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Processus de sortie de crise : L’opposition se dédit
Publié le jeudi 12 mai 2016  |  Le Pays
Conférence
© aBamako.com par A.S
Conférence de presse de Soumaila Cissé
Bamako, le 30 juillet 2015. Le chef de file de l’opposition malienne, honorable Soumaila Cissé était face à la presse à la Maison de la presse. Objectif : échanger avec les hommes de media sur le statut de l’opposition, le rôle du chef de file et donner son point de vue sur l’actualité au Mali




L’accord de paix pour la sortie de crise dans le nord du Mali. C’est bien ce dossier qui est le premier point de discorde entre majorité et opposition dite Républicaine. Les raisons du rejet de ce ‘’fameux document’’ par l’opposition : l’Algérie guide la médiation et le document contient des zones d’ombre avec des termes masqués pouvant conduire à l’autonomie ou l’indépendance du nord du Mali.

Cette interprétation laisse à désirer. Car l’accord d’Alger n’est que le parachèvement de celui de Ouagadougou. Cette première étape, elle était dirigée par cette même opposition pendant la transition, sous la houlette de Monsieur Tiébilé Dramé. Se sont-ils désolidarisés par ce que le régime démocratiquement élu a transporté cette médiation en Alger ou du fait que le Bélier Blanc de l’opposition s’est vu éjecter du poste de médiateur délégué au nom de l’Etat malien ?



Il est aussi aberrant de voir cette opposition rejeter pour la première fois une médiation Algérienne ; ce pays frère qui a apporté des résolutions aux crises précédentes dans le nord du Mali. L’époque de la démocratie, ils étaient des acteurs dans le processus et ont même défendu bec et ongle les accords d’Alger et de Tamanrasset. Pourquoi ce revirement spectaculaire ?

Dans le même canevas de tout rejeter pour, à leur entendement, la cause de la patrie, ils entendent marcher ce 21 mai. Objectif : dénoncer la gestion du pouvoir. Le moment est-il propice ? En tout cas, il y a urgence. Une convergence de vue pour faire barrage à l’ennemi qui gagne du terrain au nord du Mali.

Il est bon de dénoncer mais personne n’a intérêt à ce que ça éclate. Donc le mieux, compte tenu de la situation actuelle du pays, serait cette politique de dialogue que de prendre la rue ; enflammer davantage la tension du peuple pour un résultat à conséquence nuisible pour tous les maliens.

Qu’Allah nous éloigne cette volonté d’envenimer le problème malien.

Boubacar Yalkoué
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