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Dioncounda, candidat !
Publié le mercredi 20 avril 2016  |  Le Reporter
Voeux
© aBamako.com par AS
Voeux de l`ADEMA à la presse
Bamako, le 23 janvier 2016 l`ADEMA a présenté son voeux de 2016 à la presse




Très actif et plus entreprenant que les membres inactifs du bureau exécutif de l’Adéma, le président d’honneur de l’Adéma joue sur tous les tableaux. Il se prépare pour être le candidat du parti en 2018. Dioncounda Traoré est présent à toutes les réunions, les activités du parti, où il prend la parole et parle comme si c’était lui le président du parti.
Il donne des ordres parce que le président actuel Tiémoko Sangaré n’est pas solide ; les moyens matériels et financiers lui manquent pour concurrencer un vieux loup comme Dioncounda Traoré, qui a aussi un peu de sous pour se préparer. Dioncounda Traoré a dit à tous ses proches que, vu la situation actuelle du pays, qu’il lui faut revenir pour être candidat, surtout que les vice-présidents de l’actuel bureau du C.E se contentent d’être membres du gouvernement.
Toute chose qui leur donne l’occasion et les moyens de maintenir leur base. Si les autres vice-présidents sont sans ambition comme le président Tiémoko Sangaré, tel n’est pas le cas du détourneur de logements sociaux Dramane Dembélé, lui aussi se prépare pour rééditer son exploit de 2013. C’est pourquoi il est en train de se faire de l’argent pour… En tout cas, Dioncounda Traoré se prépare activement, car lui-même le dit, il a plus de temps de tourner dans toutes les régions et sans problème.
De 8 à 17 milliards de Fcfa
Le ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, Mamadou Hachim koumaré, est devenu un businessman. Il peine à terminer les travaux de la route Bamako-Ségou qui avaient bien démarré. Mais, depuis l’arrivée de l’actuel ministre, les travaux sont devenus interminables. Le ministre businessman vient de jeter son dévolu sur les travaux de construction du nouveau salon officiel, un salon qui devait être construit à 2 milliards de Fcfa avec le Millenium Challenge Acount.
Aujourd’hui, tout le monde parle de 8 milliards de Fcfa pour la construction du nouveau salon officiel, mais tel n’est pas le cas. Certaines sources nous informent que le ministre vient de revoir le montant à la hausse : 17 milliards de Fcfa. Le nouveau salon sera construit vers les nouvelles aérogares de l’aéroport Président Modibo Keïta de Bamako Sénou. Les travaux doivent commencer, mais à part certaines personnes proches du dossier, personne ne savait que le montant initial, qui était de 2 milliard et a été majoré à 8 milliards de Fcfa, avait été abandonné. Le ministre businessman est en train de chercher coûte que coûte de l’argent avec les différents chantiers en cours. Même les travaux de la nouvelle route de Koulikoro sont dans le viseur du ministre Koumaré.

Malick tire le rideau
Les hommages du Mali et du Monde entier se succèdent pour cet homme resté égal à lui-même, accroché à son sourire particulier tout comme à son outil de travail, auquel il a particulièrement su faire traverser les âges. Malick Sidibé est décédé le 14 avril 2016 à Bamako d’un cancer. Le vieux photographe est un monument mondial de la photo. Né en 1936 à Soloba dans son village natal dans le cercle de Yanfolila, il a été inhumé dans ce village après des obsèques officielles à Bamako.
C’est donc à l’âge de 80 ans que Malick Sidibé tire le rideau, plus connu à travers le monde que dans son pays. Il a fallu les rencontres africaines de la photographie de Bamako pour que certains jeunes photographes mettent un nom sur le visage de Malick Sidibé. Nous avons eu la petite chance, à travers notre marâtre, de passer dans le studio mythique de Malick Sidibé à Bagadadji, non loin du domicile paternel de Bagadadji Moussa Traoré. Le temps où on se folâtrait dans les rues de Bagadadji, en train de surveiller souvent les articles de notre marâtre, on en profitait pour aller avec 25Fcfa pour demander à Malick de faire nos photos.
