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Rapport final du crash du vol AH 5017 d’air Algérie: La non-activation du système antigivre, cause principale de l’accident
Publié le jeudi 28 avril 2016  |  Le Prétoire
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© AFP par SIA KAMBOU
Le site du crash de l`avion Air Algérie




Vendredi 22 avril 2016, le Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile française (BEA) a rendu public son rapport sur le crash du vol AH 5017 d’Air Algérie qui s’est écrasé le 24 juillet 2014 en provenance de Ouagadougou, dans la région de Gossi. Selon les spécialistes du BEA, la cause principale de l’accident est la non-activation du système antigivre.

Le rapport final d’enquête sur l’accident de l’avion d’Air Algérie a été présenté, vendredi dernier, lors d’une conférence de presse dans les locaux du Bureau d’enquêtes et analyses (BEA) à Paris. Elle s’est déroulée en présence du président de la commission d’enquête du Mali N’Faly Cissé. Et un point-presse a été auparavant animé par le ministre de l’Equipement à Bamako. Dans son rapport final, le Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile française (BEA) n’a fait que confirmer les résultats préliminaires de l’enquête qui avait retenu que la cause principale de l’accident réside dans la non-activation du système d’antigivre des moteurs.

«Le crash du vol AH 5017 d’Air Algérie dans le nord du Mali est principalement lié à la non-activation par les pilotes du système d’antigivre des moteurs», indique le rapport final des enquêteurs français. Mamadou Hachim Koumaré, ministre de l’Equipement et des Transports, a, lors d’un point-presse tenu dans l’enceinte de son département le même jour, rappelé que les difficultés rencontrées lors de l’enquête sont relatives aux données inexploitables d’un des enregistreurs de vol qui ont limité l’analyse du comportement de l’équipage en vol.

Toutefois, il a expliqué que la non-activation du système antigivre, cause principale du crash, a entraîné le décrochage de l’avion, la poussée des moteurs n’étant plus suffisante pour maintenir le vol à une vitesse de croisière. «Les capteurs de pression des moteurs ont été obstrués, vraisemblablement par des cristaux de glace et les systèmes d’antigivrage n’ont pas été activés par l’équipage», a-t-il déclaré. Faut-il le rappeler, le BEA avait déclaré en avril 2015 que les paramètres enregistrés indiquent qu’il n’y a pas eu de manœuvre de récupération du décrochage réalisée par l’équipage.

A la demande du Mali, le BEA avait apporté son assistance technique à la commission d’enquête sur les accidents et incidents d’aviation civile malienne, à la demande du Mali. Le Bureau d’Enquêtes et d’Analyses pour la Sécurité de l’Aviation civile est l’autorité responsable des enquêtes de sécurité dans l’aviation civile française. Il assure une assistance technique quand une autorité étrangère fait appel à ses compétences.

Boubacar SIDIBE
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