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A propos de l’acharnement du président de l’Assemblée Nationale Mr Isiaka Sidibé contre la presse : Le SYJOR exige des excuses publiques sinon…
Publié le jeudi 14 avril 2016  |  Kaloum Info
Première
© aBamako.com par mouhamar
Première session de la nouvelle législature
Bamako, le 22 janvier 2014 à l`hémicycle. Les nouveaux députés issus des dernières législatives étaient en session extraordinaire pour l`élection du président de l`assemblée nationale et la composition des groupes parlementaires.Photo: Honorable Issaka SIDIBE




Le lundi 04 avril dernier lors de l’ouverture de la session parlementaire d’avril, le président de l’Assemblé s’est acharné contre la presse. Le SYJOR n’a pas tardé à prendre une sanction comme pour dire qu’on respectera les hommes de média de gré ou de force. Pour cela, il a organisé une conférence le jeudi dernier à la Maison de la Presse en présence des hommes de médias. Lisez plutôt la déclaration du Secrétaire Général Mr Baye Coulibaly !
Quand les autorités refusent une mise à niveau de la presse.
« Une des plaies en passe de gangrener notre démocratie et certaines libertés fondamentales réside dans le non-respect des règles déontologiques et les manquements graves aux cahiers de charges constatés au niveau de certaines presses »
C’est en ces termes que le président de l’Assemblée Nationale, [isiakasidibé] s’est acharné contre la presse à l’ouverture de la session parlementaire d’avril. Autant cet acharnement est d'une rare virulence autant il illustre la position d’un homme qui depuis son arrivé ne s’est véritablement pas préoccupé du sort de la presse dans son pays.
Le syndicat des journalistes reporters du mali peut bien étayer ses propos
En effet dès notre création en avril 2013, le président de l'Assemblée Nationale a été la 1ere personnalité que nous avons rencontrée. Nous avons exposé les problèmes de la presse malienne qui sont connus, nous l’avonsexhorté à nous aider à travers des petites sessions de formation pour mettre à niveau les nombreux journalistes dont la majorité a appris la profession sur le terrain, nous avons soumis au moins deux projets de formation à l'Assemblée Nationale sans avoir de suite favorable car ces billets d’avion et ses fêtes grandioses en famille sont ses priorités
Les propos du président de l’Assemblée National illustrent également le profond malaise qu'il récent encôtoyant un 4ème pouvoir devenu trop gênant pour lui.
Advienne que pourra, nous allons faire notre métier selon nos moyens de bord.
Nous allons fouiller et déceler les failles du pouvoir pour les étaler au grand jour devant le public car nous sommes et resterons une presse au service du public malien, au service de la démocratie malienne et les allergiques aux critiques vont mourir.
Ce qui est entrain de gangrener notre démocratie n'est pas la presse mais le pouvoir qui ne s'est jamais préoccupé à donner une orientation à la presse. 20 ans de démocratie sans école de journalisme, pas de boursed’étudespour les journalistes, les concours d'entrée au CESTI de Dakar sont suspendus pour le Mali, le laisser aller dans la création des radios, des journaux, des télévisions s’amplifie.
Qu'est-ce que votre présente session d’avrilprévoit pour améliorer la presse, la liberté de la presse ?
Dites rien monsieur le président ce n’est pas en énumérant nos maux que nous allons sortir de l’ornière, il faut agir vite et efficacement.
Au Mali, le pouvoir a peur de former les journalistes mais qu’il sache que le danger que représente un journaliste mal formé est plus grand.
Aujourd' hui le public malien est colonisé par l’information venant des médias étrangers. Ces médias qui déforment notre information à leur vouloir sont aussi ceux qui reçoivent de gros contrat d’abonnement ou de publicité au Mali. On leur donne la primeur de l’information nationale.
Mr le président vous avez été celui qui a interdit aux journalistes vos bouteilles d'eau lors des sessions. Ils passent plusieurs heures cloitrés souvent arrêtés et pourtant le lendemain vous êtes content de vous lire dans la presse. La presse malienne ne sera que ce que vous en ferez.
Mr le président, vous voulez vous détourner des vrais sujets dans la gestion catastrophique de notre pays. Ces nombreuses questions sur la mise en place des autorités intérimaires dans les régions nord de notre pays ou encore ce rapport fantômes de la commission Ad hoc de mise en accusation de l'ancien président ATTjusqu' ici reste sans réponse.
Qui contrôle le nord du mali, quel est le sens des autorités intérimaires ?
Quant à l’échec du forum de Kidal, les maliens et maliennes attendent vos réponses Mr le Président.
Pour votre information, il y’a aussi des brebis galeuses à l’hémicycle qui gangrènent la marche de notre démocratie. Donc que chacun balaie devant sa porte, le Mali en gagnera.
Nous demandons des excuses publics sous peine de boycott de la couverture médiatique de la 24ème session de l' assemblée régionale de l' assemblée parlementaire de la francophonie prévu en mai prochain à Bamako
Le Secrétaire Général
Baye Coulibaly
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