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3e édition du Mémorial de feu maître Cheick Koné : Les clubs Lung Tao ont rendu un vibrant hommage au maître
Publié le lundi 9 mai 2016  |  Le Pays




Sur le terrain municipal de Niamakoro, l’Association des clubs Lung Tao (ACL) a tenu, le samedi 7 mai 2016, la commémoration de la 3e édition du Mémorial de feu maître Cheick Koné. Disparu il y a 18 ans, ses disciples continuent de lui rendre hommage. Cette commémoration était placée sous le parrainage du parti Mouvement pour le destin commun (MODEC).
C’était en présence, du chef de cabinet du ministère de la Promotion de l’investissement et du secteur privé, non moins 1èrevice-présidente du parti, Mme Aminatou Touré ; du père fondateur du Kung Fu Wushu au Mali, Me Cheick Coulibaly ; du secrétaire général de l’ACL, Mamady Kaman Kanté ; des militants, militantes et sympathisants du MODEC ainsi que des maitres des arts martiaux.
A l’entame de son allocution, le secrétaire général de l’Association des Clubs Lung Tao (ACL), Mamady Kaman Kanté a dit que ce mémorial est un grand jour pour leur association et aussi pour l’ensemble des pratiquants du Wushu. « Il y a 18 ans jours pour jours que nous déplorions avec l’ensemble des pratiquants du WUSHU la disparition de notre illustre maître feu Cheick Koné qui a consacré sa vie à la promotion de cette discipline, jusqu’au jour où Dieu lui arracha de notre affection, à la suite d’un accident de voiture sur la route de Sanakoroba en 1998 » a précisé le S.G Mamady K. Kanté.
Il renchérira que la pérennisation de cet événement et la promotion du WUSHU émanent de leur volonté ardente et ça sera leur combat de tous les jours. « C’est comme pour dire à maitre Cheick que les nuages ne disparaissent pas, ils se transforment en pluie », a-t-il cité. Le S.G Kaman Kanté a estimé qu’on peut allumer des dizaines de bougies à partir d’une seule, sans en abréger la vie d’aucune, et qu’on ne diminue pas le bonheur en le partageant.
C’est pourquoi, à l’en croire, l’ACL continue de s’élargir. Et aujourd’hui, elle compte plusieurs clubs, associés dans l’ACL depuis 2012 sous la houlette de Me Yacouba Coulibaly, ceinture noire 3e dan, avec un millier de disciples dont une cinquantaine détenteurs de ceinture noire pour une quinzaine de salles d’entrainement.
Depuis sa création, le S.G Kanté témoignera qu’elle a réalisé plusieurs activités, notamment la tenue régulière de réunions statutaires ; la tenue régulière d’entrainements collectifs mensuels ; des stages de formation des nouvelles techniques ; l’organisation régulière de compétition en combat et en tao et, la participation régulière auxdifférentes compétitions de la fédération nationale, la ligue de Bamako, la commune VI. « En 2015-2016, nous sommes champion du Mali en combat sanda ; champion de la ligue de Bamako en équipe des enfants ; ainsi que vice-championau championnat national » va-t-il préciser.
Cependant, les clubs, a-t-il dit, sont confrontés à des difficultés, notamment le manque crucial en matériel sportif moderne pour la bonne pratique du WUSHU. « Nous avons besoin de tapis de combat, de plastronnes, des gangs de boxe etc. » a-t-il énuméré.
Maître Cheick Coulibaly n’a caché sa satisfaction pour l’organisation de ce mémorial à la mémoire de son ami. Il dira que le WUSHU n’est pas un disciple des voyous. Pour lui, les parents doivent inscrire leurs enfants pour apprendre les arts martiaux.
Pour le représentant des comités Modec, Bourama Traoré a réaffirmé le soutien de son partien faveur du sport qu’il considère commeun socle de développement, reprenant à) son compte l’adage suivant : « un esprit sain dans un corps sain ». De même, il a profité de l’occasion pour évoquer le chômage des jeunes à Niamakoro, la formation socioprofessionnelle, et l’accès difficile à l’eau potable.
Quant au Chef du cabinet, Mme Aminatou Touré, se dit très satisfaite pour les jeunes qui pratiquent le WUSHU.
