Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Mali : Libération des trois humanitaires du CICR, enlevés dans la région de Kidal
Publié le vendredi 22 avril 2016  |  Alerte Info
Le
© Autre presse par DR
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR)




Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a annoncé dans un communiqué vendredi la libération "sans condition" de ses trois humanitaires enlevés samedi dans la région de Kidal, dans le nord-est du Mali.



"Les trois membres de l’équipe (…) ont été libérés aujourd’hui sans condition. Ils sont tous les trois sains et saufs", indique le communiqué.



Le CIRC avait annoncé mardi avoir "perdu contact" le 16 avril avec trois de ses collaborateurs à Abeibara, à environ 140 km au Nord de la ville de kidal.



Les humanitaires se rendaient dans la localité de Dachisak, près d'Abeibara pour une mission d'évaluation des besoins des populations, quand ils ont été interceptés en chemin.



Leur libération intervient au lendemain de la revendication de leur enlèvement par le groupe islamiste malien Ansar Dine, qui a réclamé en échange de leur liberté, celle d’un homme arrêté la semaine dernière par Barkhane, la force française qui lutte contre le terrorisme dans le Sahel.



Le CICR, pour sa part, "se refuse à spéculer sur les raisons de cet incident ou sur les responsabilités engagées".



Ce n’est pas la première fois que l’on s’en prend à des humanitaires dans le Nord du Mali.



Au cours de l’année 2015, 78 contraintes d’accès à certaines régions du Mali par des organismes humanitaires ont été recensées, selon un rapport du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) publié fin janvier.



Le rapport indique que 61% des contraintes d’accès enregistrées ont concerné les violences contre le personnel, le bien et/ou les infrastructures humanitaires.



Les régions concernées par les contraintes d’accès sont Gao (38, Nord), Tombouctou (31, Nord), Mopti (5, Centre) et Kidal (4, Nord).



Depuis 2012, le Mali connaît une crise sociopolitique et sécuritaire sans précédent du fait de groupes jihadistes sui au déclenchement d’une rebellion initiée par le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, mouvement armé Touareg) pour exiger "la gestion autonome" des régions du nord, se sont installés dans le pays.



Ces groupes qui ont été en grande partie chassés à la suite d’une intervention militaire internationale, de la France en particulier, subsistent encore dans certaines zones du nord, n’hésitant pas à s’en prendre aux forces maliennes, étrangères, et onusiennes (déployées dans le pays en juillet 2013).



Ils s’en sont à plusieurs reprises pris à des humanitaires et parfois même, à des ambulances.



Dans un rapport publié en décembre 2015, la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA) a indiqué que l’insécurité continue de nuire à l’accès et aux activités des organismes humanitaires, entravant ainsi le retour des déplacés et réfugiés et provoquant de nouveaux déplacements dans le nord du Mali.



Selon OCHA, au plus fort de la crise, en mai 2013, près de 500.000 personnes étaient déplacées à l’intérieur et à l’extérieur du Mali.



Actuellement, ils sont près de 50.000 déplacés internes et environ 138.000 réfugiés maliens au Burkina Faso, en Mauritanie et au Niger.


RKO
Commentaires

Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment