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Oumar Baba Traoré à propos du congrès de l’AIPS-Afrique à Bamako : « Nous avons tiré beaucoup de profits de ce congrès »
Publié le lundi 25 avril 2016  |  Le Tjikan
5ème
© aBamako.com par A S
5ème congrès ordinaire de l`AJSM au Gouvernorat de Bamako
5ème congrès ordinaire de l`AJSM au Gouvernorat de Bamako, le 14 Novembre 2015




Après la tenue du congrès de l’Association Internationale de la Presse Sportive (AIPS-Afrique) les 14,15 et 16 avril derniers à Bamako, nous nous sommes entretenu avec le président de l’AJSM Oumar Baba Traoré qui nous a livré ses sentiments et les retombées issues de ce congrès pour notre pays en général et les journalistes sportifs du Mali en particulier. Lisez plutôt.

Le Tjikan : Notre capitale a abrité les 14,15 et 16 avril derniers le congrès de l’AIPS-Afrique, quelles sont vos impressions ?
Oumar Baba Traoré : J’avoue que j’ai de très bonnes impressions quant à la tenue et à la bonne organisation de ce congrès qui a regroupé les différents pays africains, plus les journalistes sportifs du Mali. Donc, on ne peut que se réjouir quant à la bonne organisation.

Le congrès s’est tenu malgré les récentes attaques terroristes que notre pays a connues, peut-on savoir les raisons du maintien de ce congrès à Bamako ?
D’abord, cela relève de la volonté affichée de notre association à tenir ce congrès. Volonté qui a été accompagnée par celle de l’Association Internationale de la Presse Sportive zone Afrique qui a voulu faire de ce congrès un congrès de solidarité à l’égard du peuple malien. Cette double volonté a eu le soutien des plus hautes autorités du Mali. On ne peut que se réjouir de cette dynamique qui a accompagné l’organisation de ce congrès. Mais, il est important de rappeler que les attaques terroristes ont occasionné l’absence c’est-à-dire la non participation d’un grand nombre de pays africains. Mais, nous retenons que le congrès a eu lieu à Bamako et qu’il y a eu des décisions importantes pour la vie de l’Association.

Les congressistes sont-ils repartis satisfaits ?
Absolument. Ils sont repartis très satisfaits. D’ailleurs, ils ont dit que c’est une première dans l’histoire de l’AIPS-Afrique qu’il y’ ait un tel engouement autour d’un congrès au niveau africain. On ne peut que se réjouir et remercier les uns les autres qui ont contribué à la réussite de l’évènement.

Quelles ont été les grandes lignes sur lesquelles le congrès s’est focalisé ?
C’est d’abord l’onction du congrès par rapport à la fonctionnalité du nouveau siège de l’AIPS-Afrique à Casablanca, ensuite les situations internes dans certains pays concernant les associations nationales qui ont été tranchées, la volonté affichée de l’AIPS-Afrique quant à la représentativité des femmes dans ses instances et le feu vert du congrès au programme présenté par le président Obi Mitchel. Un programme qui donne comme plat de résistance la formation des jeunes reporters. Ce sont entre autres les grandes décisions issues du Congrès de Bamako

L’organisation d’un tel congrès nécessite des moyens, quel a été l’apport de nos autorités sportives?
D’abord, il y’a lieu de rappeler la volonté affichée, manifestée des autorités. C’est le lieu de les remercier. Comme vous l’avez dit, cela nécessite des moyens. On a présenté lors de la conférence de presse un budget de trente cinq millions. Aujourd’hui, nous sommes heureux d’annoncer que nous avons pu tenir le congrès. Mais nous avons des factures qui sont là, nous avons des créanciers qui courent. Mais en Maliens, on va régler tous ces problèmes. Et nous ne désespérons pas quant à l’accompagnement des plus hautes autorités du pays. Ce qui est sûr, c’est que certains partenaires ont mis la main à la poche. Mais au niveau institutionnel, excepté la présidence de l’Assemblée Nationale, nous n’avons eu aucun appui jusqu’à présent d’une structure institutionnelle. On attend, et on ne désespère pas.
Un mot sur les retombées de ce congrès pour notre pays en général et les journalistes sportifs en particulier

L’image du Mali était ternie aux yeux de beaucoup de journalistes africains comme étant un pays en guerre, un pays où on avait du mal même à sortir de la maison pour aller travailler. A l’arrivée des congressistes, ils s’attendaient à des militaires partout dans tous les coins. Ça n’a pas été le cas. Ils ont vaqué à leurs occupations librement. Et c’est la première image d’un pays qui est loin d’être ce qu’on en dit. L’autre retombée, c’est au niveau de la presse sportive. En marge du Congrès, nous avons eu à signer des partenariats avec certaines associations nationales dont l’Algérie qui permettra l’envoi à Alger de trois journalistes sportifs maliens pour une formation d’une dizaine de jours.

La démarche de l’Algérie auprès de certaines structures en France pourra permettre d’équiper non seulement le siège de l’AJSM, mais les journalistes sportifs en matériels de travail. Je pense aux dictaphones, aux appareils photos, aux ordinateurs etc. L’accord avec l’Association Nationale des Journalistes Sportifs de la Guinée se résume à l’organisation d’une caravane de presse, c’est-à-dire une délégation des journalistes sportifs maliens se rendra à Conakry une semaine durant pour mener des activités communes avec les journalistes sportifs guinéens et vice-versa. Un mois après les Guinéens aussi viendront à Bamako dans ce cadre.

Ensuite, il y’a l’Association Nationale de la Presse Sportive du Nigéria, l’Association du président Obi Mitchel qui se propose de démarcher ses bailleurs de fonds au Nigéria pour permettre à l’AJSM d’être représentée par deux membres lors de la prochaine soirée Gala de distinction de meilleur joueur Africain qui se tient chaque année à Lagos au Nigéria. Ensuite, il ya d’autres partenaires qui ont demandé et ces accords seront certainement signés dans les mois avenirs ou même lors du prochain Congrès de l’AIPS-Afrique. Il s’agit des accords avec les associations comme le Soudan, le Burkina Faso, le Maroc, la Gambie qui nous a d’ailleurs adressé une invitation pour sa soirée Gala.

Concernant le Sénégal, c’est la formation d’un grand nombre de journalistes sportifs malien au CESTI de Dakar lors des grandes vacances pour une formation accélérée. C’est dire que les retombées au niveau de l’AJSM sont énormes. Et avec chacun de ces partenaires, il est souhaité l’assistance réciproque. C’est-à-dire au cas où le Mali va jouer dans l’un de ces pays, l’Association se chargera de faciliter le travail des journalistes sportifs maliens. Cela veut dire qu’on a tiré beaucoup de profits lors de ce congrès.
Propos recueillis par Almihidi Touré

Source: Tjikan
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