Certains clubs qui ont prouvé leur savoir et leur savoir-faire, notamment Lung Tao club junior, Pochi Lam Club, Lung Tao Club 1, 2 et 3, en prestation individuelles et collectives.
Abdramane Samaké
Association des établissements privés de l’enseignement supérieur : La crédibilité des diplômes des établissements privés était au centre des débats
Depuis quasiment deux décennies, les universités privées poussent de terre comme des champignons. Ce fait appelle bien entendu à une bonne et nouvelle organisation des promoteurs des universités, afin d’assainir ce secteur. Face à ce constat, les promoteurs des établissements privés de l’enseignement supérieur ont créé en 2012, l’Association des établissements privés de l’enseignement supérieur (AEPES) pour faire face aux défis qui les attendent.
A cet effet, les membres de ladite associationse sont réunis, le jeudi 5 mai 2016, dans la salle de conférence de l’Institut des sciences politiques, des relations et de communications (ISPRIC) sur la colline de Baladoubougou, pour échanger.
Cette rencontre d’échange a enregistré la présence d’une cinquantaine des promoteurs d’établissements privés, notamment le directeur général de l’ISPRIC, Mohamed Gacko, sous la houlette du président de l’Association des établissements privés de l’enseignement supérieur (AEPES), Dr. Mamadou Habib Diallo; du président d’honneur de l’association, Djibril N’Diaye, non moins le premier président de l’AEPES. Au cours de cette rencontre, il a eu à saisir les préoccupations des promoteurs, à définir les rôles de l’association pour les bonheurs des établissements privés.
D’entrée de jeu, le président de l’AEPES, Dr. Mamadou Habib Diallo, dira que la rencontre a pourobjectif d’envisager et d’apporter les solutions aux difficultés rencontrées. « Parce qu’aujourd’hui nous estimons que nous avons un rôle fondamental à jouer dans le développement de notre continent, surtout celui de notre pays. Parce que le développement de tout Etat repose sur ses ressources humaines », a estimé le président Diallo. Il renchérira en disant : « Nous avons vocation à offrir un enseignement de qualité, à former nos apprenants. Nous pourrons ainsi tirer l’Afrique en général et le Mali en particulier, vers le haut ».
Parlant de l’association, le président Dr Mamadou Habib Diallo fait cette précision : « Cette association fondée par des ainés émérites, se veut juste le réceptacle des préoccupations de dignes fils du Mali ayant décidé de consacrer leur vie à la formation de cadres susceptibles de faire de notre pays et partant de l’Afrique une terre de savoirs ».
Avant de déplorer les critiques auxquelles ils sont indexées, « l’on a beau critiquer les promoteurs que nous sommes mais je suis convaincu que chacun dans son université déploie un trésor d’ingéniosité pour mettre à la disposition des parents, prescripteurs, auditeurs et étudiants une offre de qualité ». A l’en croire, un promoteur est loin d’être un homme d’affaire, « le jour où ceux qui nous indexent visiteront nos différentes structures et nos livres comptables, ils comprendront que l’enseignement privé est plus un sacerdoce qu’un business ».
Dans ses dires, le président Diallo fera savoir que l’association a une collaboration étroite avec le CAMES : « Nous sommes condamnés à collaborer avec cette instance supérieure qu’est le CAMES pour viabiliser nos institutions, crédibiliser nos diplômes et mieux assainir le milieu de l’enseignement supérieur notamment les établissements privés ».
Des négociations, précise-t-il, sont en cours et nous souhaitons que les promoteurs d’établissements supérieurs privés prennent le train au même moment. « Dans cette optique, l’adhésion de tous à l’AEPES est souhaitée pour ne pas dire recommandée. Je ne fais pas du corporatisme, seulement j’invite les et les autres à rejoindre l’AEPES ».
Au Mali, il y a plus de 120 établissements privés parmi lesquels 85 sont opérationnels à nos jours et environs une cinquantaine ont adhéré à l’AEPES.
