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Mali: précisions sur le processus d’intégration des ex-combattants dans l’armée
Publié le mardi 12 avril 2016  |  RFI
Conférence
© aBamako.com par AS
Conférence de presse du Ministre de la défense sur l’attaque de Tombouctou
Bamako, le 05 février 2016 le Ministre de la défense a tenu une Conférence de presse sur l’attaque de Tombouctou




Les groupes armés du Nord qui ont signé la paix avec le gouvernement, le 20 juin dernier, doivent être progressivement cantonnés, démobilisés puis intégrés pour certains dans l'armée nationale du Mali. Une disposition importante de l'accord, qui doit encore être mise en œuvre. Il s'agit aussi d'un sujet qui demeure sensible dans le pays, qui a déjà connu des processus similaires dont le bilan ne fait pas l'unanimité. C’est pourquoi le ministère malien de la Défense a consacré quatre journées de réflexion jusqu’à dimanche à ce processus d'intégration.

« Tout le monde appelle l'intégration de ses vœux. » C'est le ministre malien de la Défense, Hubert Tiéman Coulibaly, qui l'affirme.

Et de prévenir que cette intégration des ex-combattants des groupes armés du Nord dans l'armée nationale sera faite en fonction de l'accord de paix, mais aussi de la loi d'orientation et de programmation militaire. En fonction donc des besoins liés à la rénovation en cours des forces maliennes. Notamment pour déterminer le nombre des ex-combattants qui pourront rejoindre l'armée nationale.

Les grades devront être attribués de façon ouverte, selon les aptitudes au commandement de chacun.

Des critères de sélection

Mais « tous les ex-combattants des groupes armés ne sont pas éligibles à l'intégration », prévient le ministre de la Défense. Parmi les critères de sélection, l'appartenance à une unité combattante d'un mouvement signataire de l'accord de paix, l'expérience, les limites d'âge des grades ou encore l'exemption de mandat de dépôt. En clair, ne pas être sous le coup d'une condamnation judiciaire. Des critères qui doivent, selon Hubert Tiéman Coulibaly, servir de « garde-fous » afin d'engager ce processus, dont le préalable est le cantonnement des groupes armés.
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