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Point de vue : Le risque de la paix
Publié le jeudi 14 avril 2016  |  Kaloum Info




IBK a choisi de prendre avec les groupes armés le risque de la paix plutôt que celui de la guerre. Le premier choix demande plus de courage et de patience que le second mais porte toujours à terme plus de fruits.
Après avoir dit haut et fort «je ne négocierai avec aucun groupe armé », le président IBK est là à appliquer les décisions de politique étrangère en respectant la médiation internationale et ses caprices même si de l’autre côté on s’en fout de tout et ne respecte rien. Cependant, il est terriblement difficile, dans ces conditions, d'oser choisir la paix pour le citoyen lambda.
Ce qu’il ne faut surtout pas oublier est que le président ATT, avant IBK, en avait payé le prix puisqu’il avait décidé de dialoguer plutôt que de faire la guerre.
Pour rappel, il avait osé tenir tête à ses conseillers militaires et à toute la nation en privilégiant plutôt la négociation avec l'ennemi. Chose qui n’a pas été comprise et qui a finalement abouti au fameux coup militaire que beaucoup regrette aujourd’hui même s’il (le coup d’état) a permis à l’autre de bien s’installer au pouvoir.
Choisir de faire confiance plutôt que de se méfier comporte un risque. Un risque qu’IBK aussi a accepté avec la signature des différents accords issus du processus d’Alger.
Un risque qu'il a su et pu prendre à plusieurs reprises au cours de ses quelques années à la tête du pays. Mais un risque avec lequel il a choisi de «signer» en quelque sorte sa présidence, renouant avec les espoirs qu'avait suscités son élection avec environ 77% des voix.
La veille du forum de Kidal coïncide avec le terrible attentat terroriste commis à l’hôtel Nord-Sud. C’est un grand symbole de désespoir quant à la paix tant cherchée mais redonne plutôt confiance à l’armée qui a su maitriser les assaillants avec professionnalisme.
Quand allons-nous résoudre nos nombreux, inévitables et difficiles conflits, essayé toujours de privilégier le risque de la paix à celui de la guerre?
La seule et véritable guerre qui vaille est celle du développement du Mali et le temps presse.
Albadia Dicko
Source: Kaloum Info
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