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Face aux agitations « provoquées » : Imperturbable IBK
Publié le jeudi 12 mai 2016  |  La Dépêche
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© aBamako.com par A.S
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA




Alors qu’il est violemment frappé par les assauts médiatiques de son opposition devenue désormais très agressive, le Président Ibrahim Boubacar Kéita demeure imperturbable malgré l’ampleur et la violence des coups dont il fait l’objet. Sa détermination à faire aboutir ses innombrables chantiers anéantit toute adversité. Imperturbable, il poursuit sa mission.

Dans un pays ramollit par plusieurs années de mauvaise gouvernance ayant abouti à une crise institutionnelle et sécuritaire sans précédent, la logique voudrait que tous les acteurs du développement se mettent ensemble, faire table rase de leurs antagonisme politique, pour sauver ce qui est possible de l’être. Hélas ! Les intérêts personnels, les conflits de personnes, la soif du pouvoir, et l’extrême cupidité ont éloigné une catégorie d’hommes politiques des préoccupations majeures des populations : la Paix et la réconciliation nationale, la relance économique, l’autosuffisance alimentaire et la bonne gouvernance.



En choisissant de prendre la rue pour exprimer son désaccord avec le régime, l’opposition, exerce certes un droit reconnu en démocratie, mais elle se rend en même temps complice de la dégradation de cette démocratie en fragilisant le minimum acquis dans cette trouble période d’instabilité mondiale. Aujourd’hui, les fils du pays sont appelés impérativement à dialoguer et à trouver des compromis sur l’essentiel. S’extraire de ce préalable est un signe de faiblesse et de myopie politique. Le monde entier a le regard fixé sur nous et à juste raison. Nous vivons essentiellement de l’appui de la communauté internationale dont les acteurs sont sans voix face au comportement indécent de certains leaders politiques qui investissent toutes leurs ressources à vilipender le régime, à ternir davantage l’image de leur propre pays. Pourtant le Mali en tant qu’Etat était sur le point de s’éteindre et définitivement, il y’a seulement quelques mois. Nous sommes plongés dans une situation globale de crise dont nous ne sortirons qu’avec l’action positive de tous les fils du Mali.

Que recherche l’opposition en prenant la rue ?

Si c’est pour attirer l’attention de la communauté internationale, son jeu est raté. Deux choses expliquent leur échec.

D’abord, tous les observateurs de la scène politique internationale, conviennent que les hommes politiques maliens gagneraient mieux à préserver la très précaire stabilité actuelle. Elle s’offusquerait de voir que des hommes politiques prétendant gouverner le Mali, ne perçoivent pas l’urgence d’une trêve sociale et politique, et surtout de la nécessité absolue d’une certaine cohésion nationale autour des préoccupations des laborieuses populations qui suffoquent dans l’indifférence totale.

Il ne s’agit pas d’enlever aux débats sur l’amélioration de la gouvernance sa légitimité, mais plutôt de le crédibilité dans un dialogue plus crédible entre acteurs. Les meetings politiques, les marches et autres formes de contestations populaires ne produiront rien de constructif dans le contexte actuel.

Il serait absurde de croire et de faire croire que tout va bien dans la gouvernance actuelle. Nul n’est parfait et nul n’a le monopole de la vérité.

Le président Ibrahim Boubacar Kéita doit renforcer sa crédibilité politique en accordant plus d’attention aux réclamations les plus populaires et les plus légitimes des Maliens. Aujourd’hui, ce gouvernement est décrié par la majorité des Maliens. Un petit sondage lui permettra de connaitre le niveau d’impopularité de son gouvernement, une situation qui semble être à l’origine du gouffre qui se creuse lentement entre lui et ses 77% d’électeurs. Dans certains secteurs de la gouvernance, les pannes sont bien visibles, crèvent même les yeux.

Il est sûr que IBK lui-même en soit conscient. Un diagnostic global s’impose pour qu’ensemble avec les forces vives de la Nation, des canevas de gouvernance soient définis afin de dissiper les incertitudes.

L’amélioration des rapports avec les medias, le renforcement du parti au pouvoir et ses alliés sont des impératifs qui s’imposent au président afin de s’extraire de certaines turbulences de diversion.

Aujourd’hui, personne ne peut raisonnablement contester l’embellie économique de notre pays sous la gouvernance d’IBK. Des résultats qui ont résisté à la calomnie, la délation et l’intox délibérément amplifiées par une race d’homme politique plutôt préoccupés par leurs propres estomacs.

Il s’agit de ceux qui ont embouché la trompète du Diable et souffler à gorge déployée sur des affaires inventées. Le récent quitus de bonne gouvernance décernée au Mali par les très rigoureuses institutions de Brettons Woods, ont définitivement cloué le bec aux colporteurs mal intentionnés.

Le réarmement moral et logistique de nos forces armées et de sécurité, les performances économiques obtenues, malgré le contexte difficile, l’évolution du processus de paix, le retour des investisseurs étrangers, la confiance retrouvée auprès des partenaires financiers, l’amélioration progressive de la gouvernance sociale, l’efficacité des forces spéciales du Mali dans la lutte contre le terrorisme, les perspectives économiques reluisantes, la préservations de l’honneur et de la dignité des Maliens, font de Ibrahim Boubacar Kéita, un président serein. Les agitations de quelques excités n’y changeront rien….

Abdoulaye Niangaly
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