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Brèves La carte biometrique a puce couplée avec le NINA de la CANAM sera disponible le dernier trimestre 2016
Publié le lundi 25 avril 2016  |  Infosept




Dans le cadre de son partenariat avec l’ASSEP, la caisse nationale d’assurance maladie (CANAM) a rencontré, le vendredi 22 avril 2016 dans la salle polyvalente sœur Ana Coulibaly de Koulikoro, la presse. C’était pour présenter le système intégré de l’AMO comprenant des serveurs, des équipements d’enrôlement biométrique et de production des cartes biométriques à puce couplées avec le NINA. L’objectif de ce nouveau système est d’améliorer la gestion du régime AMO à travers l’acquisition du système qui permet l’identification de la connaissance biométrique des assurés. La cérémonie de présentation était présidée par M. Wénégué Diarra, Directeur du cabinet du gouverneur de Koulikoro. Il avait à ses côtés M. Sériba Traoré, DGA de la CANAM, M. Youssouf Traoré, maire de Koulikoro ainsi que plusieurs autres personnalités. La carte biométrique à puce couplée avec le NINA a des avantages pour les trois principaux acteurs de l’AMO que sont les structures de gestion, les prestataires conventionnés et les assurés de l’AMO. Elle permet entre autres de lutter contre la fraude et de réduire les coûts et les circuits administratifs de l’usurpation d’identité des assurés. D’autres avantages de cette nouvelle carte, est qu’avec elle tout se fait automatiquement. La carte est gratuite sauf en cas de réédition et sa remise est conditionnée au retrait de l’ancienne. La carte biométrique à puce sera disponible courant le dernier trimestre 2016 et son coût d’opération s’élève à plus de 7 milliards de F CFA. A signaler qu’aujourd’hui plus de 213 000 assurés de toutes couches sociales confondues bénéficient de la prestation de l’AMO sans tenir compte de ceux qui sont en cours d’immatriculation.

BIENTOT, UN VACCIN CONTRE LE PALUDISME
A l’instar de la communauté internationale, notre pays célèbre, du 25 avril au 1ier mai 2016, la 9e édition de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, couplée à la Semaine nationale de lutte contre cette maladie. En prélude à l’événement, les responsables du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) avec à sa tête son directeur exécutif, le Dr. Diakalia Koné et ceux de l’OMS étaient face à la presse le mercredi 20 avril dernier pour faire le point des efforts que le Mali a réalisés dans la lutte contre la maladie ces trois dernières années. Ainsi, selon le Dr. Koné du PNLP, actuellement, deux candidats vaccins sont entrain d’être testés par le Malaria Research and Training Center (MRTC) et ses partenaires à Bancoumana et à Doneguébougou dans la région de Koulikoro. Pour lui, cette phase constitue un espoir avec 100% de protection d’après les premiers résultats obtenus aux USA. «Si le développement des phases 2 et 3 donnent les mêmes résultats, ils seront une arme majeure dans l’élimination voire l’éradication du paludisme» a souligné le Dr Koné. A retenir que le thème choisi pour cette célébration est « en finir définitivement avec le paludisme».

ATTENTION AUX SACHETS D’EAU
En cette période de forte chaleur, le besoin en eau de consommation connait une hausse. Ainsi, de petites unités de production d’eau dite potable ont proliféré, surtout dans la capitale. Aujourd’hui, l’anarchie règne dans ce secteur où des sachets d’eau «Made in Burkina Faso», «Made in Sénégal» ou «Made in Nigéria» ont envahi le marché malien. Et, selon des sources, ces unités de production travailleraient sans l’aval des autorités compétentes, c’est-à-dire dans une absence totale d’Autorisation de mise sur le marché.
Plus grave, le Laboratoire national des eaux aurait décelé des éléments bactériologiques en quantité surélevée dans des eaux de sachets vendues sur le marché à 25 et 50 FCFA. Comme quoi pour notre santé, faisons attention à l’eau que nous buvons.

CVJR, UN PLAN D’ACTIONS 2016-2018 EVALUE A 10.569.500.000 DE F CFA
Pour faire le point sur la situation des activités menées jusqu’ici, les responsables de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR) étaient face aux hommes de médias le jeudi 21 avril 2016 à la Maison de la Presse. Le président de la CVJR, M. Ousmane Oumarou Sidibé, a dans son intervention fait savoir que sa Commission s’est dotée d’une stratégie d’intervention, d’un règlement intérieur, d’un plan d’actions et d’un programme d’activités, pour la période 2016-2018. Notons que le plan d’actions 2016-2018 de la CVJR se compose d’activités préparatoires nécessaires à la réalisation de ses missions, d’activités de renforcement de capacités générales avec la mise en place et l’opérationnalisation des cellules de communication et d’information. Il y a aussi l’installation logistique de la CVJR et de ses antennes régionales, la mise en place et l’opérationnalisation entre autres des sous-commissions chargées de la recherche de la vérité et des investigations, de soutien aux victimes et réparations et celle du genre. Notons enfin que tout le plan d’actions 2016-2018 de la CVJR a un coût financier estimé à 10.569.500.000 de F CFA.

PRESENTATION DE LA GARDE NATIONALE DU MALI A LA PRESSE

Le Chef d’état major de la Garde Nationale, M. Zoumana Diawara a organisé le jeudi 21 avril 2016 dans la salle de conférence du ministère en charge de la Sécurité, une conférence de presse. L’objectif était de présenter la garde nationale aux hommes de médias. Il avait à ses côtés, le lieutenant-colonel Mody Sanogo. Ainsi, selon M. Diawara, la Garde Nationale du Mali (GNM) a existé depuis la période précoloniale et elle fut le premier corps habillé du Mali. Les missions de la GNM engobent des missions de défense et de sécurité. Il s’agit entre autres : d’assurer la sécurité au profit des Institutions, de participer à la police générale des Collectivités territoriales, de concourir à la défense opérationnelle du territoire et de participer à la surveillance des frontières. La GNM se caractérise par son déploiement sur l’ensemble du territoire et sa souplesse d’emploi. S’agissant des unités, le chef d’état major de la GNM a fait savoir que la garde national en a quatre : le groupement de maintien d’ordre, le groupement territorial de Bamako, l’unité méhariste et les forces spéciales anti terroriste. Pour conclure, le Chef d’état major de la Garde Nationale a expliqué que la GNM rencontre plusieurs difficultés. Il s’agit entre autres du personnel insuffisant, du manque de moyens matériel et de ressources financières. A cela s’ajoute le déficit en formation des cadres.


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