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À propos de la candidature de Dioncounda Traoré en 2018 : Une vue de l’esprit ou un ballon d’essai ?
Publié le mardi 26 avril 2016  |  le temoin
Voeux
© aBamako.com par AS
Voeux de l`ADEMA à la presse
Bamako, le 23 janvier 2016 l`ADEMA a présenté son voeux de 2016 à la presse




Lancée par un confrère de la place comme une sonde dans le néant, l’information sur une éventuelle candidature de Dioncounda Traoré à la présidentielle de 2018 a pourtant fortement agité le microcosme politique, au regard d’un contexte fortement dominé par les grandes manœuvres souterraines pour la succession d’IBK. Nul doute qu’en a rajouté l’état de santé du chef de l’Etat avec la récente intervention chirurgicale qu’il a subie à Paris, une évolution qui est de nature à aiguiser les appétits pour une succession que d’aucuns voient déjà ouverte. Il n’est donc pas surprenant que chacun y aille de son commentaire, de son interprétation.
Mais, vérification faite auprès des proches du Pr. Dioncounda Traoré, les vrais, il n’en est rien, selon toute évidence. L’ancien président de la Transition ne dispose d’aucun agenda pour 2018, selon notre source. Il demeure d’ailleurs de marbre sur la position qu’il a défendue mordicus lorsqu’il était question de l’amener à rempiler pour la présidence de l’Adema-PASJ qu’il assurée une quinzaine d’années durant. En clair, l’intéressé estime que reprendre le harnais, dans le cadre d’une ambition politique, est assimilable ni plus ni moins à un aveu d’échec parce que cela démontre à tout le moins que lui et ses compagnons ont failli à préparer les générations suivantes cadettes à assurer la relève. En définitive, les supputations sur son éventuelle candidature ne peuvent tenir que de l’imaginaire, d’une vue de l’esprit qui n’est pas forcément désintéressée. En effet, elles peuvent tout aussi bien relever d’un ballon d’essai pour mieux jauger les intentions avant de se positionner et se lancer dans une éventuelle conquête du statut de porte-étendard de l’Adema – PASJ pour la prochaine présidentielle. Le débat fait d’ailleurs rage au sein de la Ruche comme en atteste les appels du pied et manifestations de convoitises par lesquels certains acteurs, hors du Parti de l’Abeille, se sont illustrés lors de sa dernière conférence nationale.
On y dénombre, entre autres, un certain Modibo Sidibé avec son offensive de charme beaucoup plus explicite qu’en 2012, lorsqu’il avait fini par créer sa propre famille politique faute de réussir à parachuter dans le parti de son défunt grand-frère.
Après son aventure politique en demi-teinte dans le cadre des FARE-Ankawili, l’ancien Premier ministre d’ATT revendique désormais plus ouvertement sa part d’héritage Adémiste et évoque avec moins de gêne et de retenue une légitimité historique qu’il pense tenir de sa propre partition au sein des gouvernements successifs d’Alpha ainsi que du rôle joué par son défunt frère aîné, Mandé Sidibé, en tant que membre du Comité exécutif du PASJ.
Comme on le voit, ni les ambitions ne manquent pour que Dioncounda Traoré paraisse comme un ombrage, ni ne font défaut quelques adeptes-satellites pour les défendre tapis dans la Ruche. Seulement voilà : pour être assouvis les appétits vont devoir affronter d’autres barrières certainement plus difficiles à franchir. Il en existe par exemple du côté du RPM où certains acteurs se démènent comme des beaux diables pour évacuer les obstacles devant un deuxième mandat d’IBK, y compris par des tentatives de réduire à néant les velléités naissantes du côté de la Ruche. Une idée qui fera sans doute des partisans surtout dans les rangs des représentants du PASJ au gouvernement.
Quant à Dioncounda Traoré, quoiqu’il ne soit pas candidat, sa voix va compter dans tous les cas : dans le processus de désignation d’un candidat de l’Adéma s’il y a lieu, tout comme dans le débat sur l’opportunité d’en présenter ou non en 2018.
A KEITA
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