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CDAT : la valorisation du coton malien au cœur de la 3ème session du Conseil d’administration
Publié le mercredi 6 avril 2016  |  Le Flambeau
Ouverture
© aBamako.com par Androuicha
Ouverture de la Rentrée culturelle, artisanale et touristique 2016.
Bamako, le 18 février 2016 au CICB. Le ministre de la Culture, de l`artisanat et du tourisme Mme N`Diaye Ramatoulaye Diallo a procédé à l`ouverture des travaux de la Rentrée culturelle, artisanale et touristique 2016.




La salle de réunion du ministère de la Culture, de l’artisanat et du tourisme a servi de cadre, le jeudi 31 mars 2016, pour la tenue de la 3ème session ordinaire du Conseil d’administration du Centre de développement de l’artisanat textile (CDAT). Elle s’est déroulée sous la présidence de Mme la Présidente du conseil d’administration, N’Diaye Ramatoulaye Diallo, en présence du Directeur général du CDAT, Ousmane Coulibaly ainsi que les administrateurs.
Au cours de cette session, les travaux des administrateurs ont porté sur les conclusions de la session précédente ; le bilan des activités du budget 2015 et l’analyse minutieuse des projets du CDAT pour 2016.
A l’entame de son allocution, Mme le ministre de la Culture, de l’artisanat et du tourisme, N’Diaye Ramatoulaye Diallo a adressé ses vives félicitations au tout nouveau Directeur. « Aux nouvelles responsabilités, s’accrochent des défis à relever, en ce qui concerne le coton et le textile malien, et ce dans un contexte international et globalisé marqué par la baisse de la consommation textile mondiale depuis bientôt deux ans » a souligné Mme le ministre N’Diaye Rama Diallo.
Parallèlement, a ajouté Mme le ministre, le Mali avance dans le domaine de la culture du coton avec une production de 800 000 tonnes de coton graine attendue au terme de la prochaine campagne agricole. Avant de signaler que « ces situations interpellent l’artisanat textile en particulier, quand on sait que l’objectif de l’agenda UEMOA 2020 vise à transformer au moins 25% du coton produit dans notre sous-région ».
Elle réaffirmera que l’un des chantiers prioritaires de son département, et par ricochet du CDAT, reste l’émergence du secteur de l’artisanat malien en général et celui du textile en particulier.Pour sa concrétisation, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo dira que des efforts doivent être multipliés en termes d’organisation du secteur, de la formation adaptée et de l’innovation technologique dans le domaine pour assurer une transformation des matières premières textiles permettant au Mali d’être un leader en Afrique.
A l’en croire, cette ambition impose au CDAT, dont la mission est la promotion de la transformation artisanale des matières premières textiles localement produites, d’entreprendre des actions supplémentaires dans le domaine du renforcement des capacités des acteurs et intervenants en vue de saisir les opportunités et de favoriser l’éclosion des initiatives de création d’emplois pour plus de valeur ajoutée à travers, bien entendu, le développement de la chaîne de valeur.
Les difficultés rencontrées en 2015 ont été soulignées par Mme le ministre. Avant d’exhorter le CDAT, dans le cadre de cette nouvelle année 2016, àtisser des partenariats auprès des structures et organisations en vue de contribuer efficacement à l’amélioration de la transformation artisanale des matières textiles.I
l s’agira, pour le CDAT, d’opérer rapidement les changements et mutations nécessaires, pour devenir un centre d’excellence à mesure de soutenir le développement de la filière en apportant à l’artisanat textile toute la gamme de service qu’il est en droit d’exiger pour sa croissance et son expansion économique. Pour le financement des activités du CDAT « je voudrais soumettre à réflexion la possibilité de création d’une taxe sur les matières premières textiles qui concurrencent les produits locaux » a-t-elle déclaré.
Le Centre a été créé en 2012 par le Gouvernement suivant l’Ordonnance N°2012-012/P-RM du 28 février 2012, avec un statut d’Établissement Public à caractère Scientifique et Technologique.
Seydou Karamoko KONÉ
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