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La plupart des manuscrits n`étaient pas dans le centre pillé à Tombouctou
Publié le mercredi 30 janvier 2013  |  AFP




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DAKAR - La plupart des manuscrits anciens conservés à Tombouctou (nord du Mali) n'étaient pas dans le bâtiment qui a été pillé par les jihadistes avant leur fuite de cette ville mythique qu'ils ont occupée près de dix mois, a affirmé mercredi à l'AFP un expert culturel malien.

Il y a deux bâtiments abritant officiellement les manuscrits pour l'Institut des hautes études et de recherches islamiques Ahmed Baba (IHERI-AB, ex-Centre Ahmed Baba) de Tombouctou, célèbre pour ses dizaines de milliers de manuscrits, dont certains remontent au XIIe siècle et d'autres de l'ère pré-islamique, selon cet expert, Ben Essayouti El-Boukhari, joint au téléphone
depuis Dakar.

"Il y a l'ancien bâtiment et le nouveau. Le nouveau bâtiment a été
construit par les Sud-Africains" et inauguré en 2009, "tous les manuscrits
n'ont pas été transférés dans ce nouveau bâtiment", situé à un kilomètre de
l'ancien, a-t-il précisé, ajoutant: "On n'y a mis que les manuscrits
répertoriés, scannés, numérisés, qui y étaient exposés".

Selon lui, c'est "l'ancien bâtiment" qui abritait "l'essentiel des
manuscrits et les jihadistes de différents mouvements liés à Al-Qaïda, qui ont
pris le contrôle de Tombouctou le 1er avril 2012 "n'ont pas occupé cet ancien
bâtiment".

Les photos de manuscrits et livres précieux pillés et, pour quelques-uns,
brûlés, ont été prises "dans le nouveau bâtiment", selon lui.

Plus tôt mardi, le directeur du projet de conservation des manuscrits de
Tombouctou à l'Université du Cap, en Afrique du Sud, avait affirmé à l'AFP
qu'une grande part de ce patrimoine avait été mise en lieu sûr avant l'arrivée
des jihadistes.

"Une grande majorité a été sauvée. Je pense, vraiment, plus de 90%", a
indiqué le directeur du projet, Shamil Jeppie.

Pour Ben Essayouti El-Boukhari, cette estimation est plausible. "On n'a pas
de chiffres précis", a-t-il dit.

En juin 2012, des bibliothécaires avaient indiqué que environ 30.000 de ces
manuscrits qui étaient conservés dans un institut gouvernemental avaient été
déplacés et "sécurisés", après le saccage de lieux par des islamistes en avril
2012.

cs/stb/aub

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