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Quand les relations tuent la compétence, la population en parle!
Publié le lundi 25 avril 2016  |  Soloni




C’est un fait qui n’est pas caché, si nous prenons dans le domaine de l’emploi, certains changent de corps comme ils le font avec leurs chemises tandis que pour d’autres l’emploi est un calvaire. Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Ceux qui sont en haut recommandent leurs proches. A peine qu’ils commencent le boulot, paf ils laissent tomber cet emploi sous prétexte qu’ils n’en veulent plus. Le pire, c’est qu’on parvient toujours à leur trouver un autre poste. Le mérite ne paie plus et ce sont les pauvres qui en pâtissent. Ce qui est sûr, ça tue le mérite.

Bamanan, résidant à Kalabancoro, administrateur.

Le favoritisme est une réalité. On a plus besoin d’être intelligent, il suffit d’avoir des relations, des connaissances, surtout pour se frayer un chemin. On exige plus à quelqu’un d’être excellent dans son domaine. A la rigueur on lui demande s’il est passé par là et même ce n’est pas évident. Si je prends l’exemple de l’enseignement, si ce n’est pas parce que qu’on a interdit à ceux qui ne sont pas sortis des écoles de formation de postuler pour le concours des collectivités, n’importe qui pouvait se trouver dans l’enseignement pourvu qu’il ait un bras long. C’est la compétence et l’excellence qui prend un coup ainsi.



Pierre Ag Altanine, professeur de lettre, Banakabougou.

A chaque fois que je pense à cette situation, je suis révolté. Vous finissez les études avec quelqu’un qui ne connaissait presque rien à l’école. A votre sortie, il décroche un poste tout simplement parce qu’il a un proche ministre ou je ne sais quoi encore. Vous voyez le mal que ça fait, hélas! C’est comme ça de nos jours.

Amidou K, un juriste en chômage, Hamdallaye.
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