Le vieil homme collectait nos pièces le temps de faire nos photos. Il nous les redonnait après, non sans cette précision : «Vous ne pouvez pas me payer, gardez votre argent pour acheter des bonbons». Tout le monde l’appelait le vieil homme au sourire large. Une fois, nous avions conduit notre marâtre chez Malick, comme elle ne cessait de nous poser la question. Ça a été le début d’une longue relation entre peul du Wassoulou. Malick était avant tout l’ami des tout-petits, jovial, toujours prêt à nous accueillir, avec ses sages conseils, très attaché à son terroir et à la culture malienne.
Maliens de Côte d’Ivoire : le calvaire du contrôle d’identité
Depuis les attaques de la station balnéaire de Grand-Bassam, en Côte d’Ivoire, les Maliens souffrent le martyr en raison de contrôles d’identité inopinés. Les Maliens font systématiquement l’objet de contrôles d’identité, rendant ainsi très difficile leur vie dans ce pays voisin et dit ami du Mali. Surtout que selon certaines sources, le cerveau des attaques de Grand-Bassam serait un Malien. En d’autres termes, les Maliens semblent faire l’objet d’une certaine stigmatisation. Au point que certains appellent de tous leurs vœux l’accélération de la mise en place d’une carte d’identité propre à la zone Cédéao, qui pourrait faciliter un certain nombre de choses.
Des revenants
Avec le coup d’Etat de 2012, plusieurs hauts gradés de l’armée avaient été mis à la touche ; certains qui étaient au front ont même été menottés et déshabillés par leurs subalternes. D’autres à Bamako étaient en résidence surveillée. Ceux qui étaient au front ont eu plus de chance que ceux de Bamako qui étaient traités comme des ennemis jurés, certains ont eu la vie sauve grâce à leurs proches et autres parents influents dans le pays. Mais aujourd’hui, on voit que l’armée a fait appel à la plupart de ces vaillants fils du pays.
À la faveur de la rencontre sur la réintégration des ex-combattants, le général Sadio Gassama, Gabriel Poudiougou, Ould Meydou et bien d’autres étaient tous autour de la table pour apporter leur expertise aux débats. Ils ont fait des propositions au ministre par rapport à la réintégration des ex-combattants. Même pour résoudre le problème du nord, IBK en tant que chef suprême de l’armée peut faire appel aux généraux Kafougouna Koné, Diagouraga, plus les Sadio Gassama, Seydou Traoré, Ould Meydou, Gamou, Didier Dakouo, Gabriel Poudiougou. Tous ces militaires connaissent bien le nord du Mali. Ils ont des recettes et savent ce qu’il y a eu lieu de faire. Si IBK le faisait, et les Maliens verraient le résultat sur le plan militaire, surtout que les FAMA commencent à se remettre petit à petit.
Trois changements
L’Assemblée nationale du Mali est budgétivore. Au niveau de la questure, c’est le laisser-aller total, car le premier questeur n’est pas une tête bien faite. Il ordonne les dépenses et Isac signe tant que les militants et militantes RPM et leurs alliés y gagnent quelque chose. Isac Sidibé qui s’attaque aux journalistes, pour ne pas dire à la presse, sait que tout le monde sait ce qu’il a fait en tant que responsable du Réal de Bamako.
Actuellement à l’Assemblée nationale, de son arrivée à maintenant, il sait ce qu’il est en train de faire. Il donne des marchés à ses fils, filles et autres. Il réforme des véhicules comme il l’entend. C’est sous Isac que les macarons, les plaques ont changé trois fois. C’est du gaspillage. Chaque changement équivaut à de l’argent jeté par la fenêtre. Si cela continue, alors que la 5ème législature est à la deuxième année de son mandat, c’est dire que les dépenses de l’Assemblée nationale seront quintuplées à tous les niveaux.
C’est à l’Assemblée nationale que des députés vont acheter de l’eau dehors pour boire, toutes les bouteilles qui sont achetées sont pour les députés de la majorité, les autres doivent se débrouiller… Et c’est le président de cette institution qui s’attaque à la presse. Isac, comme le dit IBK, doit savoir raison garder.
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Source: Le Reporter
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