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Tour de cadrage de la coupe de la confédération : le FUS de Rabat contraint le Stade malien au match nul
Publié le lundi 9 mai 2016  |  Le Pays




Le Stade malien de Bamako a affronté le samedi 7 mai au stade omnisport Modibo Kéita de Bamako, le FUS de Rabat, dans une rencontre comptant pour le tour de cadrage de la Coupe de confédération. La première a été plus que terne. Elle était insipide, car les deux équipes ont rendu une pâle copie. La seule véritable occasion de cette première mi-temps est intervenue à la 24e mn par l’intermédiaire de Mamadou Coulibaly qui tire à côté. C’est tout d’une première mi-temps triste et bâclée. A la reprise, Les deux équipes reviennent avec les mêmes dispositifs. A la 57e mn, l’entraineur stadiste décide de procéder à un remplacement. C’est ainsi que faire de N’JI Michel Samaké céda sa place à Moussakoye Diallo.
Mais ce sont les marocains qui passeront à côté de l’ouverture du score par trois fois. D’abord à la 59e mn, puis à la 60e suite à une mésentente terrible entre le portier Djigui Diarra et son défenseur Mamadou Doumbia,et le clou à la 75ème minute. Mourad Batna entré en cours de jeu, à la suite d’un mouvement d’ensemble, déclenche une frappe de mule. Djigui Diarra battu est sauvé par sa barre transversale. Il faut attendre la 76e minute pour voir la véritable occasion nette du Stade malien. Mamadou Coulibaly à la conclusion d’un ballon voit son tire sauvé sur la ligne par un défenseur marocain. Malgré des changements de part et d’autre, aucun but ne sera marqué.
C’est sur ce triste score de zéro but partout que l’arbitre burkinabé siffle la fin de la rencontre. Au-delà du score, c’est le jeu produit par le Stade malien qui laisse à désirer. Il ne pouvait pas être autrement car le système mis en place par l’entraineur stadiste, monsieur Kamel Jabour, ne donnait pas de place au jeu. Il a effet densifié son milieu de terrain en alignant deux récupérateurs. Le dépositaire du jeu stadiste, Moussa Coulibaly a reçu la consigne de ne pas monter en attaque. Conséquence, les blancs n’ont tiré qu’une seule fois au but (9 mn) pendant toutes les 45 premières minutes.
Les blancs étaient sans imagination, sans mouvement, incapables de produire leur jeu, ils ont tous simplement réalisé un non match. La faute à un entraineur qui a joué avec la peur au ventre, en alignant une équipe défensive. Les marocains qui étaient venu à Bamako pour ne pas prendre de but, ont tout simplement joué la carte de prudence. Ils avaient toutefois une très bonne disposition sur le terrain. Car, jamais les blancs n’ont reçu à prendre à défaut cette équipe, tant elle avait fait preuve d’une maturité tactique.
Après le match, l’entraineur Kamel Jabour du Stade malien dira qu’il est très fier de ses joueurs et que le match retour à Rabat sera du 50-50. Même son de cloche chez son alter égo Regragui Hoalid, même s’il s’est empressé d’ajouter qu’ils ont joué à Bamako avec des remplaçants. En tout état de cause, le Stade malien doit prendre les dispositions nécessaires en vue du match retour, s’il veut rester sur l’échiquier africain.
Abdrahamane Sissoko
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Suite à l’arrestation du porte-parole de l’Association "Yélimané Dagakane " Bakary Djamou, les ressortissants de Yélimané en setting devant l’Ambassade du Mali à Paris
Les ressortissants de Yélimané en France sont trop en colère à cause de l’arrestation du porte-parole de l’Association "Yélimané Dagakane " Bakary Djamou. Pour protester contre cette arrestation qu’ils qualifient d’arbitraire, les ressortissants de Yélimané en France ont organisé le samedi, 7 mai un setting devant l’ambassade du Mali à paris, et demande sa libération immédiate et sans condition.
Les membres de l’association reprochent à l’Etat malien son incapacité à gérer le moindre problème à Yélimané, contrairement à Kidal deux fois moins peuple que Yélimané. Ils accusent les autorités du cercle de sucer le sang des pauvres populations, à travers des décisions arbitraires. Selon les manifestants, c’est la diaspora qui finance tout à Yélimané (Ecoles, centre de santé, adduction d’eau…). « Nous n’avons rien demandé au pouvoir central, juste des fonctionnaires honnêtes » assure notre interlocuteur.
Très écœuré, il ajoute « si l’Etat est incapable de nous administrer, nous allons s’auto administrer, ainsi nous n'allons pas réclamer notre indépendance mais la prendre ». Yélimané Dagakane est une association qui se bat contre l’injustice, l’impunité et la corruption dans le cercle de Yélimané. Pour faire taire la contestation, les autorités ont dissous tout simplement l’association, en mettant la pression sur certains membres et en emprisonnant d’autres assure une source.
Abdrahamane Sissoko
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