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Primature Et si c’était lui ?
Publié le mercredi 27 avril 2016  |  Le Canard Déchaîné
Le
© aBamako.com par A S
Le Premier Ministre rencontre les partis politiques et la société civile
Bamako, le 14 Mai 2015, Le Premier Ministre a rencontré les partis politiques et la société civile à la primature




Plusieurs fois annoncé et remis aux calendes grecques, le changement de gouvernement pourrait intervenir dans les tous prochains jours. L’information qui ne fait pas encore grand bruit circule dans certaines chapelles politiques.

Le président de la République Ibrahim Boubacar Kéita a toutes les raisons de changer de gouvernement. La nécessité était de plus en plus pressante. Et selon les indiscrétions qui nous sont parvenues, IBK aurait enfin décidé de « libérer » Modibo Kéita de ses pesantes charges de premier ministre chef de gouvernement. A sa place on cite le nom d’un jeune loup : Tièma Hubert Coulibaly ci devant ministre de la défense et des anciens combattants. Et si réellement c’était lui ?

Le contexte socio politique qui prévaut actuellement ne laisse aucun choix au président de la République Ibrahim Boubacar Kéita. Acculé de toutes parts par des revendications d’ordre syndical, exposé presque sans défense aux assauts médiatiques de sa très agressive opposition politique, IBK a très peu d’arguments face au peuple malien qui lui a fait confiance dans une solennelle unanimité. Cela depuis 2012, au plus fort de la crise jusqu’à sa première année d’exercice politique.



Les derniers événements qui ont failli ébranler le Mali sont venus démontrés toute l’incurie du gouvernement actuel.

De la crise politique avec l’opposition, aux revendications des syndicalistes de la CSTM, le gouvernement n’a pu évoluer sur aucun dossier en l’absence du président. Incurie ou asthénie ? Les deux expressions conviennent. En perte totale de confiance, l’équipe de Modibo Kéita a bien atteint les limites de l’incompétence et joue négativement sur l’image de la gouvernance du président.

Simple illustration du manque d’initiative du gouvernement à qui IBK aurait pu faire confiance pour surmonter une épreuve aussi simple que le maintien et la conduite d’un dialogue social. Hélas !

Si dans le fonds, (il est vrai) la CSTM semble être intransigeante avec ses revendications, dans la forme, c’est l’attitude de son interlocutrice du gouvernement qui les a poussé au radicalisme. « Elle n’a que mépris pour les syndicats » s’accordent à dire tous ceux qui l’ont rencontré dans le cadre du dialogue social.

Dans le contexte actuel, nul n’ignore que notre pays n’a pas besoin d’une crise sociale. Les Maliens qui l’ont compris fort heureusement, se sont abstenus de toute action visant à déstabilisé leur pays. Au grand bénéfice du président IBK qui continue de bénéficier de l’estime de sa population.

En réalité, quand on analyse de près, on se rend vite compte qu’aucune de ces actions n’est dirigée directement contre IBK, mais plutôt contre certains membres de son gouvernement qui semblent s’écarter des préoccupations essentielles de la population.

L’incapacité de certains ministres d’évacuer des dossiers parfois ordinaires irrite naturellement la population qui croit et espère toujours que leur président a la solution. Pourtant, elle ne se trompe pas. IBK a la solution, IBK est la solution.

Cette équipe atteinte par la routine est loin de combler les attentes des Maliens. Visiblement, le président a tout compris. Il s’apprêterait à remettre les pendules à l’heure avec une nouvelle équipe capable de surmonter les épreuves et à conduire les grandes réformes entreprises.

Tièman Hubert Coulibaly à la tête d’une telle équipe, n’aura aucun problème à trouver les arguments qu’il faut face aux défis actuels. Sa gestion très honorable des différents départements qu’il a occupés milite bien en sa faveur.

Esprit pratique et vif, Tièman qui a déjà fréquenté les grandes chapelles politiques, au plan international, a l’avantage d’être un jeune pétri de certaines valeurs morales et intellectuelles. Pour qui sait d’où il vient, l’homme est un véritable « baroudeur » rompu aux arcanes de la gouvernance. Les heures à venir nous en diront davantage.

Abdoulaye Niangaly
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