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Assemblée extraordinaire de l’AEEPAM: les établissements secondaires en arrêt de travail à partir d’aujourd’hui
Publié le lundi 25 avril 2016  |  Le Prétoire




A la suite de son assemblée générale extraordinaire, l’Association des écoles privées agréées du Mali (Aepam) a décidé d’observer un arrêt de travail au niveau secondaire à partir de ce lundi 25 avril 2016. Et ce, jusqu’à nouvel ordre.

Assaillie par les services des impôts depuis 10 ans, l’Association des écoles privées agréées du Mali (Aepam) est à bout du souffle. Selon les responsables de ladite organisation, la manière de percevoir les impôts au niveau des établissements scolaires privés est scandaleuse. Les fonds alloués aux écoles privées en guise de subventions par l’Etat sont aujourd’hui ponctionnés par les services des impôts, s’indigne Magansiré Diakité, secrétaire général adjoint du bureau national de l’Aepam. A l’en croire, le point de discorde, c’est la retenue à la source des impôts des écoles privées en l’absence de base légale. Notamment à la paierie de Kati. Pire, déplore Diakité, pendant que les écoles de Bamako ne connaissent pas ces désagréments, celles de Kati sont essoufflées. «Au moment où certains en font les frais, d’autres ne sont pas inquiétés. A Bamako, on ne connait pas de retenue à la source des fonds alloués aux établissements. Mais à Kati, il y a des écoles qui broient du noir à cause de ce phénomène», précise-t-il.


Face à cette situation, indique notre interlocuteur, le ministère de l’Education s’est investi. Il a adressé plusieurs correspondances au Département de l’Economie et des Finances pour trouver une solution à cette question. Mais sans succès. Au nom des impôts, certains services de l’Etat ponctionnent les fonds alloués aux écoles privées. Ces services ont programmé la retenue de 80 millions de FCFA sur les subventions de 50 écoles privées. Déjà, 5 établissements ont été victimes de la situation. Un scénario qui heurte la sensibilité des promoteurs d’écoles privées.

Pour exprimer son désaccord, le syndicat, pardon, l’Aepam a, selon Diakité, décidé d’observer un arrêt de travail au niveau du secondaire ce, jusqu’à nouvel ordre. Elle exige le remboursement des sommes retenues.

Oumar KONATE
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