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© aBamako.com par Momo
Lancement de la 2eme édition du Festival de Kirina Bamako, le 05 mai 2016 Madame la ministre de la culture a lancé la 2eme édition du Festival de Kirina |
Après une édition initiale qui a tenu toutes ses promesses, la 2è édition du festival de Kirina a eu lieu du 5 au 8 mai sur le thème : « Le rôle de la femme dans le processus de la paix et du développement durable ». La cérémonie d’ouverture s’est déroulée sur un site aménagé pour l’occasion, sous la présidence du ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo. C’était en présence du promoteur du festival, notre confrère Moulaye Haïdara, du représentant de l’ambassade du Maroc, Mohamed Amine Khlifa, du chef de la délégation guinéenne, l’inspecteur régional de la culture, du patrimoine et du sport, Paul Condé, du représentant du chef de village, Bengaly Kamissoko, du maire de la commune rurale du Mandé, Mamourou Keïta, du représentant de Ginna dogon, Madou Togo, et de la confrérie des chasseurs.
Dans son discours d’ouverture, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo a jugé que « la modernité ne se construit pas sur du néant et n’est nulle part encore dans le monde synonyme de reniement de soi, de son passé donc de sa culture ». Elle a réitéré sa conviction que le Mali construira un modèle de développement qui lui permettra de conserver son authenticité culturelle, d’intégrer dans ce modèle les hauts faits de son histoire et, surtout, de permettre à toutes les générations à venir de s’imprégner des valeurs de solidarité, de tolérance, de concorde, d’honnêteté et de bravoure pour s’inscrire résolument dans le temps de la modernité.
Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo rappellera que c’est du Mandé qu’est parti le Mali comme nation. « C’est du Mandé que retentit aujourd’hui notre ferme volonté de conserver les acquis de cette nation qui a traversé les siècles », a souligné le ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, notant que Kirina est le lieu pour dire que les Maliens ne sont pas descendants d’hommes et de femmes qui ont juste traversé l’histoire. « Ils ont des ancêtres qui ont fait l’histoire et doivent à la fois être fiers et capables de les imiter dans la défense de valeurs qui caractérisent aujourd’hui le Mali et les Maliens », a-t-elle indiqué.
Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo a salué les ambitions des initiateurs de ce festival qui se veut un rendez-vous majeur dans la programmation culturelle du Mali.
Pour elle, le Mandé dans son ensemble doit poursuivre ses efforts pour le retour de la paix et de la réconciliation. « Si l’histoire n’avait aucune importance pour l’avenir des hommes, elle ne serait pas devenue une science », a-t-elle relevé, saluant le travail gigantesque de l’ensemble des historiens du Mali avant de les encourager à vulgariser davantage les fruits de leurs recherches auprès des jeunes générations.
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