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Au rythme des indiscrétions : C’est de l’or qui ‘’coule’’ à flot à Tessalit
Publié le mardi 26 avril 2016  |  le temoin
Cérémonie
© aBamako.com par A S
Cérémonie d`Inauguration de la mine d`or de Kofi
Bamako, le 24 Avril 2015, a eu lieu la cérémonie d`inauguration de la mine d`or de Kofi




adis redouté et réputé comme point chaude du Nord-Mali, Tessalit n’est plus seulement convoité pour sa position géographique stratégique. Selon de nombreuses sources concordantes, cette base militaire est devenue le nouvel eldorado de ceux qui sont au courant des énormes richesses qu’elle renferme. Et, tenez-vous bien, il ne s’agit pas de l’or noir tant annoncé et pour lequel de nombreuses recherches ont été effectuées sans grand succès. Il s’agit bel et bien du métal jaune. Après que l’armée tchadienne en a broyé son pain blanc en profitant de l’absence des yeux indiscrets,, c’est au tour des autochtones de chercher leur part du gâteau, pardon !, du trésor. Ils arrivent massivement dans la capitale pour se procurer sur le marché les machines à détecter du métal jaune. Bien sûr, dans le dos des autorités impuissantes devant l’interdiction d’accéder à la 8ème région et d’avoir un droit de regard sur les richesses de son sous-sol. Celles-ci ne sont-elles pas d’ailleurs à l’origine du sort qui s’est abattu sur un pays tout entier ?

Karim dans le giron de la franc-maçonnerie ?
Ceux qui s’interrogent encore sur les ambitions surdimensionnées du président de la Commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale peuvent peuvent-être en avoir le cœur net : Karim Keita semble se trouver à tout le moins dans la voie qui mène habituellement à un destin présidentiel. L’héritier du président de la République, selon une source bien introduite, a formalisé il n’y a pas si longtemps son adhésion à la franc-maçonnerie. Il s’agit d’une organisation assimilable à une société secrète, un cercle très fermé avec ses règles, ses engagements, serments et professions de foi. La franc-maçonnerie se distingue aussi par une solidarité à toute épreuve entre ses membres.. Beaucoup de prétendants aux hautes fonctions d’Etat, d’ici et d’ailleurs, en ont profité pour gravir victorieusement les paliers qui conduisent à leurs ambitions. Ce sera peut-être le cas du député de la Commune II si vraiment sons adhésion était effective comme cela se murmure dans les salons feutrés.

Hammadoun Amion Guindo impitoyable
Chapeau à l’opposition d’avoir transcendé le sentiment d’adversité politique au profit d’une valeur très ancrée dans la société malienne: la compassion pour la personne en difficulté même quand il s’agit d’un adversaire. Sous la houlette de son chef de file, Soumaìla Cissé, elle a opté pour un heureux ajournement de sa grande marche annoncée, en attendant que le chef de l’Etat se remette de sa convalescence pour faire face aux épreuves politiques. Cela n’a pas été le cas de l’impitoyable Hammadoun Amion Guindo de la Confédération syndicale des travailleurs du Mali. Contre toute retenue devant la souffrance de l’autre en pareilles circonstances, la centrale syndicale qu’il dirige a maintenu contre vents et marées la grande manifestation en se limitant de lui conférer un caractère pacifique. La manif a certes ratissé large et même plus large qu’attendu, mais comme on le dit «à vaincre sans péril on triomphe sans gloire» surtout quand on sait que pour la Cstm, l’initiative ne peut découler que d’une expérimentation de ses capacités. L’Untm étant déjà très avancée dans l’obtention des même avantages pour lesquels Hammadoun Amion guindo et ses camarades se battent. .

