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Mise en place des autorités intérimaires: L’opposition crie à la partition du pays
Publié le vendredi 15 avril 2016  |  Waati
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse des partis politique de l`opposition
Bamako, le 13 avril 2016 l`opposition républicaine a tenu une Conference de presse a la maison de la presse




Dans le cadre de la mise en place des organes prévus par l’accord pour la paix et la réconciliation nationale, le gouvernement du Mali a soumis un projet de loi portant modification de la loi n° 2012- 007 du 07 février 2012 portant code des collectivités territoriales modifiée par loi n 2014- 052 du 14 octobre 2014. Ce projet de loi qui consacre la mise en place des autorités intérimaires est loin de faire l’unanimité au sein de la classe politique. Le collectif des partis politiques de l’opposition y voit la volonté de confier les affaires du nord aux groupes armés au détriment des politiques.
Le projet de loi a été voté à l’unanimité par les députés de l’assemblée nationale. Au paravent pour monter son inquiétude et son désaccord face à cette loi, les partis politiques de l’opposition ont organisé le mercredi dernier à la maison presse, une conférence de presse. Elle était animée par le chef de file de l’opposition, Soumaila Clissé. Pour le chef de file de l’opposition, cette loi serait un pas vers la partition du pays en instituant en matière d’administration et de gestion des collectivités. En effet, Soumaila cissé indiquera que la loi engendrera deux régimes juridiques distincts : l’un s’appliquant au reste du territoire national et qui resterait dans le domaine de la loi et l’autre , celui qui est prévu par l’article 2, relevant du domaine règlementaire et ne concernant pas que les régions de Gao, Tombouctou, Kidal, Ménaka et Taoudéni. Le chef de file de l’opposition, a aussi dénoncé le fait que loi ouvrirait en matière de gestion et d’administration du territoire, la voie à un partage de l’exercice du pouvoir souverain entre les autorités habilitées par la constitution et d’autres qui n’ont point cette qualité, ‘est à dire les groupes armés. Ainsi, Soumaila Cissé a martelé que cet état de fait constitue une violation de la constitution. Pour Soumaila Cissé, aujourd’hui la seule solution qui vaille pour la mise en place de l’accord pour la paix et la réconciliation est la tenue de concertations a fin d’engager les discussions entre majorité et ‘opposition. Ousmane Cissé
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