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Focus - Le mot du moment : l’heure de la vérité a sonné
Publié le mardi 26 avril 2016  |  L’Inter de Bamako




En mars 1991, les Maliens, debout comme un seul homme, ont mis au KO le régime autoritaire du général Moussa Traoré en optant pour le multipartisme intégral, le changement et la gestion transparente de la chose publique. Mais hélas vingt-cinq (25) après, c’est toujours la mauvaise gestion, la délinquance financière avec une justice à deux vitesses : une pour les pauvres et l’autre pour les nantis. Les gouvernants font fi de la loi. Ils la violent pour commettre des actes crapuleux.
Les dernières illustrations qui retiennent l’attention sont celles commises par certains ministres des Affaires foncières et des Domaines de l’Eta qui ont bradé le domaine aéroportuaire (Sénou) et autres sites dans la région de Koulikoro et le cercle de Kati.
Dans ces conditions, la phrase «l’heure de vérité a sonné, est-elle une réalité?». Cette formule revient le plus souvent dans les propos des gouvernants maliens. Réalité ou mensonge dans les faits ? Quand l’heure de la vérité sonnera tous les Maliens seront égaux devant la justice et le verdict des tribunaux ne pourra plus dépendre de «l’argent sale».
Dialakorobougou : Faux et usage de faux titres fonciers : Mme Souadou Diallo devient propriétaire terrien
Mme Souadou Diallo est une amie de l’ex-première dame, Lobbo Traoré, promotrice de l’agence immobilière Faya. Elle aurait partagé un magot entre certains agents des Domaines de Koulikoro afin de faire main basse sur 52 ha ,14 ca à Dialakorobougou dans le cercle de Kati, zone déjà attribué depuis 1977.
Dans ce dossier brulant de l’heure, le ministre des Affaires foncières et des Domaines de l’Etat est clair : «des poursuites judiciaires seront lancées contre les agents de l’Etat qui ont délivré un titre foncier à Souadou Diallo sur un site déjà attribué dont les constructions ont été démolies par l’agence immobilière Faya». Ainsi, le ministre Mohamed Ali Bathily vient de donner une lueur d’espoir aux habitants de Dialakorobougou : «Dès demain, le 22 avril, commencez vos travaux sur vos parcelles», a laissé entendre le ministre à la grande satisfaction des déguerpis.
Ministère de l’Enseignement supérieur: un magistrat malfrat nommé conseiller technique
Depuis l’avènement de la démocratie chez nous au Mali, n’importe qui devient ministre sans enquête de moralité. N’importe qui est promu à des postes à responsabilité parce qu’il n’existe plus de plan de carrière dans l’administration publique et encore moins l’existence d’un fichier au niveau de la justice qui fait ressortir les casiers judiciaires des personnes condamnées ou ayant commis des atteintes à la vie d’autrui.
Si ce fichier existait, l’assassin de l’étudiant Mamadou Traoré dit Papou serait inapte pour se présenter au concours d’entrée à la magistrature. Admis, ce magistrat malfrat est conseiller technique au ministère de l’Enseignement supérieur dont le département est dirigé par un avocat de la place, chef d’un petit parti politique. A quand la tenue d’un fichier des casiers judiciaires de toutes les personnes jugées dans les tribunaux?
Interpellé, le gouvernement a été incapable d’ouvrir une enquête.
Ce qu’il faut retenir du trio Dra- IC- Fall, ils roulent pour eux-mêmes mais pas pour sortir la presse de la misère. La Journée internationale de la presse (3 mai) sera l’occasion de dresser le bilan de la presse au Mali. Qui a fait quoi ? Qui a détourné les fonds de l’aide à la presse. Les sommes faramineuses injectées dans la centrale d’achat. Au Mali, c’est une presse corrompue qui a le vent en poupe. L’heure de la vérité est arrivée !
A combien de nos francs le président de la Maison de la presse a signé le protocole d’accord avec le Parlement ? A quelle fin ? Quand on sait que le président de la Maison n’a aucun contrôle sur la presse écrite.
L’Association des éditeurs de la presse privée (ASSEP) regroupe tous les directeurs de publication. Son article 5 dit à propos de l’adhésion : «peuvent être membres de l’ASSEP outre les membres fondateurs, tous les éditeurs maliens de presse dont les organes paraissent régulièrement depuis plus d’un an au Mali et qui répondent aux dispositions de la loi portant régimes et délits de presse au Mali.
En effet, tout adhérent à l’ASSEP doit adresser une lettre écrite au président de l’Association qui est tenu de répondre dans un délai de trois mois».
Nomination des attachés militaires dans les ambassades : le ministre Tiéman Hubert Coulibaly crée des mécontentements
Nous avons toujours dénoncé la nomination de civil à la tête du département de la Défense et des Anciens combattants. La pratique fait son chemin avec des anicroches dans la gestion des ressources humaines. Le ministre Tiéman Hubert Coulibaly serait sur le point de nommer comme attachés dans plusieurs ambassades des militaires déjà à la retraite.
Conséquence : des sentiments de frustration chez certains officiers dans la Grande Muette. Ce que le jeune ministre Tiéman Hubert ignore, la prochaine révolution serait focaliser sur la mauvaise gestion de l’emploi de jeunes et leur sous-emploi. La gestion de l’emploi des jeunes est un problème brûlant de l’heure. Tiéman n’a jamais été fonctionnaire ! Comment peut-il semer le désordre là ou il n’y en avait pas ?
Accaparement du domaine aéroportuaire : les compagnies aériennes mondiales menacent de boycotter l’aéroport Modibo Keïta de Sénou
La menace, qui pèse sur notre pays pour l’atterrissage des gros avions, est en passe de devenir une réalité. L’espace réservé pour l’aéroport de Sénou est l’objet d’accaparement par certaines hautes autorités. Le ton a été donné par un ancien ministre des Affaires Foncières et des Domaines de l’Etat, David Sagara, catholique, militant du parti de la quenouille. Il a cédé une partie de l’espace aéroportuaire à son parent de Toguna Agro-industrie. Et depuis, c’est le haro sur cet espace. Si le gouvernement ne songe pas à y remédier, les gros avions menacent de ne pas atterrir à Bamako.

ICP Mali –CANAM : la communication de proximité
L’Initiative de communication et de plaidoyer (IPC) sur la protection sociale au Mali et la Caisse nationale d’assurance maladie (CANAM) ont organisé le 16 avril à Siby une journée de réflexion sur le rôle et la place des médias dans la prévention et la lutte contre la fraude des prestations liées à l’Assurance maladie obligatoire (AMO).
Quarante- cinq (45) professionnels de communication ont été dotés de capacité à faire un traitement judicieux sur les questions liées à la fraude de l’AMO. Cette rencontre a été principalement organisée en direction des professionnels de la communication entre autres presse écrite, presse en ligne, presse orale, presse télévisuelle et communicateurs traditionnels et autres utilisateurs de l’information sur la protection sociale.
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