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Blocages à l’école malienne : L’AEEM invite les autorités à s’assumer
Publié le vendredi 13 mai 2016  |  L’Indicateur Renouveau
Marche
© aBamako.com par A S
Marche des Etudiants du Mali
Bamako,le 02 janvier 2013 à la place de l`Indépendance.Les Etudiants maliens réunis au sein de l`AEEM ont réclamé la reprise des cours à travers une marche




Le bureau de coordination de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) invite les autorités de l’enseignement à faire face à leurs responsabilités pour lever les blocages qui entravent le bon déroulement de l’année scolaire.

Le secrétaire général du bureau de coordination de l’AEEM, Abdoul Salam Togola, son adjoint, Moussa Niangaly, et des membres du bureau étaient hier face à la presse pour entretenir les hommes du média des situations de blocages à l’école malienne. Il s’agit, selon le conférencier, de la rétention des notes des 1re et 2e compositions des élèves du secondaire par des enseignants à Bamako, Kati et Koulikoro et de la grève des enseignants de l’Institut universitaire de gestion (UIG) depuis plus de 2 mois.

“Que les gens comprennent que nous avons agi pas par ce que nous ne voulons pas étudier ou par le plaisir du désordre, mais qu’ils comprennent que c’est des causes et des motifs noble qui nous ont obligés à agir ainsi”, a précisé le secrétaire général.

“Depuis le lundi nous avons déposé un préavis de grève de 72 h concernant ces 2 situations, ce qui n’a pas fait régir les autorités. Cette conférence est la 2e étape, après nous allons agir autrement”, a-t-il prévenu.

Le conférencier dit ne peut pas comprendre que les élèves du même pays n’aient pas le même traitement dans la même situation.

Pour résoudre ces problèmes, l’AEEM a décidé d’informer l’opinion nationale avant d’entreprendre toute manifestation. Aussi il a été question de la non-disponibilité des bourses et des trousseaux dans des facultés. Une situation que le secrétaire général n’a pas appréciée.

Conscients du danger de la situation, la coordination de l’AEEM a invité les autorités à s’assumer et à remettre les “enfants” dans leur droit.

“Que ces 2 départements sachent que les enfants n’ont pas besoin de prendre des comportements aujourd’hui pour bénéficier le minimum de conditions qu’il faut pour la formation. Nous doutons, si vraiment ces ministres sont là pour travailler sur les conditions de formation du pays. C’est un devoir pour eux et ils doivent le faire !”, a-t-il affirmé.

Youssouf Coulibaly
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