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EDM-SA en péril : Ce DG qui prouve toute son incompétence
Publié le samedi 30 avril 2016  |  Le soft
EDM-SA
© Autre presse par DR
EDM-SA




Le degré de la canicule que vivent les populations du Mali en général et celles de Bamako en particulier en ce mois d’avril semble hors norme. Inconscientes des effets néfastes de cette canicule, l’Energie Du Mali-Sa et certaines sociétés hydriques du pays augmentent les souffrances des populations, voire les acheminent à l’enfer. Bref des actes délétères inconcevables.

Bamako vit chaque jour que Dieu fait les affres de la canicule. Au délestage du courant électrique vient s’ajouter la fourniture ou la vente d’eau en sachet de mauvaise qualité.



Aucun quartier de la capitale, peut-être à l’exception de Sébénicoro et de Koulouba pour l’électricité, ne peut se réjouir des coupures intempestives du courant électrique et des eaux de consommation offertes sur le marché.

Une EDM-Sa doublement sadique

Faisons l’économie des dommages que le délestage inopportun cause à nos appareils.

Ce sont la santé et la sécurité humaine qui sont menacées par ces actes délétères d’EDM-Sa. Combien sont nos compatriotes qui en souffrent énormément ? Les enfants et les personnes âgées sont-ils épargnés ? Ils sont pleins dans les hôpitaux, ceux qui ont des moyens et à domicile les démunis à cause de la chaleur, souffrant de tensions artérielles, d’hémorragies et autres maladies.

En ce qui concerne l’insécurité qui était de plus en plus grandissante, EDM-Sa lui ouvre grandement le boulevard pour l’accueillir à bras-le-corps. Cette situation est une porte ouverte aux ennemis de la République qui profitent de la situation pour se nicher dans la capitale et mener des attentats.

Mais, là où le sadisme de l’EDM-Sa est plus notoire, c’est la constance voire l’augmentation toujours remarquée sur les factures.

Nous vivons une période où les délestages à répétition ne devraient pas faire augmenter les consommations. Bref sur les factures.

Paradoxalement, c’est l’inverse que vivent les clients de l’Energie Du Mali-Sa. Des factures à consommations mirobolantes et ahurissantes au point que certains clients se demandent même à quoi sert une telle société qui ne fait qu’extorquer des sous aux populations, en cette période de conjoncture qui s’est emparée du pays.

En tout état de cause, cette situation qui n’est d’ailleurs que le résultat d’une incapacité avérée du DG de l’EDM doit tout simplement interpeller les plus hautes autorités du pays à le faire remplacer par un autre plus compétent. Quand on sait qu’à l’EDM du carburant est volé en complicité directe avec le DG lui-même et son ministre qui en font leur soupe pendant que le peuple peine à joindre les deux bouts. Ces pratiques mettent en mal le Chef de l’Etat qui veut atteindre des objectifs bien précis dans son programme de gouvernance.

Des sociétés hydriques délétères difficiles à maitriser

L’eau est l’aliment le plus prisé en cette période de canicule. Elle rime avec la boisson, la douche, la micro-climatisation des cours et entrées des maisons. Raison de plus pour qu’elle soit laquelle recommandée en cette période pour se soustraire des couloirs de certaines maladies.

Alors, quelle qualité d’eau faut-il boire ? La question reste posée et les esprits n’agissent pas en fonction de leurs moyens : certains pour l’eau de robinet, d’autres pour les sachets d’eau, d’autres encore pour l’eau minérale comme Diago.

En effet, c’est la SOMAGEP qui est censée fournir l’eau de qualité à la population en cette période. Mais, celle-ci serait le N°1 en fourniture d’eau de mauvaise qualité. Il suffit seulement de recueillir l’eau de robinet SOMAGEP dans un récipient et laisser jusqu’au lendemain pour comprendre les déchets que nous ingurgitons dans nos estomacs. Des dépôts d’eau ocre ou verdâtre de déchets au fond qui sont consommés si l’eau est bue aussitôt prise du robinet.

Comme si cela ne suffisait pas, d’autres sociétés de sachets d’eau se mêlent de la danse. L’occasion étant propice pour elles de se remplir la poche avant l’hivernage. Partout à Bamako, surtout aux grands carrefours, jeunes filles et garçons, femmes et même des hommes brandissent des eaux en sachet de 25f ou 50f. Oui à la micro-finance. Certes !

Mais ces sociétés ne respectent pas les conditions idoines et requises pour alimenter la population en eau. Ces eaux tirées directement du robinet, du puits ou du fleuve et souvent multicolores donnent des odeurs nauséabondes et ouvrent grandement les portes aux maladies diarrhéiques et autres.

En la matière, une récente enquête menée par les services de contrôle d’eau, de la santé et de l’agriculture dans le District de Bamako a permis de porter un coup d’épingle à trois sociétés, clandestines, dont la plupart sont domiciliées en commune VI.

La santé de la population est plus que jamais exposée à toutes sortes de maladies en cette période caniculaire. Comme l’avait promis le ministre de l’énergie et de l’hydraulique, Mamadou Frankaly Kéita, devant les élus du peuple le jeudi 21 avril dernier, les départements concernés doivent mettre les bouchés doubles pour juguler le délestage et la vente d’eau de mauvaise qualité sur le marché.

Dieumerci Cyril AKPITISON
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