Abdramane Samaké
Forum pour la campagne agricole 2016- 2017 : Une prévision de 650 000 tonnes de coton envisagé par les producteurs du coton
Pour la réussite d’une bonne campagne 2016-2017, en atteignant 650 000 tonnes de coton graine et 2 500 000 tonnes de céréales, la Confédération des sociétés coopératives de producteurs de coton du Mali (C-SCPC), a organisé un forum d’information et d’échange avec les paysans, notamment les producteurs de coton.
La rencontre a eu lieu le jeudi 5 mai 2016, dans la salle de presse du Centre international de conférence de Bamako (CICB).
Placé sous la présidence, du représentant du ministre de l’Agriculture, Siaka Fofana, conseiller technique ; du directeur général de la CMDT, Modibo Koné ; du président de l’OHVN, Dr. Mamadou Kané ; du président de la Confédération, Bakary Togola, président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (APCAM).
Ont pris également part à ce forum les acteurs du monde rural, des paysans venus partout du pays. Sous le thème : « Ensemble pour atteindre 650 000 tonnes de coton graine et 2 500 000 tonnes de céréales pour la campagne agricole 2016-2017 ». L’objectif de ce forum était d’informer tous les acteurs et les producteurs à la base, sur les nouvelles orientations prises au niveau de la filière, et de remercier les autorités du pays, particulièrement le Président de la République pour son engagement en faveur de l’agriculture malienne.
Il est de notoriété publique quele coton est la première culture de rente au Mali et plus de quatre million de personnes en vivent. Ilen résulte que cette ressource a été longtemps le support du développement économique de notre pays et la locomotive des autres cultures. A cet effet, il joue le rôle de premier produit d’exportation du Mali.
En effet, force est de constater que depuis les campagnes 2011/2011, grâce aux efforts des acteurs de la filière notamment l’Etat, la CMDT, l’OHVN et les producteurs, la culture de la filière coton a connu une stabilisation de la production. En rappel, cette production, en tonnes de coton graine est de 445 314 en 2011/2012 ; 449 646 en 2012/2013 ; 440 027 en 2013/2014 et 548 696 pour la campagne de 2014/2015.
Dans son allocution, le président de la Confédération des sociétés coopératives de producteurs de coton du Mali (C-SCPC), Bakary Togola, a signalé que malgré le résultat obtenu, la stabilité reste fragile. Des efforts restent à fournir dans l’approvisionnement correct en intrants subventionnés, l’amélioration continue du prix d’achat du coton graine aux producteurs et le paiement du coton graine aux producteurs au bon moement.
Il soulignera que les perspectives de de 2016/2017 est de stimuler stimuler les acteurs de la filière à atteindre une production de 725 000 tonnes de coton graine et environ 2 500 000 tonnes de céréales dans les zones cotonnières (CMDT et OHVN).
Pour le président Bakary Togola, à travers ce forum, il s’agit d’informer et sensibiliser les producteurs sur les efforts déjà fournis dans le cadre de la culture du coton ; de faire le bilan de la campagne agricole 2015-2016 (activité de la confédération et production agricole), et identifier les difficultés aux fins de faire des propositions idoines de solutions ; de préparer la campagne agricole 2016/2017 et d’informer les producteurs sur les dispositions prises pour cette nouvelle campagne ; d’établir le dialogue direct entre les hautes autorités du pays et les producteurs de coton et enfin, de remercier les hautes autorités de la République et particulièrement le Président de la République pour son engagement en faveur de l’agriculture au Mali.
Pour le directeur général de la CMDT, Modibo Koné n’a pas camouflé l’accompagnement sans faille de sa structure pour la réussite de cette campagne. Car, à son analyse, le coton occupe 25% du PIB du pays. Raison pour laquelle, il lancera un appel aux paysans producteurs à doubler les efforts pour atteindre les objectifs visés.
Le représentant du ministre de l’Agriculture, Siaka Fofana, a affirmé que le coton occupe une place importante de l’économie de notre pays à travers sa contribution dans le PIB. Selon lui, l’implication des autres maillons de l’économie comme transports, la production d’aliment bétail, la transformation, les huiles de consommation, le savon des ménagers, impulse l’économie.
Le prix du coton graine est fixé à 250 f Cfa. D’autres sujets telles la subvention des intrants agricoles et celle des tracteurs, l’affectation des 15% du budget national au secteur agricole ont été évoqués.
Abdramane Samaké
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