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Contrôle du flux migratoire : Le rôle efficace du passeport biométrique
Publié le lundi 18 avril 2016  |  L’Essor
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© aBamako.com par A S
Visite du Ministre des Affaires Etrangères des Pays Bas, Bert Koenders
Visite du Ministre des Affaires Etrangères des Pays Bas, Bert Koenders, le 14 Avril 2016




L’ancien patron de la MINUSMA et actuel ministre des Affaires étrangères des Pays-Bas, Bert Koenders, est arrivé en visite dans notre pays jeudi dernier. Le chef de la diplomatie néerlandaise était venu dans le cadre d’une mission de l’Union européenne qui le conduit aussi en Côte d’Ivoire et au Ghana, pour évoquer des questions relatives au contrôle du flux migratoire de ces pays vers le vieux contient.
Dans un communiqué se rapportant à cette visite, Bert Koenders a expliqué que « la majorité des migrants qui arrivent en Europe via la Lybie proviennent de l’Afrique de l’Ouest, les Ghanéens, les Ivoiriens et les Maliens étant les plus nombreux. Ils partent en masse de ces pays vers l’Europe souvent au mépris du danger ». C’est pourquoi, a estimé le ministre néerlandais, il est grand temps de prendre avec les gouvernements concernés des engagements sur la maîtrise de ces flux migratoires.

Cette question des flux migratoires a ainsi été largement débattue par Bert Koenders lorsqu’il s’est rendu à la direction nationale de la police des frontières jeudi après-midi. Accompagné pour la circonstance du chef de la délégation de l’UE dans notre pays, Alain Holleville, il a discuté avec les responsables de la direction nationale de la police des frontières du processus d’acquisition du passeport biométrique par nos compatriotes.

Le directeur national de la police des frontières, le commissaire divisionnaire Moussoudou Arby, et ses collègues ont détaillé l’ensemble de la procédure qui permet à nos compatriotes qui le souhaitent, d’acquérir un passeport biométrique dans un délai contractuel d’une vingtaine de jours. Pour cela, outre les anciens documents (carte nationale d’identité, extrait d’acte de naissance, etc.), le demandeur doit fournir son numéro d’identification nationale en présentant sa carte NINA et s’acquitter, contre un reçu de paiement, de 55.000 Fcfa au guichet des banques retenues à cet effet.

Reçu de paiement et documents sont déposés à la police des frontières qui procède alors à l’enrôlement. Le demandeur remplit un questionnaire, fournit les empreintes digitales de ses dix doigts pour le futur document de voyage qui sera signé par le directeur national lui-même. L’ensemble des documents est envoyé à la société retenue pour la numérisation.

Après s’être fait présenter un spécimen du passeport biométrique, Bert Koenders s’est dit impressionné par le travail abattu par les agents de la police des frontières pour satisfaire les citoyens dans un délai raisonnable. Le ministre néerlandais a insisté sur la nécessité de l’introduction du passeport biométrique dans notre pays ainsi que les avantages que le Mali peut en tirer au double plan sécuritaire et du contrôle du flux migratoire. « L’identification la plus efficace est celle de la biométrie. Celle portant sur les passeports n’est pas facile, mais elle est importante », a-t-il résumé.

Le passeport biométrique a été lancé officiellement dans notre pays le 4 avril dernier. De cette date à ce jour, la direction de la police des frontières reçoit au quotidien plus de 400 demandes, dont plus de la moitié est satisfaite avant les vingt jours de délai contractuel.

Mh. TRAORE
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