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Apres le conflit meurtrier de Dioura : Comment gérer les ressentiments
Publié le jeudi 12 mai 2016  |  L’Indicateur Renouveau
MNLA
© Autre presse par DR
MNLA (Mouvement National pour la Libération de l`Azawad)




La gestion du conflit meurtrier de Dioura (cercle de Ténenkou) préoccupe. Comment faire pour parvenir à un retour de situation, car les ressentiments sont encore forts au sein des communautés de nos jours.





C’est le président Tabital Pulaaku Mali, Abdoul Aziz Diallo, qui a attiré l’attention des autorités sur ce qui pourrait arriver si l’Etat ne prend pas ses responsabilités. C’est pourquoi, M. Diallo fait de l’ouverture d’une enquête indépendante et impartiale, une exigence dans le d’établir la vérité et de cerner toutes les menaces graves à l’origine de ce conflit communautaire.

Le leader communautaire estime qu’il faut ne pas garder la tête dans le sable, car l’atmosphère est très chargée, car les nouvelles sont alarmantes, le deuil profond et les ressentiments très forts.

Selon M. Diallo, l’explication première recueillie sur le terrain est que les Bambaras reprochent aux Peuls leur prosélytisme jihadiste récent, qui doit être lié aux activités du présumé Front de libération du Macina. D’un autre côté, les Peuls dénoncent l’armement des communautés bambaras par les forces gouvernementales et la constitution d’une milice de chasseurs traditionnels donso. Mais cette dernière assertion est démentie par le gouvernement.

Des raisons pour Tabital Pulaaku de prôner des mesures conservatoires urgentes et des gestes humanitaires qui s’imposent sur le terrain. “Les populations en transhumance, éparpillées dans la zone de conflit, doivent être mieux protégées par les forces de l’ordre. Les veuves, les orphelins, les déplacés ont un besoin pressant d’assistance. Cet élan humanitaire doit également concerner le cheptel qui ne peut aujourd’hui rejoindre les points d’eau et les pâturages”, suggère le président de l’association Tabital Pulaaku.

Du côté du gouvernement, la gestion du conflit est une question qui, en plus de réunir plusieurs départements ministériels, impose l’autorité de l’Etat dans la zone. C’est dans ce cadre que le ministre de la Défense et des Anciens combattants annonce le renforcement de la présence sécuritaire notamment en vue d’aider le personnel judiciaire à faire les enquêtes.

Des mesures qui auront l’avantage de calmer les rancunes et de rassurer les. Au même moment, il nous est revenu que dans la capitale, des associations communautaires ne parlent pas le même langage. Certaines reprochent à Tubital Pulaku d’avoir mal géré la crise et au gouvernement, sa lenteur.

Alpha Mahamane Cissé
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