La sénilité des institutions maliennes en cause
Entre la sagesse et le dynamisme les Maliens seront sans doute partagés. D’aucuns peuvent militer en faveur de l’expérience et accepter la présence massive d’anciens dans la haute sphère de l’administration, mais la grande majorité commence à jaser sur le règne du troisième âge sur toutes instituions de la République. IBK, Modibo Keita, Boulkassoum Haidara règnent respectivement sur la Présidence de la République, la Primature et le Conseil économique social et culturel alors qu’ils comptent chacun plus de 70 ans. Idem pour Abdrahamane Niang au sommet de la plus jeune des institutions, la Haute cour de justice. A la tête respectivement de la Cour suprême et du Haut conseil des collectivités, Nouhoum Tapily et M Diakité ne sont pas aussi âgé, mais ils avoisinent tout de même la soixantaine au bas mot. En tout cas, beaucoup de Maliens commencent à se demander s’il n’est pas temps de mettre les jeunes générations à l’épreuve pour l’avenir du pays.

Absentéisme parlementaire !
L’Assemblée est toujours en nombre pour délibérer. Cette formule est fortement contrariée et mitigée, depuis un certain temps, avec la très faible affluence de parlementaires dans la salle Aoua Keita où se déroulent les plénières depuis que la grande salle Modibo Keita est en chantier. Même l’exiguïté de la nouvelle salle de fortune n’arrive pas à cacher le syndrome du faible engouement qui entre peu à peu dans les traditions de l’hémicycle malien. En effet, sur plus de cent quarante députés, on ne comptait pas plus d’une bonne quarantaine lors de la délibération sur les lois relatives à la régulation du secteur de la télécommunication défendue par le ministre Choguel Maiga. Les députés ont ainsi massivement recours aux procurations pour atteindre les majorités qualifiées et il y en avait autant que de députés présents à la dernière délibération du jeudi dernier. Les élus de la nation ne sont pas les seuls, du reste. Il suffit que les débats soient dirigés par un vice-président pour que l’administration parlementaire s’adonne également à cœur-joie

Tieman, le magicien de l’équipe gouvernementale
Le ministre des forces et des anciens est sans doute doté d’un art divinatoire plus que n’importe quel autre membre du gouvernement Modibo Keïta. Arrivé en retard lors de l’interpellation du gouvernement à l’hémicycle, la semaine dernière, il a réussi à se rattraper et à taper juste dans le mil en devinant dans les détails près les questions sur lesquelles l’intérêt des députés a porté pour ce qui est de son domaine. Il s’agit essentiellement de préoccupations se rapportant à la gestion du Mécanisme opérationnel de coordination (MOC), de l’intégration et du désarmement des anciens combattants avec leurs grades, etc. Aussi tous les députés étaient unanimes sur le fait que les réponses données par le ministre étaient juste celles qu’il fallait, sans qu’il ait écouté auparavant les parlementaires.

De qui le cortège bloque la circulation en l’absence d’IBK?
Cette question taraude l’esprit de nombreux Bamakois depuis la semaine dernière. En l’absence d’IBK à Paris pour des soins, la circulation a été constamment bloquée au passage d’un cortège sur lequel tous se sont naturellement interrogés surtout qu’il passait de nuit aux environs de 23 heures. La plupart des observateurs avaient pensé à un retour discret d’IBK avant d’évacuer cette hypothèse à cause de la taille dudit cortège. Il était en revanche évident pour tous qu’il s’agit d’un membre de sa famille car la procession, moins consistante que celle du chef de l’Etat, prenait la direction de Sébénikoro où un contrôle policier à ces heures obligent les usagers à rester longtemps aux abords de la barrière situé aux environ de la demeure présidentielle. Il était donc fort probablement question de décongestion d’accès pont dans le seul but de frayer le passage à un membre de la famille d’IBK. Mais de là à susciter spontanément un jalonnement long de plusieurs kilomètres ? En tout cas, la chose aura suscité autant d’étonnement que d’irritation due au fait de bloquer le passage des usagers pour n’importe quidam de la famille présidentielle.
La Rédaction
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