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Filière mangue : En quête de modelés de partenariat
Publié le mercredi 20 avril 2016  |  L’Essor




Les offres de mangues sont actuellement éparpillées. Elles ne peuvent donc pas conquérir des parts de marchés substantielles sans la conception et la mise en place de stratégies concertées entre les producteurs et autres acteurs de la filière
Un atelier sur la filière mangue au Mali s’est ouvert hier l’hôtel Onomo. La rencontre est organisée par l’université de l’Etat de Michigan et l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (APCAM).

La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre de l’Agriculture Kassoum Dénon. C’était présence du président de l’APCAM, Bakary Togola, du professeur John Staatz de l’université de l’Etat du Michigan et du coordinateur du Bureau de la même université, notre compatriote, le chercheur Bino Témé.
«Développement de la filière mangue au Mali : analyse des modèles de coordination et de partenariat entre les différents acteurs », tel le thème de cet atelier qui va livrer aux acteurs de la filière mangue le contenu d’une étude initiée par John Staatz.

Celui-ci a expliqué que Michigan State University (MSU) collabore depuis 30 ans avec les partenaires maliens dans le domaine du développement agricole et de la sécurité alimentaire. Le présent atelier s’inscrit dans cette longue histoire de collaboration et de partenariat.

La mangue est produite au Mali surtout dans les vergers de petites tailles dispersées à travers le pays. Les offres qui connaissent ainsi une certaine atomisation ne peuvent pas conquérir des parts de marchés sans la conception et la mise en place des stratégies concertées entre les producteurs et autres acteurs de la filière. Or cela est le passage obligé pour l’accès de ces exploitations de petites tailles aux marchés, a observé John Staatz.
C’est convaincu de cette donne que la fondation Syngenta pour une agriculture durable finance depuis 7 ans le projet pour l’intégration de l’agriculture en Afrique de l’ouest. Il s’agit à travers ce projet de faciliter l’accès des producteurs aux marchés qui sont devenus de plus en plus exigeants en termes de qualité, de volume et de timing des produits surtout pour ceux destinés à la transformation, a développé John Staatz, précisant que la fondation a pour objectif de faciliter cet accès en étudiant des modèles de partenariat public-privé et privé-privé.

Au Mali, des études sont en cours sur les céréales et la mangue. Au Ghana, elles portent sur le riz et le manioc, tandis qu’au Nigéria c’est sur le maïs. « Pour le Mali la présente étude porte sur l’exportation de la mangue fraîche à travers SCS International. Cette étude nous a permis de connaître les forces et les faiblesses de la filière mangue du Mali notamment la chaîne de valeur exportation. Les solutions aux difficultés recensées sont à la portée des acteurs et de l’Etat malien. Il faut pour ce faire des mécanismes appropriés de partenariat et de concertations. L’existence déjà d’une interprofession mangue est un acquis indéniable. Je voudrais souligner que pour nous, l’équipe qui a réalisé cette étude, nous considérons cette réunion comme un vrai atelier. On est là non seulement pour présenter quelques résultats de l’étude mais aussi pour bien vous écouter, écouter vos commentaires et réactions afin qu’ensemble nous puissions tirer les conclusions et faire des recommandations », a détaillé le responsable de l’université de l’Etat du Michigan.

Soulignant l’importance de la présente rencontre, le président de l’APCAM a rappelé que la filière mangue contribue à l’économie nationale pour plus 20 milliards de Fcfa par an.

Le ministre de l’Agriculture Kassoum Dénon, a lui aussi convenu que cet atelier est d’une grande importance pour le devenir de la filière mangue au Mali. Il s’est dit certain que les analyses de l’étude permettront « d’éclairer nos prises de décisions politiques et stratégiques en matière d’amélioration des revenus des producteurs de mangues et de création d’emploi durable ».

La mangue, a constaté le ministre est produite dans des vergers de petites tailles dispersés à travers le pays. Les offres ainsi atomisées ne peuvent pas conquérir des parts de marchés sans la conception et la mise en place de stratégies concertées entre les producteurs et autres acteurs de la filière. Kassoum Dénon a saisi l’occasion pour évoquer l’histoire de l’introduction de la mangue dans notre pays. « Le manguier est originaire de l’Inde orientale et de la Birmanie. Il a été introduit au Mali en 1890 par les missionnaires français. La ville de Kita fut le premier site de plantation de manguiers.

K. DIAKITE

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Source: Essor
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