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Plan de Mise en Place des Autorités Transitoires dans les Régions du Nord : l’état exclu du jeu !
Publié le jeudi 14 avril 2016  |  CARREFOUR
Cérémonie
© aBamako.com par Momo
Cérémonie de lancement des travaux du projet PADUB
Bamako, le 15 décembre 2015 la L’AFP en partenariat avec la mairie de la commune V a lancé les travaux du projet PADUB a la mairie de Badalabougou.




Comme, on pouvait se douter la manière dont les autorités intérimaires devront se mettre en place, selon Sidi Brahim Ould SIDATTI, le représentant de la CMA, nous confirme que l’Etat Malien sera absent des conseils transitoires. En effet, la première qui dissipe ce doute de nos esprits, c’est le fait, que la CMA et la plateforme devancent l’Etat dans certaines villes du Nord telle que AGOUNI et NEBKITE EL ILIK.

Autre preuve, selon toujours le même SIDATTI de la CMA, pour la période de l’Application de l’Accord, les Maires, les présidents des Conseils des Cercles et du Conseil Régional seront nommés parmi les leaders communautaires et les Chefs de tribus.
Peut-on savoir quel est le Maire ou le Chef de tribu qui se trouve du côté des Autorités de Bamako dans les différentes zones du Nord ?
Au début de la rébellion, tous les Maires ou Chef de tribu qui ont un temps soit peu montré une sympathie pour le Pouvoir central de Bamako ont été assassinés.
Et c’est la plateforme supposée par le Secrétaire Général des Nations-Unies comme pré-Bamako qui propose que « dans chaque localité, le pouvoir soit partagé avec la CMA. Par exemple si dans une commune de Taoudéni, le Maire est de la CMA, son premier adjoint doit être issu de la Plateforme et de même pour tous les autres postes des collectivités décentralisées selon un leader communautaire qui est au cœur des discussions ».

Où est donc l’Etat dans ce dispositif ?
La mise en place des autorités intérimaires de cette façon, confirme la crainte de beaucoup de citoyens maliens et des parties de l’opposition ; tous soucieux de la souveraineté du pays. On peut même constater au cours des sondages que le peu de confiance qui régnait entre les Autorités Centrales de Bamako et les populations Maliennes qui ont compris l’enjeu de cette nouvelle façon de repartir le pouvoir semble s’effriter, les uns et les autres qui on mis pieds et mains et argent pour l’avènement d’I.B.K à la tête d’un pays et un peuple trahis par ses dirigeants, n’ont pas fini de ruminer leur colère contre lui par le vote et la façon dont la loi sur les autorités intérimaires sont mises en place. Certains intellectuels qui ont compris tout à fait la portée de cette loi pensent qu’il devrait y avoir des concertations nationales sur la question avant d’amener la loi et même l’Accord d’Alger devant l’Assemblée Nationale.

Tout juste le Mercredi 6 Avril 2016, la CMA, soutenue par la communauté internationale et certains membres de la médiation de la crise, continue de défier l’Etat en célébrant le quatrième anniversaire de l’indépendance de l’AZAWAD. Cet énième évènement de provocation, ajouté à celui relatif à la tenue du Forum de Kidal sans l’Etat malien et la façon dont les belligérants comptent mettre les autorités transitoires en place constituent des signes annonciateurs de la session d’AZAWAD. Malgré tous ces signes dangereux pour l’Unité du Pays, le gouvernement, les partis de la majorité présidentielle et la société civile feignent de ne rien comprendre.
Ils font le ‟naloma” qui ne voit rien, n’entend rien et ne dit rien.
Comment, pour une région dont la population ne représente même pas le 10ème de celle de Sikasso, peut prétendre à avoir 6 Cercles et 30 arrondissements ?
Est-ce à dire que chaque fraction nomade sera une commune et deux fractions nomades seront érigées en cercle ?
Attentions aux velléités sécessionnistes envisagées lorsqu’on sait que le MNLA et le HCUA sont presque dans une course-poursuite pour implanter leurs démembrements dans les différentes zones stratégiques, certainement les points de passage de la drogue et des armes que chacun des mouvements veut contrôler pour se constituer un stock financier en attendant la création de leur République fantomatique.

Alassane TRAORE
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