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Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA |
A entendre l’hymne de l’empire du Wassoulou du 19e siècle, repris et chanté par le célèbre Bembeya Jazz National, le mythique orchestre de la république sœur de Guinée, on se demande actuellement si notre président soucieux et de la bonne image qu’aurait laissée les pères fondateurs de la république du Mali. Pourtant IBK se révèle incapable de restaurer cette belle image ; ce qui est incompréhensible de la majorité des maliens et maliennes. Qui l’aurait cru ?
« Si tu ne peux organiser, diriger et défendre le pays de tes pères, fait appels aux hommes plus valeureux ; si tu ne peux dire la vérité en tout lieu et en tout temps, fait appels aux hommes plus courageux. Si tu ne peux pas être impartial, cède le trône aux hommes justes. Si tu ne peux protéger le peuple et braver l’ennemi, donne ton sabre de guerre aux femmes, elles t’indiqueront le chemin de honneur. Si tu ne peux exprimer courageusement tes pensés, donne la parole aux griots» voici l’hymne du vaste empire du 19eme siècle chanté par l’orchestre national guinéen qui raisonne toujours chez les anciens comme une chanson de valeur et de tradition. A regarder de très près cet hymne et comparer au régime actuel qui aspire tant à ces valeurs, on se demande la raison fondamentale de ce choix un peu curieux.
« Si tu ne peux organiser, diriger et défendre le pays de tes pères, fait appels aux hommes plus valeureux ». Aujourd’hui il faut reconnaitre que IBK n’arrive pas à diriger le pays comme il faut. On a connu un IBK rigoureux, travailleur et surtout respectueux des valeurs d’un pays d’antan. Aujourd’hui, force est de reconnaitre, les années 1994 à 2000 ne sont plus comparables à 2016. A regarder les 77% qui ont voté pour lui en 2013, la plus part des maliens aspiraient à une gestion rigoureuse, saine et surtout véridique dans la vie sociale de tous les jours. Plus les années passent, plus on se rend compte de son incapacité face aux défis qu’il incarnait et qui faisait sa force. S’agit-il d’un abandon ou d’un repli stratégique afin de mieux mener à bon port la politique qu’il prétendait mettre en place ?
« Si tu ne peux dire la vérité en tout lieu et en tout temps, fait appels aux hommes plus courageux » la crise du football malien est passé par là. C’était vraiment inimaginable de voir l’une des personnalités les plus importantes et des plus intransigeantes céder comme ça, cela n’a pas été compris au Mali ainsi qu’à l’extérieur. Un IBK qu’on croyait le plus véridique au Mali a laissé les frondeurs du football malien dicter leurs lois au Mali. Cette partialité a écorché l’image du président de la république à telle enseigne qu’on ne croit plus à ses promesses et autres propos.
« Si tu ne peux être impartial, cède le trône aux hommes justes. Si tu ne peux protéger le peuple et braver l’ennemi, donne ton sabre de guerre aux femmes, elles t’indiqueront le chemin de l’honneur. Si tu ne peux exprimer courageusement tes pensés, donne la parole aux griots »
En un mot, la situation sécuritaire du pays est aussi déplorable que même les imans des mosquées montent au créneau et cela est inquiétant, d’autant plus que rarement ces personnalités parlent et quand ils parlent cela posent d’énorme problème au peuple. Il est temps que le président de la république prenne les choses en main au risque de voir la situation empirer, ce qu’aucun malien ne souhaite dans ce pays.
Diawando Dansoko
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