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Le PM Modibo Keita a l’ouverture de la 13E session du conseil nationale de la sécurité alimentaire: « Pour l’instant, il n’y a pas péril en la demeure »
Publié le vendredi 15 avril 2016  |  Infosept
Primature:
© aBamako.com par mouhamar
Primature: La passation de pouvoirs entre le PM sortant Moussa Mara et le PM entrant, Modibo Keita
Bamako, le 09 janvier 2015. La passation de pouvoirs entre le Premier ministre sortant, Moussa Mara et le Premier ministre entrant, Modibo Keita a eu lieu ce vendredi à la Primature.  




Le Premier ministre Modibo Keïta a présidé le lundi 11avril 2016 l’ouverture des travaux de la 13è session du Conseil national de la sécurité alimentaire. C’était en présence de plusieurs ministres du gouvernement, dont, le ministre de l’Agriculture, M. Kassoum Dénon, de la représente résidente de la FAO au Mali, Madame Fatima Seïd, du commissaire à la Sécurité alimentaire, de M. Oumar Ibrahim Touré et du maire de la commune III, M. Abdel Kader Sidibé. On notait aussi la présence de l’ensemble des gouverneurs des régions. Vue les acquis encourageants dans la lutte contre l’insécurité alimentaire, le PM. Modibo Keita, a dans son intervention, invité les différents acteurs à être plus vigilants pour les capitaliser.

Ainsi, dans son mot de bienvenue, le maire de la Commune III a exprimé le soutien de sa commune à la lutte pour la sécurité alimentaire. Quant à la représentante résidente de la FAO au Mali, Madame Fatima Seïd, elle a souligné la situation mitigée de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans notre pays. Pour elle, «le contexte général de la sécurité alimentaire est marqué par une situation de baisse du nombre de personnes en insécurité alimentaire sur l’ensemble du territoire national par rapport à l’année dernière. Par contre la situation nutritionnelle présente un tableau différent, la malnutrition au Mali demeure un problème de santé publique. Selon l’enquête Smart 2015, la prévalence nationale de la malnutrition avec des effets néfastes tels que le retard de croissance chez les enfants, est de 29,3%. Cet état de fait est malheureusement récurrent, voire stagnant depuis plusieurs décennies ». La représentante résidente de la FAO a noté que cette situation accentuait la vulnérabilité des populations, particulièrement les enfants et les femmes.

«Pour l’instant, il n’y a pas péril en la demeure»
Pour le PM Modibo Keita, la 13è session ordinaire du Conseil national de la sécurité alimentaire qui est un organe de gouvernance des crises alimentaires se tient dans un contexte marqué par une crise sécuritaire qui affecte des populations, notamment celles des régions nord. Mais, il laissera entendre par la suite que «pour l’instant, il n’y a pas péril en la demeure», pour qui, la campagne agricole écoulée a été à l’abri d’une crise alimentaire et nutritionnelle d’envergure. Mais, souligne-t-il «cette relative accalmie doit être consacrée à la recherche de solution pour renforcer la résilience des populations».
Il importe de souligner que pour le Chef du Gouvernement, il est nécessaire d’accélérer la réforme du dispositif national de sécurité alimentaire avec comme vision stratégique le développement durable. Car, indique-t-il, le système d’alerte précoce a révélé que la situation sécuritaire et nutritionnelle est globalement bonne dans le pays au regard du niveau d’excédents céréaliers dégagés à l’issue de la campagne. Pour bien préparer la période de soudure qui se situe entre avril et septembre, le PM invite l’ensemble des acteurs à être vigilants pour capitaliser les acquis afin de soulager les populations et les animaux en leur apportant à travers le plan national de réponse 2016 les réponses appropriées.
Toujours selon le PM Keita la mise en synergie des différentes interventions est indispensable et, la sécurité alimentaire doit être traitée comme un élément de la sécurité globale. En conséquence, elle doit impliquer une approche multisectorielle alliant la formation, l’information, la sensibilisation dans tous les domaines, y compris la santé et l’éducation.
Il importe de souligner qu’il faut aussi la promotion de la recherche scientifique et technique pour permettre de rendre beaucoup plus opérationnelles les techniques déjà présentes dans les milieux et de déboucher sur de nouvelles technologies issues de la biotechnologie. S’agissant des conditions matérielles, le PM qui reconnait que nos paysans ont à leur disposition des techniques ancestrales qu’ils maitrisent bien, appuiera de leur faire visiter les techniques par l’apport de la science pour en accroître leur efficacité.
Dieudonné Tembely


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