin et soir. Vous voyez qu’on peut également faire mieux dans ce secteur, en le valorisant.

En outre, la pêche constitue une activité maîtresse au Mali. En regardant le nombre de kilomètres d’eaux qui traversent le Mali et en investissant dans ce secteur clé, cela ne peut que contribuer à notre développement socio-économique. Je lance un vibrant appel aux hautes autorités de notre pays, à faire face à ces secteurs vitaux pour le Mali. Vraiment le Siagri est une opportunité d’affaires pour le Mali et je voudrais que cette opportunité soit pérenne, parce que c’est un espace d’échange d’expériences entre les investisseurs étrangers et maliens».

Propos recueillis par Ousmane DIAKITE/Stagiaire
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