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Ouverture session d’avril de l’A.N. Le président Isaac se fait hara-kiri
Publié le samedi 9 avril 2016  |  Le Zenith Bale
séssion
© aBamako.com par A.S
séssion à l`AN
Bamako, le 25 février 2016 une loi a ete vote sur le Blanchiment de capitaux et financement du terrorisme




«Celui qui a le pantalon troué ne peut pas monter sur l’arbre de la transparence». Comme si c’était hier, ce sont ces mêmes cadres du Rpm qui se faufilaient entre les rédactions pour jeter l’opprobre sur d’autres. Aujourd’hui au pouvoir, critiqués surtout de façon objective, de nombreux cadres du Rpm pètent les plombs comme l’honorable puissant président Isaac Sidibé. A l’ouverture de la session d’avril de l’auguste Assemblée nationale.

Il ne pouvait faire un jour sans se rendre d’abord au kiosque de Bouya Touré à côté des rails et puis à Darsalam. Toujours avec une information critique en mains ou à dicter. Ce kiosque étant un petit QG des journalistes.

«Une des plaies en passe de gangrener notre démocratie et certaines de nos libertés fondamentales réside dans le non respect des règles déontologiques et les manquements graves aux cahiers de charges constatés au niveau de certaines presses.
Aux termes des articles 6 et 7 de notre Constitution, autant la liberté de presse est reconnue et garantie, devant toutefois s’exercer dans les conditions fixées par la loi, autant la vie privée que la vie familiale de la personne humaine sont inviolables.



Cependant, à quoi nous assistons quotidiennement dans la presse écrite et audiovisuelle, surtout celle dite libre ou privée ? Nous assistons à des atteintes graves à l’honneur, à la dignité et à la réputation des personnalités publiques et privées, à des incitations à la violence ou même à la haine. Des excès qui sont totalement en déphasage avec le rôle que ces organes doivent jouer dans une société démocratique.
Nous décrions donc haut et fort ces dérives médiatiques du monde de la presse.
Je veux tout simplement rappeler, ici, à tous les hommes de médias qu’ils constituent l’un des socles de la démocratie et que cette situation de lynchage médiatique gratuite à laquelle se livrent certains d’entre eux ne les grandit aucunement. Il urge donc que chacun revienne à l’orthodoxie professionnelle en la matière, en respectant scrupuleusement la déontologie qui sied au métier de journaliste.
J’en appelle par conséquent à toutes les structures en charge de l’encadrement de l’Information et de la Communication de notre pays, aux responsables des différents medias, journalistes et même aux commanditaires, car il en existe, pour que cessent ces pratiques qui ne font ni honneur à notre démocratie, ni honneur à la liberté de presse, encore moins à la liberté d’expression.» Ces propos du président de l’hémicycle sont surprenants. Cependant, il faut toujours connaître l’homme dans ses deux coquilles, chercheur et dirigeant. L’honorable, vous vous faites hara-kiri. Pour vivre heureux, vivons cachés. Alors, revenez sur terre car en ne respectant pas vos collègues députés jusqu’à les traiter de soulard, vous avez affranchi un pas. Est-ce l’éthique et la déontologie ?

La presse malienne est l’une des meilleures de la sous région qui a toujours contribué à l’ancrage de la démocratie au Mali.

B. DABO
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