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Mali : il n`y a pas de conflit entre populations du nord et celles du sud, selon des leaders politiques
Publié le vendredi 1 fevrier 2013  |  Xinhua


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© aBamako.com par as
Grande marche citoyenne pour la libération du Nord organisée par le FDR-ADPS-COREN-Forces vives du Mali
11 octobre 2012. Bamako.


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BAMAKO - L'alliance des démocrates patriotes pour la sortie de crise (ADPS) a déclaré jeudi qu'il n'y a pas de conflit entre populations du nord et populations du sud du Mali, dans un communiqué sur les opérations militaires en cours à Kidal, déposée à Xinhua.

L'ADPS qui est un regroupement de partis politiques et d' organisations de la société civile malienne souligne qu'elle s'est toujours prononcée en faveur d'un dialogue. Cependant, elle redit son opposition à tout dialogue avec les groupes armés que sont '' le Mouvement national de libération de l'Azawad (Mnla) et Ançar Dine changé en soi-disant Mouvement Islamique de l'Azawad (MIA)''.

Celle-ci ne fait pas mystère de sa ''préoccupation face aux propos de certains responsables français tendant à présenter les leaders de la rébellion touareg comme étant leurs amis''. A l'en croire, des responsables français ''oublient'' que ce sont les mêmes leaders de la rébellion touareg qui, ''dépourvus de toute légitimité populaire, se sont alliés à AQMI pour commettre les pires violations des droits humains contre de paisibles populations'', affirme le communiqué.

Mettant un accent sur la réconciliation intra et intercommunautaires entre toutes les populations du nord du pays, après la libération des zones occupées, l'ADPS estime qu'il faut '' supprimer toute forme de domination, d'esclavagisme, de féodalisme et de racisme''.

A son avis, la solution durable à la crise du nord du Mali passe par la ''liquidation de l'emprise des féodalités traditionnelles sur les zones de Kidal et Ménaka et l' approfondissement du processus démocratique''.

l'ADPS qui salue à nouveau l'appui déterminant des pays amis aux forces armées et de Sécurité du Mali pour la reconquête des zones occupées, exprime pourtant sa vive préoccupation face au déroulement des opérations militaires pour la reprise de Kidal caractérisé par la non-implication de l'Armée malienne.

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