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Le président de la jeunesse URD, Abdrahamane Diarra à propos de l’affaire des 27 milliards de fcfa
Publié le samedi 14 mai 2016  |  Aujourd’hui
Conférence
© aBamako.com par A.S
Conférence de presse de Soumaila Cissé
Bamako, le 30 juillet 2015. Le chef de file de l’opposition malienne, honorable Soumaila Cissé était face à la presse à la Maison de la presse. Objectif : échanger avec les hommes de media sur le statut de l’opposition, le rôle du chef de file et donner son point de vue sur l’actualité au Mali




” Le journal L’Observateur de Youssou N’Dour est prêt à présenter ses excuses au président Soumaïla Cissé “ ” Par respect au peuple malien, Tréta devait être solidaire avec le chef de file de l’opposition “ Suspension de la participation du parti Ps Yelen coura à la marche du 21 mai ; les partis et associations qui prendront part à ladite marche; les informations du journal sénégalais ” L’observateur ” sur la gestion de Soumaïla Cissé à l’UEMOA…Autant de questions abordées avec Abrahamane Diarra, président de la jeunesse Urd (principal parti de l’opposition).
Aujourd’hui : M le Président, avec le retrait du parti Ps Yeleen coura de la marche de l’opposition, est-ce que cela ne vous fragilise pas davantage en terme de mobilisation ?
Abdrahamane Diarra: Je vous informe que nous sommes une opposition plurielle, par moment chacun peut avoir son point de vue quant à une situation. Par contre, si vous lisez la déclaration du parti PS Yeleen-coura, nulle part il ne désavoue les raisons principales pour lesquelles nous organisons cette marche. Et dans leur communiqué, ils parlent de suspension à la marche et cette suspension peut être levée d’ici le jour -j.
Donc je n’en dirai pas plus à ce sujet, d’autant plus que nous n’avons pas eu de discussion avec les premiers responsable du Ps Yeleen coura après leur déclaration. Une fois qu’on aurait cette discussion, on en saura davantage sur les rasions de cette suspension. Par contre, dire que cette suspension ne va pas jouer sur la marche ? A cette question je dis non car notre souhait est que tous les Maliens participent à cette marche organisée pour le Mali.
A l’opposition, notre combat c’est pour le Mali. C’est pourquoi, nous avons décidé de battre le pavé pour dénoncer la mal gouvernance et tout ce que le Mali a connu comme scandale depuis l’événement du régime IBK jusqu’à nos jours. Je veux parler de l’acquisition de l’avion présidentiel à prix variable, des équipements militaires surfacturés, des tracteurs surfacturés, de l’engrais frelaté…ce sont ces actes de mal gouvernance qui sont les motivations principales de la marche.
Cela, sans oublier le vote d’une loi controversée du Code portant collectivités territoriales, ou loi sur les autorités intérimaires. Une loi qui n’a pas été votée en respectant les formes requises et le fond. C’est pourquoi l’opposition s’est démarquée depuis le début. Il y a aussi la vie chère, le panier de la ménagère qui risque de disparaître. A ceci s’ajoutent les délestages intempestifs d’eau et d’électricité qui commencent à prendre une proportion inquiétante.
S’agissant des organisateurs de la marche, sur certains de vos affiches, en plus des partis politiques, vous évoquez aussi la société civile. A quelle organisation de la société civile faites-vous allusion plus précisément ?
Nous faisons allusion aux organisations de la société civile qui ont pour combat l’amélioration des conditions de vie des Maliens. Alors, ces associations éprises des valeurs de paix et de justice qui ne cautionnent pas la mal gouvernance se sont jointes à nous pour organiser la présente marche.
Ces associations sont au nombre de combien ? Et peut-on connaitre le nom de certaines d’entre elles ?
Elles sont très nombreuses. Je ne pourrais les citer toutes, mais il y a l’Association jeunesse pour le développement, l’Ajdc et tant d’autres…
Les préparatifs de cette marche coïncident malheureusement pour vous avec les révélations d’un journal sénégalais sur le leader de votre parti, Soumaïla Cissé, par ailleurs leader de l’opposition. Il est accablé à propos de sa gestion à la tête de l’Uemoa. Est-ce que ces révélations ne vont pas porter un coup à la mobilisation du 21 mai ?
(Rire) ! Pas du tout ! Au contraire, ces prétendues révélations nous réconfortent davantage. Vous savez, ça ce n’est pas une nouvelle révélation. En 2013, à l’approche de l’élection présidentielle, nous avons vu un article traitant le même sujet publié aussi par un journal sénégalais. Il y a un certain nombre de choses qu’il faille éclaircir.
L’Uemoa est une institution de 8 pays dont le Mali. Notre président, Soumaïla Cissé, a présidé aux destinées de cette association et a rempli une mission qui a pris fin en septembre 2011. Son passage a été salué par les chefs d’Etat et les différents conseils des ministres de l’Uemoa. Pour qui connait le fonctionnement de cette institution et celui des banques, parler d’un tel sujet, c’est nous donner la parole pour blanchir notre candidat, parce que ces adversaires en ont fait leurs choux gras. D’abord, la Bceao est la banque des banques et un individu ne peut pas se lever pour aller y déposer de l’argent et surtout 27 milliards de Fcfa.
Quand je vois le secrétaire général du Rpm, Bocary Tréta, débarqué récemment du gouvernement avant d’être nommé Pca de la BMS-sa, se précipiter sur cet article de presse pour faire un communiqué demandant des comptes au Président Soumaïla Cissé, je pense, à défaut de connaitre le fonctionnement bancaire, M. Tréta est quand même Pca de deux banques qui ont été fusionnées. Par conséquent, il devait non seulement consulter les techniciens de cette banque avant de faire le communiqué et au delà, je pense, par respect au peuple malien, il devait être solidaire avec le Président Soumaïla Cissé, qui est attaqué par un journal de l’Etranger, alors qu’il était en mission à l’Uemoa au nom du Mali. E
n plus, l’opposition a été toujours solidaire avec cette majorité dans bien des cas. Le dernier en date, c’est le problème de santé du président de la République. Aussi, je vous révèle que le Président Soumaïla Cissé a pris contact avec l’organe de presse en question qui a accepté de publier son droit de réponse, et les journalistes l’ont même invité à leur rédaction pour lui présenter leurs excuses et lui permettre aussi de donner la vrai version aux gens. Je pense donc que cela nous a encore ragaillardis pour marcher pour le Mali.
Comment avez- vous pris contact avec le journal en question ?
Quand il y a eu ces articles, le Président Soumaïla Cissé et son équipe ont cherché à savoir qui est le patron de cet organe. Ces recherches ont permis de savoir que l’organe en question, “L’Observateur ” appartient à un groupe de presse dont l’ancien ministre et artiste Youssou Ndour, actuellement conseiller spécial du Président Macky Sall, en est le propriétaire.
Nous avons eu un contact téléphonique avec lui. Il dit qu’il n’est pas au courant de cette affaire et nous a mis en contact avec le patron de son groupe de presse. Ce dernier nous a fait savoir, également, qu’il n’est pas au courant et nous a mis en lien avec le directeur de publication du journal en question. Donc c’est lors des échanges téléphoniques que le directeur de publication dudit organe a invité l’honorable Soumaïla Cissé. Celui-ci, qui se trouve en mission parlementaire, n’a dit ni oui ni non à cette offre. A son retour, vous serez informés des mesures et des dispositions engagées.
Réalisé par Kassoum THERA
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