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Dénonciation de mauvaise gouvernance: le FMI tranche et donne raison à IBK
Publié le vendredi 22 avril 2016  |  Info Matin
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Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA




En dépit de la brume qui s’est dissipée, depuis décembre 2014 dans les relations entre nos autorités et celles du Fonds monétaire international, les détracteurs et les adversaires du régime du président IBK continuent d’épiloguer et d’entonner des hymnes à une prétendue mauvaise gouvernance.
Dans une singulière mauvaise foi, les opposants continuent de ressasser la rengaine : le pays est mal géré, la mauvaise gouvernance et la gouvernance chaotique du régime mènent droit dans le mur, le pays est dans l’impasse… tutti quanti !

Mauvaise gouvernance du régime ou mauvaise foi de ses détracteurs ? Critères objectifs d’appréciation de performance ou fantasmes schizophréniques d’une opposition aux abois ? Comment trancher dès lors entre le régime du président IBK qui assure que ses efforts sont en train de porter leurs fruits et son opposition qui, dans son désarroi, continuer d’ergoter et de dénoncer, de pinailler et de jacasser sur une fantasmagorique mauvaise et chaotique gouvernance qui conduirait le pays au suicide ?
Le FMI, arbitre suprême de la gouvernance internationale, au-delà de tout soupçon de connivence avec les autorités maliennes, encore une fois de plus, vient de trancher le contentieux qui fait polémique entre le pouvoir et l’opposition. Son verdict est un camouflet sans appel pour les détracteurs : notre pays a atteint tous les objectifs quantitatifs, souvent avec de grandes marges.
Contrairement à la chansonnette de la mauvaise gouvernance jouée sur toutes les notes, le FMI salue les progrès réalisés, y compris au cours du premier trimestre de 2016, dans la mise en œuvre des réformes structurelles, en particulier dans le domaine de la gestion des finances publiques…
Le FMI constate que des progrès ont également été réalisés quant à l’amélioration de l’administration fiscale et dans la mise en œuvre des réformes du secteur financier.
Pour ce qui est l’impasse ressassée à satiété de mauvaise foi par les détracteurs du régime, le FMI dément et indique que les perspectives économiques de notre pays, pour 2016, sont favorables. La croissance de notre PIB réel devrait rester robuste à 5,3 %, tandis que l’inflation devrait rester à environ 1 %.
C’était mardi dernier, à l’issue d’une mission du Fonds monétaire international (FMI), dirigée par Lisandro Abrego dans le cadre de la cinquième revue du programme économique et financier du gouvernement appuyée par le FMI dans le cadre de la Facilité élargie de crédit (FEC).
Côté malien, une délégation était conduite par le Dr Boubou Cissé, ministre de l’Économie et des Finances, a eu avec le FMI des échanges et discussions approfondies du 4 au 19 avril, à Washington, DC.
Comme on peut le voir, plus qu’un satisfecit des autorités du Fonds monétaire international (FMI) adressé au gouvernement, c’est aussi une admirable victoire de l’équipe du président IBK qui a su hisser notre économie au seuil d’une forte performance (+6 %) et consentis d’énormes efforts, en matière de discipline budgétaire, salués par l’Institution financière internationale.
En effet, dans le communiqué publié mardi 19 avril, à l’issue de cette revue, le FMI a noté particulièrement la « forte performance de l’économie du Mali en 2015 ». D’après l’arbitre de la finance, auquel les détracteurs du régime eux-mêmes font référence, dans leurs critiques contre le régime, ce taux de croissance réelle du PIB de +6 % est porté par les bons résultats de notre agriculture (dont on avait dit frelatée et tractorisée) et des services, qui malgré la crise, commencent à renouer avec l’embellie.
Avec une croissance économique du PIB prévu de +5,3 % du PIB en 2016, selon le FMI, (sujette à « certains risques, provenant principalement de la fragile situation sécuritaire du Mali »), il est clair qu’on est loin du cataclysme dont veulent nous faire croire certains.
En effet, au-delà de l’excellente mise en œuvre de son programme économique, le Mali du président IBK a atteint tous les objectifs quantitatifs, souvent avec de grandes marges. À titre d’illustrations, le FMI cite notamment la hausse des recettes fiscales qui ont augmenté de +1,75 % du PIB. Toutes choses qui ont permis, selon le FMI « une réduction du déficit public global à 1,8 % du PIB ».
Ce n’est pas tout, le FMI se félicite également « des progrès réalisés […] dans la mise en œuvre des réformes structurelles », tant dans la gestion des finances publiques, que dans l’amélioration de l’administration fiscale et la réforme du secteur financier.
C’est au bénéfice de toutes ces constatations que les autorités du Fonds monétaire international et celles de notre pays se sont mises d’accord sur la conclusion de la cinquième revue de la FEC.
Cette approbation de cet accord, en juin prochain, par la direction du FMI et son conseil d’administration devrait déboucher sur le décaissement d’une nouvelle tranche du FEC.
