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Le mensonge d’Etat
Publié le samedi 16 avril 2016  |  La Sentinelle
EDM
© Autre presse par DR
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Sous ATT, les subventions accordées au secteur de l’électricité avaient pour but d’éviter une augmentation tarifaire et mettre fin aux délestages. Ces deux objectifs seront atteints. Ce qui n’est manifestement pas le cas sous IBK.
Le premier Ministre de celui-ci, à savoir Moussa Mara lors de la sa déclaration de politique générale, a promis ciel et terre. Voici le passage concerné. Lisez et dites si une seule des promesses favorables au consommateur, a été tenue !
Une subvention de 30 à 35 milliards F CFA
«S’agissant du Secteur de l’Energie, le Gouvernement mettra un accent particulier sur la résorption de nos déficits de production estimés à environ 111 MW en 2013.
Pour ce faire il faut s’engager dans l’augmentation des capacités de production d’énergie électrique.
A cet effet, au titre de l’année 2014, le Gouvernement dotera EDM-SA d’une subvention de 30 milliards de FCFA (bientôt porté à 35 milliards de FCFA) auquel s’ajoute la contribution de la CEDEAO de 15 milliards de FCFA pour lui permettre d’assurer un équilibre financier conséquent, réviser et louer des groupes, acheter de l’énergie électrique et réaliser des travaux d’urgence et de réhabilitation de ses installations.
A terme, la mise en œuvre de ces mesures contribuera à réduire significativement les charges d’exploitation, à baisser le coût de revient du prix du KWh/h et à endiguer ostensiblement le délestage fréquent consécutif aux problèmes liés à l’approvisionnement en carburants et lubrifiants, au déficit de production et aux insuffisances des réseaux de transport et de distribution d’électricité.
A court et moyen termes, le Gouvernement accompagnera et facilitera la réalisation des grands projets en cours ou en préparation à savoir, entre autres, les Projets :
- d’extension de la centrale hydroélectrique de Sotuba (6 MW) et de celle de la centrale thermique au fuel lourd de Balingué (45 MW) de 23 MW supplémentaires ; de réalisation de la centrale hydroélectrique de Markala (10 MW) ; de la centrale hydroélectrique de Kénié (42 MW) ; de l’Aménagement de Taoussa (25 MW), de Gouina (140 MW) dans le cadre de l’OMVS, pour une capacité totale supplémentaire de 109 MW
- la poursuite du projet PASE pour le renforcement du transport et de la distribution d’électricité ; d’interconnexion des réseaux électriques du Burkina, de la Guinée en plus de celui de la Côte d’Ivoire vers un potentiel de 330 MW avec une baisse d’au moins 10% du coût de revient de l’électricité;
- la poursuite du projet « Promotion de la production et de l’utilisation de l’huile de jatropha comme agro-carburant durable au Mali » et de manière générale du soutien aux énergies renouvelables.
A ce titre, le Gouvernement soutiendra l’installation de kits, de systèmes de pompage, de lampadaires et de centrales solaires ; la poursuite de la réhabilitation des installations endommagées pendant le conflit au nord du pays et l’extension du réseau vers de nouvelles localités (Kita, Tombouctou, Gao, Kidal…).
S’inscrivant dans une dynamique de diminution du coût de revient de l’énergie, mon Gouvernement s’inscrira dans une démarche permanente visant à assurer l’augmentation de la part de l’hydroélectricité et des autres sources d’électricité dans le mix énergétique ; le développement des interconnexions pour remplacer la production thermique locale onéreuse par des importations d’énergie électrique aux coûts compétitifs ; le raccordement progressif des centres isolés au réseau interconnecté sur la base de considérations technico-économiques ; l’accroissement de l’efficacité de gestion des réseaux électriques et la limitation des pertes techniques et commerciales ; l’amélioration du recouvrement des coûts, la généralisation du fuel lourd en lieu et place du gasoil comme combustible thermique, quelques ajustements tarifaires modérés en vue de restaurer la viabilité financière de la société Energie du Mali SA sur le moyen terme ; la réduction des coûts de l’électrification rurale par l’adoption de systèmes de production hybrides (petites centrales solaires de 5 MW) ; la recapitalisation à moyen terme d’EDM-SA en vue de restaurer sa capacité à mobiliser des ressources sur le marché pour une couverture partielle de ses charges d’investissement.
Un cadre contractuel définira les engagements d’EDM en contrepartie des subventions perçues pour aller progressivement vers un dispositif pérenne et ajustable en fonction de la situation.
Nous assurerons une desserte régulière de l’énergie pour les ménages et les opérateurs économiques, dans des conditions de plus en plus améliorées pour faciliter l’essor économique qui est conditionné par cela. Nous ferons en sorte qu’il n’y ait plus de délestage dans notre pays.
Source: La Sentinelle
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