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Le COREN face à la presse : La négociation est morte, vive la guerre
Publié le mardi 29 janvier 2013  |  L’Agora


Sit-in
© aBamako.com par sa
Sit-in du Collectif des Ressortissants du Nord Mali(COREN)
Mercredi 4 juillet 2012. Bamako. Place de l`Indépendance. Honorable Assarid Ag Imbarcaouane, 2eme vice-président de l`Assemblee nationale


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La crise qui secoue douloureusement le Mali interpelle chaque citoyen. C’est pourquoi, la Maison de la presse de Bamako a servi de cadre à une rencontre initiée le week-end dernier par le Coren (Collectif des Ressortissants du Nord).Il s’agissait pour les responsables du Collectif de passer au peigne fin, l’évolution de la situation au Nord, de faire le point sur les localités reconquises par l’armée régulière soutenue par la France et d’exprimer leur satisfaction. Cette conférence était animée par M. Malick Alhousseyni, Président du COREN, en présence de Ousmane Issoufi Maïga président d’honneur du Collectif et plusieurs autres personnalités. Il n’est pas question de négocier au Coren avant la libération totale des régions occupées.

Le Collectif des Ressortissants du Nord connu sous l’acronyme(Coren) suit de près l’évolution de l’actualité au Nord du Mali. Les événements évoluent positivement jour après jour. En effet, la reprise de plusieurs villes du Mali (Diabali, Douentza et Gao etc.) aux mains des rebelles par l’armée malienne qui bénéficie depuis le 10 janvier dernier de l’appui de l’armée française, est un motif de satisfaction réelle pour que respirent à pleins poumons, les hommes et les femmes regroupés au sein du Collectif des Ressortissants du Nord. Une grande satisfaction qui s’est exprimée à la faveur de la conférence de presse du samedi 26 janvier dernier.

D’entrée de jeu, Malick Alhousseyni Maïga, le Président du Collectif a mis en garde contre une éventuelle confusion qui pourrait compliquer les choses. En effet, il faut éviter de verser dans les faux calculs. Selon lui, les bandits sont les éléments du Mouvement National pour la Libération de l’Azawad, et les salafistes.Avant d’ajouter qu’il faut reconnaitre que toutes les communautés touarègues et arabes n’adhèrent ni à la partition du Mali ni à l’application de la charia.

Mais, quant aux groupes dissidents, il n’y a pas de place à la langue de bois. Comment comprendre à plus forte raison d’admettre les vertus de la négociation que veut privilégier le Groupe Ansar Dine lequel a fait souffrir le peuple malien pendant 10 longs mois. C’est la raison pour laquelle le président du Collectif dira que les groupes salafistes sont indissociables : « Ils constituent la seule et même entité criminelle et terroriste avec des dénominations différentes, des rôles et missions savamment et préalablement convenus et exécutés », alerte Malick Alhousseyni Maiga.

Ainsi à la loupe du président, il n’est pas envisageable pour l’instant de revenir à la négociation avec ces groupes de sans foi ni loi. « Le collectif s’oppose à toute négociation avant la libération de la totale du territoire » a-t-il précisé à haute et intelligible voix.

Aussi, le Coren va plus loin pour demander au gouvernement du Mali de délivrer des mandats d’arrêt internationaux à tous les activistes de ces groupes armés, y compris ceux du groupe dissident d’Ansar Eddine, le Mouvement Islamique de l’Azawad (MIA).La merde !

Cet aspect, nous l’avons largement traité dans L’AGORA N°50 du lundi 26 novembre 2012.Morceau choisi de l’article : « L’opinion nationale et internationale ne doivent plus se laisser divertir par les velléités de négociations de la part du MNLA avec sa parodie d’indépendance. Comment peut-on privilégier la négociation avec des groupes qui font du vol, du viol, des amputations et du massacre leur cheval de bataille…Le Mali ne saurait être la République des apatrides où ceux qui veulent de l’argent prennent les armes. »Page 4

Au terme de la conférence, le Collectif a invité les populations à la vigilance pour éviter tout amalgame. A titre de rappel, le collectif avait toujours défendu la thèse selon laquelle le dialogue et les négociations étaient loin d’être la solution à cette crise du Nord. Lors d’une rencontre de remise de don, le président du regroupement avait déclaré à la presse que les ressortissants nordistes doivent être concertés avant de se prononcer sur une quelconque négociation.

Mountaga DIAKITE

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