Pour rappel, à l’issue de la conclusion de la quatrième revue, en décembre dernier, le FMI avait approuvé le déboursement d’environ 5,5 millions de dollars, portant à 30 millions de dollars le total des décaissements accordés dans le cadre du FEC.
En tout cas, le retour du Mali dans la FEC (Facilité Elargie de Crédit) devrait désormais enlever à la philharmonique dénonciatrice tout argument, en tout cas beaucoup de décibels sur son registre favori.
L’année dernière, pour l’institution financière internationale qui avait gelé ses rapports, suite à des délations, se rapportant à l’achat de l’avion présidentiel et aux contrats d’achat d’équipement de notre armée, les résultats du programme continuaient à être bons comme en attestent le respect de tous les critères de réalisation et de la plupart des repères structurels à fin juin 2015.
Confiant dans la gestion des autorités maliennes, le FMI avait salué la reprise économique durable de notre pays.
Le gendarme de la bonne gouvernance avait estimé, en effet, que le déficit budgétaire global de notre pays devrait rester maîtrisé à court terme, que les efforts que les autorités continuaient de déployer pour améliorer la gestion des finances publiques étaient encourageants. Selon le FMI, ces efforts devraient s’accompagner d’une croissance encore vigoureuse du PIB, bien que les problèmes de sécurité représentent un risque pour les perspectives économiques.
C’est au bénéfice de l’ensemble de ces considérations que les autorités du FMI avaient félicité le gouvernement pour les résultats macroéconomiques solides qui avaient été enregistrés en 2014-2015 (une croissance économique robuste, une inflation faible et une position budgétaire viable).
En septembre 2014, après ce qu’on a appelé l’affaire de la rupture avec les bailleurs de fonds, suite à celles dites de l’avion et des contrats d’armement (avril-septembre 2014), le Fonds monétaire international (FMI) a effectué une mission à Bamako dans le cadre de ses discussions avec le gouvernement.
Conduite par Monsieur Christian Josz du 11 au 25 septembre, la Mission du FMI était déjà parvenue à un accord, en vue des première et deuxième revues du Programme économique appuyées par la facilité élargie de crédit (FEC) adoptée en décembre 2013.
Entre autres enseignements de cette mission, le FMI avait retenu :
1. La Volonté d’ouverture et de transparence des plus hautes autorités du pays ainsi que tous les responsables en relation avec la gouvernance.
2. La dissipation de brouille entre le Fonds monétaire international (FMI) et notre pays. En effet, les incompréhensions qui avaient retardé la première revue, initialement programmée pour juin, ont été levées.
3. La mise hors de cause du président de la République qui avait été gratuitement mis en cause, dans l’affaire de l’Avion. Aussi sort-il conforté et totalement blanchi de cette épreuve ? En effet, le Fonds monétaire international (FMI) a estimé que d’une part l’acquisition d’un avion est une décision souveraine du Mali et, d’autre part, que le prix indiqué était conforme à ceux du marché.
4. L’engagement des autorités à tenir leurs promesses. Soucieux d’accompagner « le Mali (qui) s’est désormais engagé sur la voie de la transparence », le Fonds monétaire international (FMI) avait donc encouragé le Gouvernement à publier les deux rapports indépendants d’audit du Vérificateur général et de la Cour des comptes, à prendre des sanctions contre les auteurs des irrégularités commises et à corriger les surfacturations décelées.
Nulle sinécure : le FMI avait clairement annoncé à l’issue de sa mission que « les autorités maliennes ont continué de prendre les mesures nécessaires pour que les objectifs établis pour leur programme appuyé par le FMI soient atteints. Les résultats du Programme, jusqu’en fin juin, ont été solides, ce qui a permis aux autorités de renforcer leur programme budgétaire pour 2015 (…).
Les efforts que les autorités continuent de déployer pour améliorer la gestion des finances publiques sont encourageants aussi (…).
Les administrateurs félicitent les autorités des résultats macroéconomiques solides qui ont été enregistrés récemment, telles qu’une croissance économique robuste, une inflation faible et une position budgétaire viable (…).

Par Sambi touré

Facilité élargie de crédit (FEC).

Ce mécanisme consiste en des financements concessionnels (taux d’intérêt initial de 0 %, ajusté tous les deux ans, un différé d’amortissement de cinq ans et une échéance maximale de 10 ans), déboursés par tranches successives en fonction des réformes accomplies pour la stabilité et la viabilité macroéconomiques, la croissance et la réduction de la pauvreté.
Le FMI et le Mali ont signé un FEC de trois ans pour un montant équivalant à 46 millions de dollars en décembre 2013.
Le Fonds avait suspendu les décaissements de cette aide mi-2014, inquiet des conditions de l’acquisition d’un avion présidentiel et d’un contrat de fournitures militaires.
Le versement de cette aide a repris en décembre 2014, à la suite d’une réforme du Code des marchés publics et de la publication de deux audits indépendants sur les manquements aux règlements dans la conclusion de ces contrats.
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