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CSTM-UNTM :L’Etat payera cash pour sa surdité
Publié le lundi 2 mai 2016  |  Le Pays
L’UNTM
© Autre presse par A.S
L’UNTM lève son mot d’ordre de grève
Bamako, le 28 octobre 2014. Bourse de travail. La centrale syndicale et le gouvernement sont parvenus à un accord mardi tôt le matin (4 heures), entrainant la levée du mot d’ordre de grève pour les 29, 30 et 31 octobre prochains. L`information a été donnée aux journalistes.




Le président IBK fait face à un front social en ébullition. Après avoir observé sa marche du 21 avril dernier et reporté ses marches des 3 et 4 mai prochain, la Confédération syndicale des Travailleurs du Mali (CSTM) a annoncé qu’elle projette une grève pour le 12 mai 2016. En plus de cela, la plus grande centrale syndicale du Mali-UNTM (Union Nationale des Travailleurs du Mali)- décide de sortir ses muscles contre le régime pour la non-satisfaction de certains points de ses doléances. Le message est très clair : l’Etat payera cash pour sa surdité.
La CSTM et son Secrétaire général, Hamadoun Amion Guindo, sont très remontés contre la mauvaise gouvernance du régime IBK. Selon les dirigeants de la CSTM, leurs revendications présentées au pouvoir sont très mal accueillies par un mépris royal au Ministère du Travail et de la Fonction publique. Elle entend donc frapper très fort à travers notamment une marche programmée pour le 12 mai prochain pour la mauvaise gouvernance. Elle l’a fait savoir hier, dimanche 1er mai 2016 à travers un meeting. La CSTM est offusquée du fait que des criminels de guerre aient été libérés. Aussi bien sur le principe que sur la manière. Conclusion de la Centrale, c’est la gestion solitaire du régime IBK qui plonge le pays davantage dans le gouffre. Il faut croire que, pour cette fois-ci, les militants et la direction sont décidés et rien ne les fera arrêter. A par peut être l’examen diligent de leurs doléances.
Des revendications à couper le sommeil à au gouvernement
Les revendications de la CSTM portent sur, entre autres : respect des conventions N° 87 et 98 de l’OIT Organisation internationale du Travail) ratifiées par le Mali et relatives à la liberté syndicale, à la «protection du droit syndical et le droit d’organisation et de négociation collective» ; la mise en œuvre de tous les points d’accord issus du PV de négociations du cahier de doléances 2014 ; l’abrogation de tous les décrets abusifs excluant la CSTM des organismes paritaires tripartites ; la neutralité et l’impartialité du gouvernement dans ses relations avec les organisations syndicales…
Il est aussi question du rappel en activité des Fonctionnaires de la police : Youssouf Fofana N° Mlle 3292, licencié en 2014 pour activités syndicales ; Aliou Djibrila Maïga N° Mlle 7769 pour cause de maladie dument constatée.
Tout comme la Centrale syndicale réclame le paiement du reliquat des salaires de Mamadou Drago N° Mlle 663 également suspendus pour activités syndicales depuis avril 2015 ; la finalisation immédiate de la relecture du Statut des fonctionnaires de la police nationale et l’instauration d’un plan de carrière ; l’application des différents décrets portant statut des fonctionnaires de la protection civile, l’instauration d’un plan de carrière et cadre organique.
Dans le cahier des doléances, il est également question de l’intégration de tous les enseignants dans la Fonction publique de l’État, conformément aux recommandations du Forum national tenu du 30 octobre au 2 novembre 2009, et le paiement de la prime d’ancienneté aux enseignants de l’enseignement privé catholique.
La CSTM revendique aussi le respect du décret n° 2015-0363/PRM du l9 mai 2015 fixant le salaire minimum inter professionnel garanti par le gouvernement en ce qui concerne les enseignants en service dans les écoles communautaires, des Centres d’éducation au développement (CED) et des jardins d’enfants ; l’accompagnement de tous les fonctionnaires partant à la retraite avec au moins 3 mois de salaire brut ; l’uniformisation du taux d’augmentation de 20 % à tous les pensionnaires des deux caisses de sécurité sociale (C.M.S.S et I.N.P.S.) et son extension aux travailleurs salariés des secteurs privé et parapublic.
En plus de ces revendications de la CSTM, la plus grande centrale du Mali qu’est l’UNTM est aussi mécontente du régime IBK à cause de la non satisfaction de certains points de son cahier de doléances. Elle projette, en ligne de mire, de poser des actes forts pour se faire attendre enfin.
De quoi couper le sommeil au gouvernement de Modibo Kéita qui payera cash pour sa surdité !
Agmour
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