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Grève de l’association des écoles privées agréées du Mali : Le ministère de l’Education Nationale n’en est pour rien
Publié le vendredi 29 avril 2016  |  Le Zenith Bale
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© aBamako.com par A.S
Ministre de l’éducation nationale : Kénékouo dit Barthélémy Togo




La grève illimitée entamée lundi par l’association des écoles privées agréées du Mali a connu un dénouement heureux mercredi. Les cours ont repris dès jeudi dans les 202 établissements membres de l’association. Cette grève des écoles privées, qui a duré 48 h, a connu son épilogue grâce au déplacement du ministre des Enseignements Secondaire, Supérieur et de la recherche scientifique au siège de l’AEPAM.
Pour le Secrétaire Général de l’AEPAM, Ibrahima Rémy Doumbia, le mot d’ordre a été levé parce qu’il y a eu de réels acquis : ” Nous avons jugé nécessaire de lever le mot d’ordre parce qu’il y a eu des acquis sur les deux points, objets de la grève. Mais nous sommes satisfaits de ce que nous avons obtenu grâce à l’intervention des ministres en charge des Enseignements Secondaire, Supérieur et de la Recherche Scientifique. Plus que des promesses, nous avons obtenu des engagements fermes. Et il y a eu des débuts de réalisation parce que certains ont déjà commencé à percevoir leurs dûs. Par rapport au paiement des frais scolaires et la demi-bourse, les demandes de crédit et de notification sont déjà en cours et des paiements ont déjà commencé au niveau de certaines régions. Il sera mis en place une commission partenariale Ministère des enseignements Secondaire, Supérieur et de la Recherche Scientifique et Association des écoles privées agréées du Mali dès demain, pour l’accélération du processus de paiement à Bamako et dans les autres régions. En ce qui concerne le traitement des décisions additives par la CPS le délai de signature a été revu “.
Il faut cependant noter que cette grève n’engage en rien la responsabilité du département de l’enseignement secondaire qui assure, il est vrai, la tutelle desdits établissements.
En effet, si le lundi 25 avril 2016, l’Association des Ecoles Privées Agréées du Mali (AEPAM) a procédé à la fermeture des établissements privés scolaires du niveau secondaire, cette fermeture est intervenue à un moment où le dialogue était régulier entre le département et son partenaire l’AEPAM, autour de plusieurs sujets d’intérêts communs dont la situation des retenues à la source effectuées sur des paiements des établissements privés.
Sur ce point précis, le ministère de l’Education Nationale n’en est pour rien. Il est vrai que tout ce qui concerne l’école l’implique au premier chef, mais la question du paiement des impôts par les écoles privées ne relève pas de sa gestion. Cette activité est du ressort du Ministère de l’Economie et des Finances qui en se basant sur ses textes juge opportun ou non de soumettre tel ou tel autre contribuable au paiement d’impôts.
En effet, les établissements d’enseignement privés jouent un rôle important dans la satisfaction de la demande d’éducation au Mali, car l’enseignement privé secondaire encadre 65% des élèves de l’Etat. C’est pourquoi, le Ministère de l’Education bien que souscrivant au paiement des impôts par les établissements privés, s’est impliqué auprès du Ministère de l’Economie et des Finances pour trouver un terrain d’entente entre les deux parties en vue de la prise en compte de certaines spécificités pour lesdits établissements à cause de leur accompagnement du système éducatif malien.
Dans une correspondance en date du 21 avril 2016 (voir copie) l’AEPAM reconnaît l’implication personnelle du Ministre de l’Education et dit fonder son espoir sur son engagement à dénouer la crise. Mais hélas, entre le jour de la tenue de son Assemblée Générale extraordinaire le samedi 23 avril (voir copie) et le lundi 25 avril jour de la fermeture des classes (deux jours non ouvrables), aucune chance n’a été laissée au Ministre de l’Education d’entreprendre une quelconque démarche auprès de son homologue des finances pour dénouer la situation. Et ce sont les enfants du Mali qui sont ainsi pénalisés à quelques encablures des examens de fin d’année. Heureusement que le calme est revenu pour permettre la reprise des cours.
Mamadou DABO
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