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Enseignement supérieur privé: L’Aepes à l’écoute des promoteurs d’universités privées
Publié le mardi 10 mai 2016  |  Le Républicain
Atelier
© aBamako.com par momo
Atelier de validation du projet de Politique Nationale de la Science, de la Technologie et de l’Innovation
Bamako , le 10 novembre 2015 le ministre de l’Enseignement Supérieur Me Mountaga Tall a présidé l’ Atelier de validation du projet de Politique Nationale de la Science, de la Technologie et de l’Innovation au Radisson Blu




L’Association des établissements privés de l’enseignement supérieur du Mali (Aepes) a organisé le 5 mai 2016, à l’ISPRIC (l’Institut des sciences politiques et des relations internationales et commerciales), une rencontre d’échanges avec les promoteurs d’universités privées du Mali. C’était sous la présidence du président de l’Aepes, Mamadou Habib Diallo.

L’objectif des discussions d’aujourd’hui avec notre base, indique le président de l’Aeps, est d’informer la famille de l’Aepes des nouvelles décisions les concernant ; l’informer de son rôle fondamental dans le développement de l’Afrique en général et du Mali en particulier. «Car le développement d’un Etat repose sur les ressources humaines. Et nous avons la charge de former les têtes pensantes du pays et du continent pour sortir l’Afrique de l’ornière», déclare le premier responsable de l’Aepes. L’autre objectif visé par l’Aepes lors de cette réunion, est d’inviter la base à faire des propositions, observations, s’expliquer sur les difficultés et les problèmes qu’elle rencontre, et faire des suggestions afin d’élaborer un cahier de charge pour permettre à l’association de l’exécuter.

Par rapport aux nouvelles d’abord, Mamadou Habib Diallo a rappelé que les discussions sont beaucoup avancées entre l’Aepes et le CAMES pour un échelonnement de l’application des mesures édictées par le Cames à l’endroit des universités privées du Mali. Il s’agit notamment de la reconnaissance des titres ou grades académiques nationaux du Mali (par dérogation ou à titre transitoire) et un accompagnement du Cames pour l’organisation des séminaires sur des thématiques comme le LMD, l’appui et les facilités idoines pour la hiérarchisation et l’inscription des professeurs issus du privé malien sur les listes d’aptitude du Cames, des accompagnements pour le développement en leur sein, de la recherche, l’émergence de l’approche qualité dans les services offerts, l’acquisition de ressources humaines ou le développement, à leur profit, par des dynamiques d’échanges avec des institutions d’autres pays, celles du Sénégal ou de la Côte d’Ivoire, etc.

Concernant la création de toute université privée désormais au Mali, selon Mamadou H. Diallo, le ministre de l’enseignement supérieur a instruit désormais pour que l’Aepes soit consulté en amont. « Tout ça, c’est pour rassembler la famille Aepes pour maitriser le secteur. Car selon nos informations, il y a 120 établissements d’enseignement supérieur privés au Mali sur lesquels 87 fonctionnent. C’est dire que la famille s’agrandit, ce qui demande plus de défis à relever ». Pour terminer le président dira : « en voyant la contribution des établissements d’enseignement supérieurs privés du Mali dans le développement du pays, l’on se rend compte que l’enseignement supérieur privé est un sacerdoce et non du business seulement. »

Les participants venus nombreux, ont souligné des difficultés rencontrées. Ils ont souligné, entre autres, le manque de communication de l’association auprès de ses militants pour se faire connaitre plus après quatorze ns d’existence, de tenir compte du mode de recrutement des étudiants qui se fait à tout moment de l’année, ouvrir le bureau de l’Aepes aux professeurs aussi et non aux promoteurs seulement.

L’orateur a déclaré avoir pris note des doléances, avant d’assurer que des dispositions seront prises pour améliorer les problèmes évoqués dessus afin de favoriser les partenariats avec d’autres structures. «Je remercie tous ceux qui œuvrent à nous aider à construire l’édifice nation : la formation des ressources humaines. Nous sommes un espoir pour beaucoup de fils du Mali et de l’Afrique. En conjuguant nos efforts, on peut porter haut le flambeau de l’enseignement supérieur privé au Mali », a conclu le président.

Hadama B. Fofana
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