Dans une motion de soutien et d’engagement adressée aux autorités de la transition, le Collectif des associations de développement des cercles du Sahel occidental et du district de Bamako (CADSO), par la voix de son président, Gabouné Keita, a exigé la mise en place d’un comité de dialogue national et de la réconciliation. Pour le président ce comité est le seul organe capable de prendre des dispositions idoines pour éviter l’amalgame.
Soucieux de la gestion de la victoire face aux islamistes terroristes, le Collectif des associations de développement des cercles du Sahel occidental et du district de Bamako (CADSO), vient de lancer un appel aux autorités pour une mise en place immédiate d’un organe de réconciliation nationale. C’était le mardi 29 janvier 2013 au cours d’une conférence de presse à la Maison des aînés.
A l’entame de la conférence, le président du collectif, Gabouné Keita a lu une déclaration dans laquelle les militants du mouvement réitèrent leur soutien indéfectible à notre vaillante armée et à toutes les armées sœurs et amies venues à la rescousse du peuple malien. Il a appelé les populations des cercles de Niono, Ke-mcina, Banamba, Nara, Diéma, Nioro su Sahel, Yélémané et du district de Bamako à veiller au respect strict des consignes de vigilance et de communication prodiguées lors des assemblées générales courant juillet-Août 2012, et a engagé ses ressortissants à apporter le plus tôt possible leur appui matériel ou financier à nos forces défenses et de sécurité.
« Les différentes décisions auxquelles le CADSO vient d’entreprendre s’inscrit en droit ligne des objectifs du collectif. Le soutien indéfectible que les Maliens viennent de démontre, autour de l’armée ne doit pas s’arrêter qu’à la libération seulement. Il revient à nous d’organiser ou de mettre en place des organes pour réconcilier des populations qui ont passé des moments sombres, après la reconquête. Cela nous permettra d’éviter l’amalgame », a laissé entendre, Fatoumata Maiga du Réseau Ouest africain pour l’édification de la paix.
Par ailleurs, le président a profité de la rencontre pour rappeler les objectifs du mouvement. Ainsi, dira-t-il, le collectif regroupe 10 associations du Sahel est fondé sur les principes de la démocratie et de la laïcité en vue de préserver la paix et promouvoir les valeurs culturelles du cercle. Il place son action au cœur des programmes de développement économique et social et favorise l’émergence des groupes d’investissement (projets et ONG)
