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Opposition Malienne: Chacun pour soi?
Publié le lundi 11 avril 2016  |  Le Prétoire
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© aBamako.com par mouhamar
Politique: Une délégation du Parti FARE rencontre l`URD
Bamako, le 16 avril 2014 au siège de l`URD.Le secrétariat exécutif national du parti FARE avec à sa tête son président Modibo Sidibé a été reçu ce mercredi par le bureau politique de l`URD avec en sa tête Soumaïla Cissé, à son siège à Badalabougou.





L’union fait la force, c’est bien connu. Pourtant, l’opposition malienne n’arrive pas encore à accorder les violons afin d’être une force de veille de la gestion du régime actuel. Et cela ne peut qu’arranger le chef de l’État.
L’opposition malienne est face à l’un de ses vieux démons : la division. Car si l’on assiste à un semblant d’entente en son sein, dans le fond cette opposition n’arrive pas à parler le même langage. Pour surmonter cette difficulté, certains leaders veulent que l’opposition exerce une forte pression sur le pouvoir afin de l’obliger à engager la réflexion sur la situation des régions nord de notre pays. Car la mise en place des autorités intérimaires fâche et divise même la classe politique malienne. Le problème aussi, c’est que les leaders de l’opposition malienne sont trop divisés pour se mettre tous ensemble autour d’une table. Chacun joue sa carte dans son coin. Or cette mésentente entre leaders politiques ne fait qu’arranger le pouvoir actuel.
Le perfectionnement des institutions. Cela aurait été une calamité, à faire relever d’une malédiction si nous n’avions rien appris, rien retenu des différentes crises que le pays a traversées. «Fabricando fit faber», disent les Latins, à savoir que c’est en forgeant que l’on devient forgeron. Ignorance ou simple jeu langagier ? Les Maliens, dans leur discours public courant, opposent deux concepts : politique et développement. Ils en font deux ordres de réalité, disposés en deux pôles opposés aussi bien dans le sens que dans la signification. Le développement serait l’incarnation de la vertu. La politique serait la personnification du mal. Pour le politique malien, en effet, la politique est le champ clos de tous les coups bas. Tendres et enfants de chœur, s’abstenir. Et le politique, tout comme le politicien, l’un et l’autre étant mis dans un seul et même panier, c’est le diable, dans tous ses faits et méfaits, dans tous ses tours et détours. N’est-il pas temps que cette opposition qui a maintenant un statut particulier puisse jouer pleinement son rôle afin de sauver le navire Mali.?
Paul N’GUESSAN
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