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Rétrospective : Quelques grandes dates du Mali contemporain (3e partie)
Publié le lundi 9 mai 2016  |  Infosept




22 mars 2012 : Renversement par des militaires maliens du régime d’Amadou Toumani Touré, accusé d’incompétence dans la lutte contre la rébellion touarègue et les groupes islamistes dans le nord.
2 avril 2012 : Proclamation de sanctions et d'embargo total contre le Mali par la Cédéao (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest). L’Union africaine à son tour sanctionne le régime militaire malien (3 avril).

6 avril 2012 : Déclaration fictive de l’indépendance de l’Azawad, territoire dans le nord du pays, par les rebelles touaregs, soutenus par le groupe islamiste Ansar Dine. Les villes importantes de Kidal, de Gao et Tombouctou passent aux mains des rebelles.
12 avril 2012 : Investiture du président Dioncounda Traoré comme président de transition dans le cadre de l’accord signé par la junte avec la Cédéao, prévoyant le transfert du pouvoir aux civils.
21 mai 2012 : Agression de Dioncounda Traoré dans son bureau du palais présidentiel de Koulouba par des manifestants proches des militaires hostiles à son maintien au pouvoir. Il est hospitalisé et part se faire soigner à Paris.

27 mai 2012 : Fusion du MNLA avec les islamistes d’Ansar Dine et proclamation d’un fantomatique Etat islamique indépendant au nord du Mali régi par la charia. Quelques jours plus tard, le MNLA dénonce l’accord avec les islamistes estimant que la charia est contraire à ses valeurs.
28 juin 2012 : Départ de Tombouctou des rebelles touaregs du MNLA. Les islamistes du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) prennent le contrôle total de Gao après en avoir chassé les indépendantistes touaregs.
30 juin 2012 : Début de la destruction de mausolées et de lieux saints de l’islam à Tombouctou par les islamistes. Ces destructions surviennent deux jours après l’inscription de Tombouctou sur la liste du patrimoine mondial en péril.
11 juillet 2012 : Contrôle par les islamistes de la totalité du nord du pays où la loi islamique régit la vie publique. Les voleurs sont condamnés à l’amputation de la main et les adultères à la mort par lapidation.
20 août 2012 : Annonce par le Premier ministre de « pleins pouvoirs » Cheick Modibo Diarra de la composition d’un gouvernement d’union nationale, sous l’égide du président Dioncounda Traoré de retour à Bamako après sa convalescence parisienne. Le gouvernement comprend plusieurs personnalités proches des putschistes, ainsi qu’un ministre touareg.
A suivre…
Youssouf Sissoko
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